10/03/2012 | Photo-thérapie

Photo-thérapie
A ne pas confondre avec la photothérapie, ou luminothérapie. la thérapie par la lumière.
Non, là, je parle d'un truc assez nouveau, la thérapie par la photo.
Ca existe depuis quelques temps, difficile à préciser, mais de plus en plus de gens y ont recours, plus ou moins consciement.
Je ne parle pas non plus de faire des photos.
-Bon, on se fiche de savoir de quoi tu ne parles pas! Vas-y!
Toujours aussi impatient! Je parle de se faire prendre en photo pour aller mieux.
-Ah ouais? et ça marche?
Oui.
Très bien même. Ca permets de se trouver beau. D'avoir une image positive de soi.
Ca permet de rêver un peu.
Tiens, par exemple, je suis vraiment contente de cette photo. C'est un ami de mon fils, qui déprimait sec.
Après un choc psychologique important, il tournait en rond, avec un blocage d'énergie assez important, lui aussi.
Bon, je ne suis pas spécialiste, mais je raconte ce que j'ai vécu.
C'était son ressenti, une plaque sur le plexus solaire, qui l'oppressait, l'empêchait de respirer.
Peut-être une sorte de crise d'angoisse.
Mais il était chez moi quand c'est arrivé.
Alors, nous avons parlé. Moi comme une mère à son fils.
Et puis, j'avais pris des photos de lui, peu avant.
Des photos sans prétentions, juste pour s'amuser de l'effet du masque. 
Alors, je me suis amusée, et magie de la retouche, arrive ce résultat surprenant.
Comme une image issue d'un film.
Magie de la retouche et magie de l'image.
On se fait son propre scénario.
Si j'étais photo-thérapeute, que cette activité existe ou pas, je commencerais
par discuter avec mon patient, pour me renseigner sur ses gouts en matière de photo.
Noir et blanc? couleur? style ancien sépia ?
Et ensuite, je m'appliquerais à trouver le bon angle,
Le bon instant.
Celui ou la personne délivre un peu d'elle-même.
Ce n'est pas évident.
Tant les gens posent, sont sur leurs gardes.
Ils y a ceux qui bougent aussi.
Ceux qui grimacent.
Dès que l'objectif se pointe sur eux, ils deviennent quelqu'un d'autre.
Prennent un air.
Pincé, pas naturel.
Quoi que dise le proverbe, cahsser le naturel (ce qui est déjà une tache ardue) il ne revient pas au galop.
La j'ai du m'ennerver un peu, pour qu'il arrête de fixer l'objectif, déjà.
Arrête de penser, ensuite.
Me fasse confiance, quoi!
Alors, si j'ai de la chance, j'arrive à les distraire, à les faire rire, pour qu'ils laissent tomber cet air préfabriqué.
Et finalement, avec mon programme, j'enlève une imperfection par-ci , je rajoute un peu de clarté par là.....
Dans le cas de ce jeune homme, il a adoré...
Et du coup, ça va mieux.

L'autre jour, j'ai pris une photo de Momo, un petit chien que j'aime bien. Il a l'air un peustressé.. peut-être que je devrais lui montrer sa photo? :)

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Lorsque Rose se réveilla, la nuit était tombé.
Une lune immense décorait le ciel.


Elle rassembla ses affaires, mais ne retrouva pas le mince rouleau de papier.
Patiement, délicatement , elle tâtona tout autour de la chaise longue.
Jusqu'à ce qu'elle sente la texture du papier à cigarette de François.Elle le serra,
comme un trophée.
Dans l'obscurité deux yeux brillants observaient chacun de ses mouvements.
Elle s'en rendit compte.

13:32 Publié dans histoire vraie | Tags : photo.thérapie, bien | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |