09/03/2012 | Rester en vie

Rester en vie

Il y a de si belles choses dans ce monde qui nous permettent de nous tenir debout.
Mais allez savoir pourquoi,ce sont celles qui nous ennervent qui nous donne parfois la force de continuer.
Moi je suis comme ça, en tout cas.
Alors que je rêve de tranquillité, on dirais que ça n'a pas de fin.
Qu'il faut toujours qu'un problème remplace l'autre.
Je suis à bout de nerf.
Alors, je cherche un sens à tout ça.
J'espère qu'il y en à un.
Je vais faire ma vaisselle.
Ca va me calmer "utile".
Tu sais, Sandra, maintenant , je vais écrire la suite de mon roman. Forcement, il y a un lien avec ce que j'écris, au dessus.
C'est peut-être pour ça que si tu peux essayer de le lire à la suite, je ne sais pas comment ni pourquoi mais peut-être que ça pourrais te
montrer quelque chose. Je ne sais pas quoi non plus, c'est une intuition.
Clara, toi, tu as le don de savoir immédiatement ou je veux en venir. J'ai parfois l'impression que tu me comprends mieux que moi-même.
Ce sont les mystères de l'écriture.
Comment peut-on trouver dans un livre écrit, 1oo ans plus tôt par quelqu'un que vous ne rencontrerez jamais, des paroles qui touchent votre instant présent?
Je n'ai pas le prétention de délivrer des messages ou des réponses.
En tout cas pas consciemment.Mais je sais que parfois, sans le faire vraiment exprès, il y a quelques mots justes qui sortent.
Pour quelqu'un qui les lira au bon moment, ils auront une signification particulière, que lui seul pourra saisir.
Quelque chose qui n'a pas besoin d'être nouveau ou exceptionnel,
mais que l'on reconnait.

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Nadia repartit en sens inverse.
retrouver ses enfants.
Elle était tranquille.
La grande veillait sur les petits.
Sa maison n'était pas si loin du Lieu.
Elle retrouva sans peine sa bicyclette cachée entre deux buissons.
Le chemin était en bon état, contrairement à sa lampe.
Elle roulait lentement, essayant de ne pas laisser la peur l'envahir.
Jean... Elle appréciait sa franchise, c'est ce qu'il lui avait plu tout de suite ,
Mais à quoi sert d'être franc si c'était pour ne rien dire?
Elle regrettait presque d'avoir fait tout ce chemin dans la nuit pour rien.
Bon, elle l'avait vu, mais ils se voyaient souvent.
Autant qu'elle le voulait, tant qu'elle était prête à pédaler une heure pour le rejoindre.
Et cette histoire de puce.
Elle comprenait que pour lui c'était difficile,, mais ce n'était pas si dramatique.
La plupart des gens en portait une, c'était pratique.
Plus besoin de présenter sa carte aux caisses des grands magasins, ou à la banque par exemple.
Quand c'était encore possible.
Elle se demanda si la sienne fonctionnait encore.
Si elle avait réfléchi un peu plus, elle aurais su que oui.
Et elle aurais compris que sans ce minuscule point d’électronique, Jean n'aurait pas su quand la rejoindre
près de la grille.
Mais Nadia n'avait pas ce genre de pensées.

01:43 Publié dans histoire vraie | Tags : vie, rester, debout | Lien permanent | Commentaires (4) | Trackbacks (0) |