Bien à Bienne : La Cabane à Oiseaux chap.24

La Cabane à Oiseaux  chap.24

31/05/2010 | La Cabane à Oiseaux chap.24

La Cabane à Oiseaux  chap.24

Zargall et Zargalette n'en faisaient qu'à leur tête.
Punis, exilés au milieu de la forêt pour avoir lesé une fée en volant sa baguette...
C'était déjà beaucoup.
Au lieu de se rendre à l'endroit prévu, la pierre aux Sarrazins, ils dégottèrent une petite cabane dans les arbres.

Très vite, ils s'organisèrent pour se faire respecter par les habitants des bois.
Les écureuils les fournissaient en noisettes, les oiseaux en mûres et framboises.
En outre, la maisonette abritant le matériel des bûcherons possédaient l'eau courante, et même une petite fontaine ou ils pouvaient se baigner.
C'était presque des vacances.

Mais Gurduline leur manquait.
Avec l'aide d'Hercule, elle aurait pu facilement leur rendre  visite.
Les jours passaient.. et personne ne venait.
Le jumeaux s'interrogeaient.
- Tu crois qu'elle nous as oublié? disait Zargall
- Tu rigoles? Gurdy est notre amie, c'est pas du tout son genre!! répondait sa soeur.
Et ils en arrivaient toujours, ensemble, à cette conclusion:
- Il a du lui arriver quelque chose!!!

Ils s'apprêtaient à regagner leur cabane, quand le soleil disparu, masqué par une ombre imposante.
Hercule.
Tout seul.

- Salut Hercule!
...ils comprirent qu'un drame s'était produit, le garçon qui se sentait toujours coupable, ne dit pas un mot.
Il fouilla dans ses poches de jeans et sorti une minuscule enveloppe, comparée à ses mains humaines.
- Gurduline!! s'écrirent les jumeaux.
Effectivement , lorsqu'il vint s'enquérir de la gnomette, ce matin là, Hercule appris par maman Gurdula qu'elle allait mieux.
Elle ne pouvait encore quitter son lit, mais elle avait écrit deux lettres. Une pour lui et une pour les jumeaux.
Bien sûr, vu sa taille, Hercule ne pouvait entrer dans le terrier. Il chargea Gurdula de remettre à son amie, quelques cerises et un petit bouquet de marguerites.
La lettre qui lui était destinée fit rouler de grosses larmes sur les joues d'Hercule.
Gurduline le remerciait de l'avoir sauvée.

Zargall ouvrit l'enveloppe ou était dessiné deux coeurs et un soleil.
"Mes chers amis,
Je suis désolée de ne pas pouvoir vous rendre visite.
Comment vous dire?
D'abord, j'espère que vous allez bien.
Moi ça va.
J'aimerais que vous ne soyez pas inquiêts.
Je suis forte.
J'ai enfin reçu la Troisième Marque.
C'est le moment, depuis le temps que je l'attendais!
(brave Gurduline qui tentait de plaisanter)
Comme elle est cachée dans mon coeur, on ne la voit pas.
Mais elle est bien là.
D'après Varleaux, le Jugement aura lieu bientôt.
Vous me manquez énormement.
Je vous aime très fort
Votre Gurduline"

Les jumeaux ne prononcèrent pas une seule parole.
Hercule les installa sur sur ses épaules.
Et ils s'en allèrent, sans un regard pour la cabane à oiseaux.

01:39 Publié dans conte | Tags : cabane, oiseaux, hercule, lettre, conte, bienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

ton histoire est bien poignante

Écrit par : clara1 | 01/06/2010

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