30/03/2012 | Comme d'habitude

Comme d'habitude
Je me lève et je me bouscule, je ne me réveille pas, comme d'habitude...
Le matin, j'ai de la peine. Encore.
Ca me fait bizarre de ne plus avoir de bébé chez moi.
j'avais pris des habitudes, justement.
Comme de faire attention, pour ne pas la réveiller.
Mon petit ange si mignon, qui, si je la laissait faire, parcourrait les rues, avec ses petits bras levés en poussant des cris de joies.
Elle cherche le contact avec les passants.
Elle donne la main, dit aurevoir.
Comme si on lui avait appris les règles de la politesse.
Quand je pends mon linge, elle sort les habits du sac et me les tends, un à un, avec un petit commentaire dans son langage de bébé.
Un joli gazouilli.
Quand je range mes affaires, elle fait pareil.
Sa maman lui a acheté des ballerines roses.
C'est ce que j'ai vu de plus ravissant au monde.
A elle toute seule, ces quelques kilos de bonheur pur suffisent à donner un sens à ma vie.
Franchement, je n'arrive plus à me plaindre, depuis qu'elle est là.
Ca me semblerais déplacé.
C'est drôle , depuis qu'elle est partie, je me sens moins en sécurité.
Parce que je veillais sur elle, alors, j'instaurais  ce climat de confiance qui n'a plus la même raison d'être.
La force qu'elle me donnais  se serait encore décuplé si elle avait été en danger.
Maintenant, ça fait un vide.
Mais j'ai des tas de choses à faire.
Tout ce que j'ai mis de côté pendant 1 an et 9 mois.
Mais d'abord, me reposer.
Enfin, c'est ce que je devrais faire..
J'aimerais m'améliorer sur tout un tas de points.
Rattraper mon retard.
Pour la première fois depuis des lustres, je me suis installée sur un canapé avec des chips et de la viande des Grisons.
Une belle grenade aussi.
J'ai regardé "Esprit Criminel".
J'étais bien
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Un périmètre de sécurité avait été installé tout autours de ce qu'on appelait "l'Endroit".
C'était surtout les anglais et les allemands qui l'appelaient comme ça.
Les italiens et les français préféraient le terme de "centre".
Installés dans de grandes tentes blanches, chaque représentant des pays concernés tentaient
de trouver une solution à leur préoccupation commune.
Le problème c'est qu'aucun d'entre eux ne pouvaient nommer ce qui se produisait.
On avait jamais vu ça.
Tout ce qu'on savait tenait en quelques phrases.
Le reste n'était que conjonctures. Suppositions.
Sans oublier les conséquences : le monde changeait..
Parfois brutalement, parfois plus insidieusement.

On devait comprendre comment et pourquoi, avant qu'il ne soie trop tard.

03:52 Publié dans histoire vraie | Tags : habitude, bébé | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |