Bien à Bienne : Quand tout est clair...

Quand tout est clair...

12/10/2012 | Quand tout est clair...

Ou presque, l'esprit est à l'aise, reposé.

Comme lorsque je  pose une chaise, au milieu du gazon, devant le Lago Lodge, et que Nat et moi regardons Sidney partir à la rencontre d'une autre petite fille.

Ou quand je regarde cette photo d'Isa qui représente tellement bien ce qu'elle est.

Quand je pense au coeur de Clémentine.

A l'énergie de ma soeur, à sa détermination.

A ma fille qui malgré les épreuves ou à cause d'elles est devenue si courageuse.

Si je pouvais avoir toutes ces qualités, tout le temps, ma vie ne serait que bonheur.

Dire la vérité me semble être un paramètre indispensable pour se sentir bien.

Mentir aux autres c'est s'abimer sans le vouloir.

Je suis un peu triste quand je pense au gaspillage que les mensonges peuvent engendrer.

Je ne sais pas ce qu'il faut faire quand j'entends quelqu'un se mentir de manière si flagrante que tout son raisonement s'écroulerait, si je le réctifiais en intégrant la vérité.

Je me souviens, il y a quelques années, j'ai rendu visite à un ami.

Il n'étais pas seul, mais je me sentais à l'aise, alors j'ai parlé.

Jusqu'à ce que l'inconnu présent se permette une toute petite phrase.

Quelques mots tout simples, mais surtout très vrais.

Ils me sont entré dans le coeur, comme une balle.

Il avait touché juste.

Tout ce que je disait, sur ma vie et ce que j'en faisais s'est écroulé comme un château de carte.

Un coup de batte sur ma tête qui m'a fait prendre conscience que je devais m'en aller.

Je suis donc partie.

Très fâchée, dans l'instant : je lui en ai beaucoup voulu.

Avec le temps et la réflexion, je me dis qu'il avait raison.

Si il avait usé de délicatesse, je ne l'aurais peut-être pas écouté.

Il à rectifié ma vérité, parce que c'était évident que je  mentais.

Ma vie n'était pas si belle.

En fait c'était une vraie catastrophe.

Ce qu'il ne savait pas, c'est que j'avais prévu de partir, très loin, le lendemain matin.

Je coyais vivre une aventure palpitante de plus.

La vérité est que je m'enfuyais pour échapper au désastre de mon existence.

Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui?

Je souffre beaucoup moins.

Mais pourquoi?

Parce que le temps à passé?

Parce que j'ai trouvé mon chemin?

Ou alors, tout simplement, parce que j'a arrêté de mentir?

Petites exagérations ou grandes tromperies, hypocrisie, dissimulation..

On ment parfois par habitude, pour se rendre intéressant.

On ment pour ne pas faire souffrir.

Mais le mensonge est comme une gaine pour comprimer la graisse :elle ne l'enlève pas, elle la déplace.

Elle le réparti pour la rendre acceptable.

Jusqu'au moment ou on est obligé de l'enlever.

Et là, tout ce qu'on à réussi à cacher semble plus énorme encore.

Je ne dis pas que je suis capable ni même qu'il est souhaitable d'être à 100% honnête tout le temps.

Essayez! et vous verrez...

La différence maintenant c'est que je n'ai plus ce besoin effréné de me rendre intéressante.

Depuis quand?

Depuis que je me connais mieux?

Arrêter de mentir peut faire apparaitre des qualités innatendues.

Comme le courage par exemple.

Dans le sens : certains épisodes de   mon passé ne sont pas glorieux mais j'ai tout affronté.

Finalement ce n'est pas tant ce qui se passe qui importe.

Mais davantage ce qu'on en retire.

16:50 Publié dans histoire vraie | Tags : vérité, mensonges | Lien permanent | Commentaires (2) |

Commentaires

je suis tout à fait d'accord,
le plus important c'est ce que l'on retire des épreuves;
chaque étape doit nous faire avancer

Écrit par : clara | 12/10/2012

:)

Écrit par : Cat | 12/10/2012

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