24/04/2012 | Vivre et laisser vivre

suite logique d'hier, j'ai décidé de prendre un peu de repos.
Collée à mon radiateur électrique, je repense à ma journée.
D'abord, j'ai eu de la chance.
Quand le vent à rabattu si fort ma fenêtre qu'elle s'est brisée..
personne ne se trouvait dessous.
Vu la quantité de vitre qui atterri sur le trottoir.. la drame à heureusement été évité.
Personne ne se trouvait dessous...
A quoi tiens la vie, parfois.
Peut-être que quelqu'un à décidé de traverser la route, au lieu de rester sur ce trottoir.
Le père et sa fille qui attendait pour traverser que le feu-piéton passe au vert..ont bien fait.
Tandis que je retenais la fenêtre pour lui éviter de claquer à nouveau, il me regardait  d'un air de dire :
-Eh bien.. heureusement que .. personne ne se trouvait dessous.
J'ai déjà assisté aux dégâts que pouvait faire une vitre qui se brise, il y avait du sang partout.
C'était le jour ou tout les cinémas étaient gratuits.
Oui, oui, il y a eu ce jour.
Je ne me souviens plus trop du film.. ah si, je crois que c'était "Et la tendresse..bordel".
Le cinéma, le Lido.
L'entrée en couloir avec des vitrines de chaque côtés.
Et les gens qui poussaient, poussaient..jusqu'à les faire éclater.
Tout le monde était recouvert de débris plus ou moins grand.
La foule paniquée, une handicapé renversé de sa chaise.
Et ce sang.. ça giclait de partout.
L'ambulance arriva.
Une partie des gens se dispersa, mais la séance eut lieu quand même.
Et la foule revint.
On était assis par terre, sur les escaliers, la salle n'avait jamais été aussi bondée.
Alors, c'est vrai, le film n'est pas un chef-d'oeuvre impérissable, mais il y avait de l'ambiance.
Ca reste un de mes meilleurs souvenir de cinéma.
Aujourd'hui, j'y vais beaucoup moins.
J'aime encore le ciné en plein air.
L'été, la cour du château de Nidau se transforme en lieu de projection.
Avec ses luxueux à côtés.
Filets de perches et pâtisseries fines.
Enfin, luxueux pour les gens comme moi.
Je me suis reposée, mais pas assez.
Pour ceux qui ont la patience de me lire jusqu'ici, j'aimerais dire, merci d'abord.
Ca me motive beuacoup d'avoir autant de lecteurs, même s'il n'y en avait qu'un j'écrirais.
Même quand il n'y en avait pas, j'écrivais déjà.
Mais de voir, le nombre des visites qui grossit chaque mois me motive beaucoup
Ca donne un sens à la fin de ma journée.
On ne sait jamais ce que vous réserve la vie.
Chaque jour est une aventure renouvelée.
J'ai pris conscience que certaines portes me seront à jamais fermées.
Que je dérange encore.
Je croyais naïvement que c'était terminé.
Aha, la bonne blague.
Mais finalement est-ce que j'avais vraiment envie d'entrer là?
Ca m'a fait de la peine quand même.
Pas d'avoir été éliminée par la personne qui organise notre réunion de classe.
Mais qu'elle puisse le faire en toute impunité.
J'ai eu quelques soutiens, ça m'a fait du bien.
Mais quand j'ai averti les responsables de la page, que quelque chose ne jouait pas, on m'a répondu que mon ordinateur devait avoir un problème...
Quand j'ai expliqué que non, que j'avais été éliminée, j'ai eu droit à rien.
Je n'existe déjà plus.
Je vais m'enlever de cette page toute seule.
Voilà.. c'est fait.
Free je suis et je ne vais pas ou je ne suis pas souhaitée.
Elle à gagné?
Quoi? de vivre dans son petit passé frileux?
J'ignore toujours pourquoi et à la limite, je ne veux pas le savoir.
Cette Bienne là n'est pas la mienne.
Ce que je constate et qui me rassure, c'est que les seules personnes avec qui j'ai des difficultés sont celles qui ne me connaissent pas vraiment.
Dans ma Bienne à moi, gagner de l'argent n'est pas signe de réussite.
Moi, ce que j'apprécie c'est l'évolution.
Un,e divorcée qui retrouve l'amour, j'aime.
Un,e copain,ine qui fait son coming out, j'aime.
Un,e qui n'a pas honte de ses faiblesses j'adooooooooooooore.
Ce sont nos faiblesses qui nous révèlent.
Il n'est pas question de s'y complaire, mais de les admettre, d'en faire quelque chose, si on le peut.
Alors, ceux, celles qui pensent avoir tout juste, parce qu'ils sont marié, qu'ils se sont fait construire une belle maison,
qu'ils sont bien intégré dans le système.. tant mieux pour eux. J'aime aussi.
Je n'aime pas tout le monde, mais chacun a droit à sa place.
C'est aussi ça, évoluer.
Vivre et laisser vivre.

03:02 Publié dans histoire vraie | Tags : vivre, bienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |