Bien à Bienne : Un castor dans la ville

Un castor dans la ville

05/03/2012 | Un castor dans la ville

Aujourd'hui, j'ai vu un énorme castor!! Mais vraiment énorme!! On aurait dit un ours
tellement il était gras. Avec une fourrure épaisse et luisante, mouillée ,qui lui donnait l'air d'un hérisson géant.
J'ai 44 ans et c'est la première fois de ma vie que je vois un castor de si près.
En ville, en plus, le long du quai qui mène au lac, à la hauteur du parc Elfenau.
D'abord, j'ai vu ces deux policiers qui illuminaient curieusement les rebords de la rivière avec leurs lampes torches.
J'ai demandé :
-Il n'y a pas un mort?
Ils ont répondu :
-Non, il y a un castor.
Ils sont bien , nos policiers. C'est dimanche soir et ils sont lé, à deux pour remettre ce gros père castor à l'eau.
Pour ne pas qu'il grimpe plus haut.
Sur la route et se fasse bêtement écraser.
J'imagine l'automobiliste à qui ça arriverais.
Personne ne le croirais!!
-Euh, désolée du retard, chérie, j'ai écrasé un castor..
J'ai bien eu le temps de le voir, mais je n'avais pas mon appareil photo. C'est dommage.
Heureusement qu'il y avait ces deux policiers, sinon, je ne l'aurais pas vu.
Et je suis certaine de ne pas avoir rêvé.
Je sais qu'il y a des castors dans nos rivières, mais pas en ville!!
Il a fini par replonger, encouragé par les policiers.
L'eau coulait fort. Je ne m'y connait pas en castor, pas du tout.
Qu'est-ce qu'il faisait là, tout seul?
Je n'en sais rien.
Je suis marquée.
Après le beau soleil de la journée, voilà qu'il pleut.
Demain sera une longue journée, je vais me reposer.

Suite de mon roman :
Bessie introduit la clé dans son ordinateur.
Elle soupira en pensant à internet.
Le premier jour sans avait été très désagréable.
Et puis, elle c'était remise à lire.
N'importe quoi qui lui tombait sous la main.
Des magazines principalement, mais la encore, elle devait se contenter de ceux qu'elle avait déjà.
Plus rien de nouveau ne sortait.
Elle se demanda comment le monde pouvait encore tourner.
Combien de temps elle pourrait encore user de ses privilèges.
L'idée de se mélanger à la population la répugnait.
Elle jeta le tête du nounours dans une corbeille que personne ne viderais.
Sur l'écran, le message de son père apparu.


Voilà, je suis trop fatiguée pour en écrire davantage. je vais me coucher.. compter les castors et m'endormir :).

01:56 Publié dans histoire vraie | Tags : castor, ville, roman | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Un castor à 4heures du matin en plein centre ville, juste à côté de Payot de Neuchâtel, voici ce qui m'est arrivé il y a 18 ans ...

Il a fallu user de persuasion pour faire venir le sécu, puis ensuite au sécu pour convaincre le garde-chasse que ce n'étaient pas des conneries!

Le pote qui était avec moi n'avait pas plus bu ou fumé que moi et on s'en souvient encore.

Personne n'a voulu nous croire dans notre entourage, ils nous nommes l'équipe des éléphants roses!

Écrit par : namfarang | 05/03/2012

lil y a 18 ans! je ne sais pas combien de temps ça vit un castor? le mien avait l'air très vieux, c'était peur-être "LE" castor suisse baladeur qui n'apparait qu'à de rares privilégiés? en tout cas, moi je te crois! et longue vie aux castors!

Écrit par : Cat | 05/03/2012

chez moi pas de castor, mais des phoques ; c'est joli aussi un phoque,
ils vivent en liberté , tranquilles

Écrit par : clara | 06/03/2012

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