Bien à Bienne : Le combat commence

Le combat commence

11/01/2012 | Le combat commence

Gina est morte.
Ce n'étais pas ma copine.
Mais voilà,elle étais sur mon chemin.
Avec ma certitude au sujet du hasard, je crois que son esprit est un peu avec moi.
Je ne me souviens pas des dernières paroles qu'elle m'avait adressé.
Cette après-midi, elle disait encore qu'elle n'avait pas de famille, mais pas à moi.
Elle n'étais pas vielle, ni malade à ce que je sache.
Chaque jour, elle venait s'installer sur le même banc, dans le même restaurant.
elle y passait toute la journée.
Je ne la connaissait pas, je vous dis, alors pourquoi ça me touche, comme ça?
Elle à fait un arrêt cardiaque.
Je pense à elle, et je sens qu'elle est là.
Qu'elle me protège un peu.
C'est une conviction que j'ai.
Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de chance, de ne pas perdre trop de monde.
Le premier qui est parti, c'était mon papa.
Et c'est là que j'ai su.
Qu'il n'étais pas si loin.
Il suffisait d'y penser pour sentir sa présence.
Mais rien d'effrayant.
Au contraire.
Débarrassé des souffrances terrestres, nos disparus physiquement, sont plus présents que jamais, quand on y pense.
C'est mon autre certitude.
Ce sont nos pensées qui nous relient.
En pensant, on leur permet de continuer à exister.
Et là, ils peuvent faire quelque chose pour nous.
Sans calculs aucun.
Juste avec de la sincérité.
Ca rejoint ce que je disais hier.
Sur notre influence inconsciente.
Nos pensées sont tellement plus fortes et plus importantes qu'on le croit.
Je ne sais pas bien comment le dire, comme si nos pensées les illuminaient.
Et que cette lumière nous atteindrais aussi, par ricochet.
Et si personne ne pense à eux, alors, ils s'éteignent.. fin de l'histoire...
Je revois son visage.
Soignée, toujours.
Sur mon ordinateur, je cherche en vain la touche "Stefen Hawking".
Celle qui m'expliquerait le fonctionnement de l'univers
Aujourd'hui était féminin.
Solidairement féminin.
J'ai appelé "au secours" et j'ai été entendue.
J'ai reçu le conseil dont j'avais besoin, mais plus que ça.
Simplement d'entendre une voix, vivante celle là, de quelqu'un qui vous comprends, compatit et conseille, ç'est bien.
J'aimerais qu'on arrête de dire que les femmes ne sont pas solidaires.
C'est faux.
Peut-être même que nous nous comprenons encore mieux entre nous, que les hommes.
Nous ne sommes pas si compliquées non plus.
Quand on veut bien se regarder, faire un geste, ou une pensée.
Vous la voyez cette image du père qui farfouille dans sa voiture tandis que la mère s'éloigne en tenant son enfant par la main?
C'est toute l'histoire.
J'ai du travail demain, je vais devoir me défendre, et j'aurais besoin de toute l'aide qu'on pourra m'apporter.
A commencer par l'office du logement.
Je sais, ça parait fou, mais "il" à dépassé les bornes, aujourd'hui.
L'espèce de ..screugneugneu qui me sert de "locateur", loueur..on va dire.
Il est venu me menaçer de couper le chauffage et de me virer, alors qu'il est lui-même complêtement en tort.
Il oublie que j'ai des droits.
Et ça commence très mal.
Déjà, il a encaissé deux fois le loyer du premier mois et depuis deux ans que je suis là, il ne m'a jamais remboursée.
Ensuite, il me réclame des frais de chauffage hallucinants qui ne correspondent qu'à son propre garage..
Mais surtout, c'est très bête de sa part d'avoir tenté de me faire croire qu'il était le propriétaire.
De m'avoir interdit de communiquer avec celui qui l'est vraiment.
Interdit.. vous avez bien lu.
c'est là que je m'étouffe ..gentiment, de rire..
Il ne sait pas qu'en Suisse, on a pas le droit de réaliser un bénéfice sur une sous-location...
J'ai hâte de savoir de combien il m'arnaque!
Parce que là, ça devient vraiment trop.
Il sait que nous avons un bébé, il sait qu'il manque des vitres, il sait que j'ai 13 degrès dans mon appart parce qu'il coupe déjà, en toute illégalité, le chauffage toutes les nuits.
Il sait encore que pour faire des économies, il fait réaliser des travaux d'éléctricité par un de ses copains
Bilan, 1 mois sans courant ni eaux chaudes..et des flammes qui sortent par la prise..
Oui oui.. c'est possible, et j'ai des preuves.
Il oublie juste un léger détail, il n'est pas le propriétaire. Et du coup, il n'a pas le droit non plus d'entrer chez moi par la terrasse.
Ca va fighter.
Mais en attendant, je suis tout sourire,comme ça, quand le coup tombera, ça n'en sera que plus délicieux.
Demain, je vais à l'office du logement et maintenant je vais m'inscrire à l'A.S.L.O.C.A ça doit pouvoir se faire par internet.
Je me marre.
Mais j'ai surtout pas envie de partir!
Bon, je vais préparer ma petite liste... pensez à moi!
Le combat commence.
Et je suis folle de rage.
Maintenant, la toux s'est installée. Quand il est venu me menacer cet après-midi, j'ai failli avoir des problèmes avec mon coeur.
Et là, encore une nuit à passer au salon avec ma fille et bébé. obligée toutes les trois à dormir, mal, sur le canapé, tellement nos chambres sont froides.
Je suis à bout physiquement, heureusement que je garde le moral. Mais là, je vais me battre.

Ah oui, juste pour dire, le coucher de soleil était encore une fois royal, sur le lac de Bienne.










































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Gina est morte.
Ce n'étais pas ma copine.
Mais voilà,elle étais sur mon chemin.
Avec ma certitude au sujet du hasard, je crois que son esprit est un peu avec moi.
Je ne me souviens pas des dernières paroles qu'elle m'avait adressé.
Cette après-midi, elle disait encore qu'elle n'avait pas de famille, mais pas à moi.
Elle n'étais pas vielle, ni malade à ce que je sache.
Chaque jour, elle venait s'installer sur le même banc, dans le même restaurant.
elle y passait toute la journée.
Je ne la connaissait pas, je vous dis, alors pourquoi ça me touche, comme ça?
Elle à fait un arrêt cardiaque.
Je pense à elle, et je sens qu'elle est là.
Qu'elle me protège un peu.
C'est une conviction que j'ai.
Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de chance, de ne pas perdre trop de monde.
Le premier qui est parti, c'était mon papa.
Et c'est là que j'ai su.
Qu'il n'étais pas si loin.
Il suffisait d'y penser pour sentir sa présence.
Mais rien d'effrayant.
Au contraire.
Débarrassé des souffrances terrestres, nos disparus physiquement, sont plus présents que jamais, quand on y pense.
C'est mon autre certitude.
Ce sont nos pensées qui nous relient.
En pensant, on leur permet de continuer à exister.
Et là, ils peuvent faire quelque chose pour nous.
Sans calculs aucun.
Juste avec de la sincérité.
Ca rejoint ce que je disais hier.
Sur notre influence inconsciente.
Nos pensées sont tellement plus fortes et plus importantes qu'on le croit.
Je ne sais pas bien comment le dire, comme si nos pensées les illuminaient.
Et que cette lumière nous atteindrais aussi, par ricochet.
Et si personne ne pense à eux, alors, ils s'éteignent.. fin de l'histoire...
Je revois son visage.
Soignée, toujours.
Sur mon ordinateur, je cherche en vain la touche "Stefen Hawking".
Celle qui m'expliquerait le fonctionnement de l'univers
Aujourd'hui était féminin.
Solidairement féminin.
J'ai appelé "au secours" et j'ai été entendue.
J'ai reçu le conseil dont j'avais besoin, mais plus que ça.
Simplement d'entendre une voix, vivante celle là, de quelqu'un qui vous comprends, compatit et conseille, ç'est bien.
J'aimerais qu'on arrête de dire que les femmes ne sont pas solidaires.
C'est faux.
Peut-être même que nous nous comprenons encore mieux entre nous, que les hommes.
Nous ne sommes pas si compliquées non plus.
Quand on veut bien se regarder, faire un geste, ou une pensée.
Vous la voyez cette image du père qui farfouille dans sa voiture tandis que la mère s'éloigne en tenant son enfant par la main?
C'est toute l'histoire.
J'ai du travail demain, je vais devoir me défendre, et j'aurais besoin de toute l'aide qu'on pourra m'apporter.
A commencer par l'office du logement.
Je sais, ça parait fou, mais "il" à dépassé les bornes, aujourd'hui.
L'espèce de ..screugneugneu qui me sert de "locateur", loueur..on va dire.
Il est venu me menaçer de couper le chauffage et de me virer, alors qu'il est lui-même complêtement en tort.
Il oublie que j'ai des droits.
Et ça commence très mal.
Déjà, il a encaissé deux fois le loyer du premier mois et depuis deux ans que je suis là, il ne m'a jamais remboursée.
Ensuite, il me réclame des frais de chauffage hallucinants qui ne correspondent qu'à son propre garage..
Mais surtout, c'est très bête de sa part d'avoir tenté de me faire croire qu'il était le propriétaire.
De m'avoir interdit de communiquer avec celui qui l'est vraiment.
Interdit.. vous avez bien lu.
c'est là que je m'étouffe ..gentiment, de rire..
Il ne sait pas qu'en Suisse, on a pas le droit de réaliser un bénéfice sur une sous-location...
J'ai hâte de savoir de combien il m'arnaque!
Parce que là, ça devient vraiment trop.
Il sait que nous avons un bébé, il sait qu'il manque des vitres, il sait que j'ai 13 degrès dans mon appart parce qu'il coupe déjà, en toute illégalité, le chauffage toutes les nuits.
Il sait encore que pour faire des économies, il fait réaliser des travaux d'éléctricité par un de ses copains
Bilan, 1 mois sans courant ni eaux chaudes..et des flammes qui sortent par la prise..
Oui oui.. c'est possible, et j'ai des preuves.
Il oublie juste un léger détail, il n'est pas le propriétaire. Et du coup, il n'a pas le droit non plus d'entrer chez moi par la terrasse.
Ca va fighter.
Mais en attendant, je suis tout sourire,comme ça, quand le coup tombera, ça n'en sera que plus délicieux.
Demain, je vais à l'office du logement et maintenant je vais m'inscrire à l'A.S.L.O.C.A ça doit pouvoir se faire par internet.
Je me marre.
Mais j'ai surtout pas envie de partir!
Bon, je vais préparer ma petite liste... pensez à moi!
Le combat commence.
Et je suis folle de rage.
Maintenant, la toux s'est installée. Quand il est venu me menacer cet après-midi, j'ai failli avoir des problèmes avec mon coeur.
Et là, encore une nuit à passer au salon avec ma fille et bébé. obligée toutes les trois à dormir, mal, sur le canapé, tellement nos chambres sont froides.
Je suis à bout physiquement, heureusement que je garde le moral. Mais là, je vais me battre.

Ah oui, juste pour dire, le coucher de soleil était encore une fois royal, sur le lac de Bienne.










































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Gina est morte.
Ce n'étais pas ma copine.
Mais voilà,elle étais sur mon chemin.
Avec ma certitude au sujet du hasard, je crois que son esprit est un peu avec moi.
Je ne me souviens pas des dernières paroles qu'elle m'avait adressé.
Cette après-midi, elle disait encore qu'elle n'avait pas de famille, mais pas à moi.
Elle n'étais pas vielle, ni malade à ce que je sache.
Chaque jour, elle venait s'installer sur le même banc, dans le même restaurant.
elle y passait toute la journée.
Je ne la connaissait pas, je vous dis, alors pourquoi ça me touche, comme ça?
Elle à fait un arrêt cardiaque.
Je pense à elle, et je sens qu'elle est là.
Qu'elle me protège un peu.
C'est une conviction que j'ai.
Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de chance, de ne pas perdre trop de monde.
Le premier qui est parti, c'était mon papa.
Et c'est là que j'ai su.
Qu'il n'étais pas si loin.
Il suffisait d'y penser pour sentir sa présence.
Mais rien d'effrayant.
Au contraire.
Débarrassé des souffrances terrestres, nos disparus physiquement, sont plus présents que jamais, quand on y pense.
C'est mon autre certitude.
Ce sont nos pensées qui nous relient.
En pensant, on leur permet de continuer à exister.
Et là, ils peuvent faire quelque chose pour nous.
Sans calculs aucun.
Juste avec de la sincérité.
Ca rejoint ce que je disais hier.
Sur notre influence inconsciente.
Nos pensées sont tellement plus fortes et plus importantes qu'on le croit.
Je ne sais pas bien comment le dire, comme si nos pensées les illuminaient.
Et que cette lumière nous atteindrais aussi, par ricochet.
Et si personne ne pense à eux, alors, ils s'éteignent.. fin de l'histoire...
Je revois son visage.
Soignée, toujours.
Sur mon ordinateur, je cherche en vain la touche "Stefen Hawking".
Celle qui m'expliquerait le fonctionnement de l'univers
Aujourd'hui était féminin.
Solidairement féminin.
J'ai appelé "au secours" et j'ai été entendue.
J'ai reçu le conseil dont j'avais besoin, mais plus que ça.
Simplement d'entendre une voix, vivante celle là, de quelqu'un qui vous comprends, compatit et conseille, ç'est bien.
J'aimerais qu'on arrête de dire que les femmes ne sont pas solidaires.
C'est faux.
Peut-être même que nous nous comprenons encore mieux entre nous, que les hommes.
Nous ne sommes pas si compliquées non plus.
Quand on veut bien se regarder, faire un geste, ou une pensée.
Vous la voyez cette image du père qui farfouille dans sa voiture tandis que la mère s'éloigne en tenant son enfant par la main?
C'est toute l'histoire.
J'ai du travail demain, je vais devoir me défendre, et j'aurais besoin de toute l'aide qu'on pourra m'apporter.
A commencer par l'office du logement.
Je sais, ça parait fou, mais "il" à dépassé les bornes, aujourd'hui.
L'espèce de ..screugneugneu qui me sert de "locateur", loueur..on va dire.
Il est venu me menaçer de couper le chauffage et de me virer, alors qu'il est lui-même complêtement en tort.
Il oublie que j'ai des droits.
Et ça commence très mal.
Déjà, il a encaissé deux fois le loyer du premier mois et depuis deux ans que je suis là, il ne m'a jamais remboursée.
Ensuite, il me réclame des frais de chauffage hallucinants qui ne correspondent qu'à son propre garage..
Mais surtout, c'est très bête de sa part d'avoir tenté de me faire croire qu'il était le propriétaire.
De m'avoir interdit de communiquer avec celui qui l'est vraiment.
Interdit.. vous avez bien lu.
c'est là que je m'étouffe ..gentiment, de rire..
Il ne sait pas qu'en Suisse, on a pas le droit de réaliser un bénéfice sur une sous-location...
J'ai hâte de savoir de combien il m'arnaque!
Parce que là, ça devient vraiment trop.
Il sait que nous avons un bébé, il sait qu'il manque des vitres, il sait que j'ai 13 degrès dans mon appart parce qu'il coupe déjà, en toute illégalité, le chauffage toutes les nuits.
Il sait encore que pour faire des économies, il fait réaliser des travaux d'éléctricité par un de ses copains
Bilan, 1 mois sans courant ni eaux chaudes..et des flammes qui sortent par la prise..
Oui oui.. c'est possible, et j'ai des preuves.
Il oublie juste un léger détail, il n'est pas le propriétaire. Et du coup, il n'a pas le droit non plus d'entrer chez moi par la terrasse.
Ca va fighter.
Mais en attendant, je suis tout sourire,comme ça, quand le coup tombera, ça n'en sera que plus délicieux.
Demain, je vais à l'office du logement et maintenant je vais m'inscrire à l'A.S.L.O.C.A ça doit pouvoir se faire par internet.
Je me marre.
Mais j'ai surtout pas envie de partir!
Bon, je vais préparer ma petite liste... pensez à moi!
Le combat commence.
Et je suis folle de rage.
Maintenant, la toux s'est installée. Quand il est venu me menacer cet après-midi, j'ai failli avoir des problèmes avec mon coeur.
Et là, encore une nuit à passer au salon avec ma fille et bébé. obligée toutes les trois à dormir, mal, sur le canapé, tellement nos chambres sont froides.
Je suis à bout physiquement, heureusement que je garde le moral. Mais là, je vais me battre.

Ah oui, juste pour dire, le coucher de soleil était encore une fois royal, sur le lac de Bienne.















































03:55 Publié dans histoire vraie | Tags : sous-locataire, arnaqueur, pensées | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

oh oui bats toi, reste calme , respire un grand coup et dis tout ce que tu as à dire!
je pense très fort à toi

Écrit par : clara | 11/01/2012

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