Bien à Bienne : La fin du monde est pour demain...Ou presque!

La fin du monde est pour demain...Ou presque!

12/12/2012 | La fin du monde est pour demain...Ou presque!

C'est drôle , mais , quand j'ai appris qu'un certain calendrier maya .. enfin, je n'ai pas tout compris, mais ça m'a si peu intéressé que je ne sais pas et je ne veux pas m'encombrer le cerveau non plus avec la théorie de je ne sais qui sur cet improbable évênement.

J'y crois à peu près aussi fort qu'au Père Noêl.

Quoi que, je pourrais dire que je crois davantage au Père Noêl qu'à la fin du monde.

Lui au moins, on sait à quoi il ressemble.

Je l'ai toujours trouvé sympa avec sa barbe blanche, ses animaux volants et sa hotte pleine de cadeaux.

Le jour où il est venu nous rendre visite à la maison, et qu'il a voulu repartir en passant par la porte des toilettes, j'ai compris qu'il s'agissait d'un ami de mes parents.

Et comme, chaque fois que je découvrais quelque chose, j'en ai aussitôt informé ma petite soeur.

La fin du monde...

J'aime bien le concept.

Mettre fin une fois pour toutes à nos erreurs, nos faiblesses et nos souffrances me semble une solution acceptable.

C'est surtout l'idée de "savoir" quand elle aura lieu et de se demander ce qu'on va faire pendant le précieux temps qu'il nous reste.

Le temps est déjà précieux par nature, il n'a pas de prix, ne se remplace pas et est souvent plus difficile à trouver qu'une place de parc au centre ville.

Le temps.. c'est aussi de l'argent, sauf en cas de fin du monde justement.

C'est là que ça devient très romantique.

Si le monde disparait dans, on va dire, une semaine, alors l'argent ne vaudrait plus rien.

Par contre d'autre valeurs non-matérielle prendraient tout à coup une immense importance.

L'amour...

Alors voilà ce que je ferais, si la fin du monde était vraiment pour dans une semaine :

J'irais acheter les meilleurs mets, les boissons les plus agréables, jus de fruits rares, thé précieux.

Je trouverais un beau coin dans la nature , auprès d'un lac et je m'y instalerais avec mes proches et mes amis.

Et je profiterais de chaque seconde de ces dernières vacances.

Je me contenterais de contempler le beau visage de ma petite fille, ou de refaire le monde, avec ceux qui passeraient par là avant qu'il ne se défasse définitivement...

Je respirerais l'air pur du dehors, contemplerais les flammes du feu qui danse dans son foyer de cailloux.

Le matin, je me réveillerais tôt et j'irais me ballader dans la forêt.

Je me régalerais du spectacle des écureuils, j'écouterais les oiseaux et je leur répondrais dans leur language (je parle courement l'oiseau). Avec un peu de chance je verrais une biche avec son petit.

Ca m'est déjà arrivé.

C'est pour ça que je sais comme j'aimerais que ça m'arrive encore.

Je longerais la rivière et tremperais mes pieds dans l'eau claire pour me rafraichir.

Je me ferais belle, je laisserais mes cheveux libres et  mettrai de jolies robes légères.

Comme à Goa où les filles , magnifiques dans leurs robes aux tissus indiens , rivalisaient de beauté pour aller danser.

Tiens d'ailleurs, on danserait et on chanterait.

Au son des djembés et des guitares.

On serait bien, non?

Après tout , je n'ai pas besoin d'attendre la fin du monde pour vivre comme ça.

Mais si vraiment c'était le cas, alors on oublierais les soucis qui parasitent notre vie.

Ca me rapelle un livre de science fiction qui m'avait plu, quand j'étais plus jeune.

Ca commençait par une sorte d'effet miracle qui débarassait soudain le monde de sa violence initial.

Plus d'armes, mais aussi plus de factures ni d'obligation.

Aucun autre intérêt que celui du bien-être commun.

Détruire les habitations sans âme qui isole l'humain à la merci de groupes mal intentionné,,,,et reconstruire de nouveaux endroits communiquants.

Plus d'argent, mais du troc, de l'entraide.

Une utopie? Bien sûr, mais uniquement à cause de ceux qui ne jouent pas le jeux.    

                                                                                                                                                                                                                                                                                 Je veux croire que c'est possible.

Bien sûr, pour ceux qui n'ont jamais rencontré ce style de vie,  il faudrait un temps d'adaptation.

Après tout, ce sont les relations humaines qui mènent le monde, alors autant. qu'elles soient agréables!

Et si l'homme est capable de s'adapter au pire alors il peut se faire au meilleur.

Si chacun fait de son mieux, on devrait déjà y arriver, sans pour autant qu'il ne faille absolument mourir.

Peut-être que cette annonce de fin du monde remuera quelques consciences et comme un effet papillon remontra le niveau de bien être mondial.

Je ne suis pas naïve, je suis consciente des atrocités commisent au nom de la religion par exemple.

Ou les monstres en liberté qui tuent sans remords d'innocentes victimes.

Ils existent parce que l'indifférence existe.

En Afrique ou les gens sont si proches, il n'y a ni psy ni sérials-killers. Ou alors moins qu'ailleurs.

Bon, on s des marabouts et des esprits à contenter. Mais j'y ai remarqué

 comme on s'intéresse aux autres, on discute, on ne laisse pas quelqu'un seul avec son problème.

On est conscient que l'individu se reflête dans la communauté.

Enfin.. on était conscient. La pseudo-suprématie blanche a fait bien des dégâts en 'aventurant là-bas pour piller les ressources naturelles et asservir les peuples.

Pourtant, même si les poules ont été les premières à fuir dans la forêt. c'est  si fortement implanté dans leurs gênes (pas celles des poules, des habitants bien sûr) que malgré la civilisation le reflexe  de s'intéresser aux autres perdure .

Même si clairement il y a d'autres pratiques infiniment cruelles et dépréciables, ce point là de leur société est à copier-coller.

L'indiférence est mon ennemie, je lutterai contre elle de toute mes forces tant que je pourrai.

Par contre, je dois prendre soin de moi avant de prendre soin des autres, ou afin de pouvoir prendre soin des autres.

Rien est plus ridicule que quelqu'un qui fait la leçon à son prochain mais qui n'est pas capable de s'appliquer les théories qu'il préche.

Je progresse dans la photo, j'espère progresser dans "moi" aussi.

01:15 Publié dans histoire vraie | Tags : fin du monde, progrès, humain | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Utopique!!! Mais la Dream Team n'en est pas loin!
:)

Écrit par : Antoinette | 12/12/2012

bien vu Antoinette! :)

Écrit par : Cat | 12/12/2012

bon d'après les derniers calculs, la terre mourrait dans 500millions d'années, c'est un peu plus tôt que ce qui était estimé, mais c'est ainsi , dans 500 millions d'années les océans s'évaporeront sous l'effet de la chaleur du soleil grossissant ^^
le soleil lui a encore quatre milliards et quelque d'années à vivre avant de devenir une naine blanche^^
donc vois tu, tout ce que l'homme a construit sera évaporé; l'inanité de l'humanité devient conséquente quand on remet tout en perspective;
quant à moi, si ça devait arriver demain? rien d'extra , seule la présence de mon mari et de mes fils compterait, le reste n'a aucune importance;
pour la bonté humaine ? utopiste va^^

Écrit par : clara | 12/12/2012

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