Bien à Bienne : Femmes, je nous aime

Femmes, je nous aime

11/10/2012 | Femmes, je nous aime

C'est relativement récent, cet intérêt que je nous porte, à nous, les femmes.

Intérêt tout spirituel, faut-il le préciser?

En fait non, ce n'est pas nouveau, quand j'y réfléchi, j'ai toujours éprouvé de l'admiration pour les femmes.

Ensuite, ça c'est gâté , vers l'adolescence.

Une jalousie.

Stupide.

Irraisonée.

Que je soie seule ou en couple ça n'y changeait rien, je jalousais toutes les autres femmes.

Soit elles étaient plus belles soit plus intelligentes.

Et si par hasard j'en découvrais qui n'étaient ni gâtée par la nature, ni spécialement réveillée du cerveau, alors, je m'en moquais.

Pouvais-je être bête!

Ca m'a passé.

Pas la bêtise, ça je craint que ça ne soie trop profondement enraciné, mais heureusement ces dernières années monregard sur mes semblables à profondement évolué.

Comme tout commence par soi-même, j'ai réussi à enfin me regarder sans lunettes déformantes.

Et j'ai aimé ce que je voyais.

Une vraie femme, avec des vergetures en forme de soleil sur le ventre et les seins.

J'aime pas le mot "poitrine",

Ca fait "pièce de viande", poitrine de veau ou de dinde...

Je n'aime pas non plus tout les autres mots qu'on utilise pour nommer ce qui nous différencie des hommes.

Enfin bref, ce n'est pas le sujet.

Ce que j'ai aimé dans mon esprit c'est sa vivacité, sa mémoire, ses facultés d'analyse et son intuition.

J'ai découvert par hasard une faculté particulière.

Je ne sais pas comment l'appeler.

Tout vient d'une erreur de base :

Quand j'étais amoureuse, je parais le sujet de mes émotions de toutes sortes de qualité.

Et de pouvoir en profiter faisait mon bonheur, croyais-je.

Curieusement, lorsque l'histoire se terminait, il ne me restait rien.

Parfois jusqu'à ne plus avoir envie de respirer.

J'ai compris pourquoi.

En fait, ce que je voyais, c'était mes propres qualités  que je transposais sur des individus qui ne le méritait pas toujours.

Du coup, logiquement, avec le départ de l'élément masculin sus-nommé, s'envolait aussi toutes ces belles dispositions.

Jusqu'au jour ou j'ai ouvert les yeux et rendu à moi-même ce qui n'appartenait pas à César.

Tout le monde sait que les grands dirigeants ne sont pas mieux que les autres.. mais il en reste encore pour croire le contraire.

C'est exactement ce qui m'arrivais..

Le plus intéressant dans cette histoire, c'est que ce regard tout neuf, c'est aussi celui que je pose sur les gens que je photographie.

Ma petite fille adore la canson de Beyoncé.

Im a single Lady (tu parles).

Du coup j'ai voulu connaitre la signification des paroles.

C'est un peu décevant..

Mais surtout ça propage l'idée qu'il faut un homme pour nous rendre heureuse.

Grave erreur.

On peut être heureuse avec, mais en aucun cas l'homme n'a le pouvoir d'influer sur notre capacité au bonheur.

Ca vient de nous et de nous seules.

Après, on partage ou pas, c'est selon.

Moi, j'ai décidé de partager.

En fait, je ne fait même pas exprès, c'est dans ma nature.

J'en ai besoin même, sinon, j'explose.

Impossible de garder toutes cette admiration pour moi.

Alors je m'exprime : j'écris, je fais des photos, je parle.

Ensuite, on prends ou on ne prends pas : la distribution n'est pas automatique.

Il faut mettre une pièce de confiance, une autre d'ouverture d'esprit et ne pas s'attendre à ce que l'appareil rende la monnaie.

04:52 Publié dans histoire vraie | Tags : femme, aime, photos | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

en fait tu mettais un visage sur ton idéal

Écrit par : clara | 12/10/2012

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