08/03/2012 | 8 mars, Sidney et Micheline

Mon salon resplendit. Ma petite fille st partie.
Ce sera la première nuit, depuis.. depuis qu'elle est née, il y a un an, qu'elle passera hors de chez moi.
J'ai le coeur qui se serre.
Mon ménage est fait, aucune petite main sucrée n'a étalé de matière grasse ou collante sur mes divans.
Est-ce que ça me manque?
Ca, non.
Par contre.. vous imaginez bien.. son sourire à 4 dents, ses coups de tête dans mon nez, même sa manière d'arracher mes cheveux (tout en étant totalement imperméable à ma douleur)... oui, elle manque.
Atrocement.
Ma merveille , ma fabuleuse, mon unique au monde.
Heureusement, demain, c'est son anniversaire et je vais déjà la revoir.
Et puis, avec un peu de chance, sa mère aura des choses à faire.
J'ai presque rêvé la garder avec moi. Supplier ses parents de me la laisser.. mais il ne faut pas exagérer, j'ai dit presque.
Parce que j'ai ma vie à faire.
Et ce soir, quand j'ai pris mon appareil photo, sans stress, pour me promener, sans devoir tout arrêter pour porter un bébé qui pleure chaque fois que je la repose dans sa poussette...j'ai apprécié.
Ma gnapette à robette.
Ma charmante.
Ma beautyful princesse.
Mon amour pour toujours.
Ma numéro une.
J'ai dit demain , mais demain c'est déjà cette nuit.
Le 8 mars, journée de la femme et naissance de Sidney, il y a un an.
Journée de la femme, j'en profite pour fustiger le malotru qui à agresser notre Micheline Calmy-Rei nationale.
C'est nul, juste nul. Si au moins c'eut été un vrai entartage!
Car l'entartage , même lui, à des règles : il doit être fait sans violence, ni haine, mais vous l'avez vu comme moi, cette vidéo (tiens, qui l'a pris au fait cette vidéo?).
Elle se penche, comme pour mieux se préoccuper des soucis de cet homm..non, ça n'est ps un homme ça, même pas un nain de jardin, un lâche, oui, un con même.
Elle se penche donc,elle  qui se tient toujours si droite, elle est si droite, pour mieux écouter les énormités-prétextes que lui débite ce.. (ah! retenez-moi!) qui l'accuse d'avoir violé je ne sais quoi.
Je ne sais quoi, parce que le geste violent qui à suivi a relégué le message aux oubliettes (excellent endroit pour y caser l'individu dont je parle).
Ce n'est pas une tarte qu'il lui a mis dans la figure, mais quasiment son poing, enfin, sa main ouverte, mais si violemment appliqué sur le visage de la dame ,qu'il aurait pu lui briser le nez.
Il ne l'a pas fait, la mince couche de pâte et de mousse à raser a  réparti le choc , mais le geste est barbare, injustifié et injustifiable.
Je n'ai pas besoin de savoir qui est cet individu répugnant, je le connais déjà, lui et ceux de son espèce : les frustrés en mal de reconnaissance, sans talent, sans créativité, sans courage.
L'intelligence est du côté de Micheline, qui ne portant pas plainte, ne fera pas de publicité  au malotru.
Malotru sans gloire.
Petit sous-être insignifiant qui n'a même pas l'excuse de la jeunesse.
D'ailleurs, je suis prête à parier qu'aucun jeune n'aurais le besoin de se faire remarquer aussi stupidement.
Alors, je dois lui reconnaitre un point positif à ce résidu de peu d'humanité : il a mis tout le monde d'accord.
Même les adversaires politique de Madame Calmy-Rey ont l'air sincères quand ils réprouvent publiquement cet acte.
Elle n'en ressort que grandie, notre Micheline.
Moi , je l'aimais bien avant, je l'aime encore plus.
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Dans la luxueuse suite de son hôtel L.H.S (Luxe Hyper-Sécurisé),
Bessie prenait son troisième bain de la journée.
Son statut de privilégiée ne l'a mettait pas à l'abri ni de l'ennui, ni de la solitude.
Elle avait bien essayé de sympathiser avec les autres résidents de l'hôtel.
Mais elle ne se sentait que peu d'affinités avec ces femmes étrangères, aux multiples enfants,
dont le principal occupation était de persécuter le personnel qui voulait bien rester à disposition.
Les chandelles parfumées au vétiver et au jasmin répandaient leur senteur divine dans la salle de bain.
Elle en avait bordé l'immense baignoire en forme de coquillage.
Ce qui pour d'autres , eut été une petite folie, vu la qualité et le prix des bougies en question.
De temps à autre, elle rajoutait du parfum qu'elle prélevait au hasard de ses envies
dans sa collection de créations originales contenues dans d'impressionnants flacons de cristal.
Elle aimait que les liquides aux ambrures dorées se déposent lourdement sur la mousse et l'emporte
vers le fond en laissant des sillages huileux.
Les miroirs tout autour lui renvoyaient l'image d'une belle jeune femme au visage noble, aux cheveux relevés en chignon
d'où s'échapaient quelques mèches folles.
Pauvre papa, se dit-elle.. Elle aurait aimé partager un peu du soucis qu'elle se faisait à son sujet.
Elle avait de quoi s'inquiêter.
Vu le contenu de son dernier message.
Alarmant.
Très.
Tout autre aurait paniqué.
Pas Bessie

06:41 Publié dans histoire vraie | Tags : sidney, 8 mars, micheline, entartage | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |