Bien à Bienne : L'Art répare

L'Art répare

26/01/2012 | L'Art répare

L'art répare.
Malgré une forme douteuse, je suis plutôt contente de moi, ce matin.
Juste pour une photo pas mal retouchée qui me donne l'inspiration.
C'est un endroit qui existe vraiment.
La grnouille est en pierre et sert de fontaine pour maintenir le niveau d'eau du bassin.
Des poissons gigantesques y nagent en toute quiétude.
C'est le parc de l'elfenau.
Un endroit magique mais réel, créé de toutes pièces pour prolonger le domaine de la maison fabuleuse qui porte le même nom.
Déjà, ce no, Elfenau, me fait rêver depuis toute petite.
Ce côté inaccessible, bordée de rivière, la bâtisse n'est joingnable que par les ponts.
Ensuite encore, il y a les grillages.
Le point noir, cet épouvantable "chez Pablo" digne d'une pizzeria, affiché en métal galvanisé doré du pire effet.
Et la police d'écriture, style...absence de style, qui renforce encore le ôté : marguerita à 10 balles.
C'est scandaleux de dénaturer un édifice de pareille façon. De maquer à tel point de gout, quand on a la chance d'avoir hérité d'une maison aussi remarquable.
Et puis, entendons nous bien, j'adore l'Italie, les italiens et les pizzerias, mais là.. c'est presque de la publicité mensongère.
Puisque l'Elfenau n'est pas un restaurant et n'a de rapport avec la grande botte que lointain et inconnus de moi.
Mais le pire est à venir.
A l'intérieur, ça fait aussi hotel-chambre d'hote.
On peut la voir sur internet.
Je m'interroge sur l'état mental de son concepteur : besoin d'économie?
Peur de la destruction par des clients indélicats?
Ca doit être ça.
Je comprends.
Dans ce cas là, remplacer le lit Ikéa modèle Dürstroem ne sera pas trop difficile.
Par contre, chiner une petite commode dans un des nombreux brockis de la ville, ça prends du temps..
Et le temps, c'est de l'argent.
Un jour.. un jour j'aurais pleins de sous.
Un jour, je rachêterai mon elfenau et j'en ferai le palais des délices qu'elle mérite d'être.
Dans le jardin, je laisserai les paons, je rajouterai quelques oiseaux exotiques dans les cages à l'abandon que je rénoverai, je recueillerai d'autres animaux encore.
Le jardin verra enfin la couleur d'un sécateur.
D'abord, ça lui fera un peu peur, depuis le temps qu'il en à perdu l'habitude.
Je n'ai rien non plus contre le côté sauvage et mal entretenu, mais lorsqu'on à de la chance d'avoir de beaux arbres, des plantes rares, on ne les laisse pas se faire asphyxier par les mauvaises herbes.
Et là, je créerais l'endroit le plus délicieux de la ville.
Ou des serveuses en costume d'époque viendrait vous apporter dans le jardin, les thés les plus raffinés avec de sublimes pâtisseries.
Ensuite, on pourrait se promener dans le jardin et rejoindre le restaurant de l'Ecluse en passant par le parc ombragé et se faire envie en lisant la carte, pour la prochaine fois,
faire le chemin dans l'autre sens.
Pour les chaceux qui auraient les moyens de venir passer la nuit dans la chambre de rêve. Le lit à baldaquin, le secrétaire en bois précieux,
l'armoire décorée de marquetterie, un régal pour les yeux, du bien pour l'âme.
Bon, j'arrête de rêver. Je retourne dans ma réalité.
Une réalité ou le pseudo -proprio vient sonner pour râler encore.
Une réalité ou j'essaie de tenir le coup malgré tout.

11:46 Publié dans histoire vraie | Tags : elfenau, rêve | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

prochaine viite à Bienne, je vai dan ce parc....

Écrit par : didier | 02/02/2012

ps: désolé le "s" de mon clavier est hs !!!!!

Écrit par : didier | 02/02/2012

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