Bien à Bienne : Cat-nicule

Cat-nicule

11/07/2010 | Cat-nicule

Mon meilleur ami est blanc, ..et il tourne à toute vitesse me procurant un peu de fraicheur...mon ventilateur. Mes ventilateurs. J'en ai dans presque toutes les pièces pour tenter d'enrayer cette canicule où même le vent est chaud...
Mes ennemis ont des petites pattes fines, parfois des ailes, saloperies d'insectes. J'aime les animaux mais il ne faut pas exagérer...quand je me regarde dans la glace, je reconnait à peine cette femme d'une âge indéfinissable avec une tête à avoir subit un attentat, dans un pays lointain et qui serait revenue en Suisse à pied.
Je déteste les assurances qui ne remboursent les médicaments, qu'après ... et je déteste les médicaments qui coute la peau du cul.
Je déteste les hommes lâches qui font des enfants et qui ne s'en occupent pas après.. il y en a tellement. On leur trouve toute sorte d'excuses ..mais finalement ce sont les mères qui trinquent...
Après tout.. qu'est ce qui nous oblige à faire des enfants? le fait d'être dotée d'un utérus, d'une poitrine pour alaiter...d'atouts pour attirer les mâles dans nos filets?Notre corps entier est fait pour avoir des enfants..ce qui est une bonne chose en soit pour la suvie de l'humanité..mais justement cette humanité..on dirait qu'à partir d'un certain âge, les gens oublient qu'eux aussi ont été des enfants et que sans adultes pour s'en occuper, leur chance de devenir à leur tour des hommes et des femmes responsables est nettement compromise. Vous connaissez Louis II de Bavière, il est était complêtement barré. Il parait, attention ,horrible histoire, qu'il avait demandé aux nourrices qui s'occupaient des enfants du château, de ne pas communiquer avec eux, pour voir dans quelle langue ils s'exprimeraient... Les bébés dépérissaient..forcement.
Bon, d'accord, c'était il y a relativement longtemps et le Roi était totalement à la masse. Mais il à fallut du temps pour qu'on reconnaisse enfin les douleurs de l'enfant, on pensait qu'il oublierait..qu'il ne pouvait pas avoir de dépression..Il à fallu des hommes et des femmes d'exeption comme Françoise Dolto pour se pencher enfin sur la souffrance des touts petits, observer leur réaction, comprendre pourquoi le bébé ne souriait pas, ne regardait pas sa maman. Elle arrivait à l'hôpital et devant les yeux ébahis des infirmières, parlait aux nourissons comme si ils comprenaient. Et ils comprenaient. Pas la langue, pas les mots, mais l'intention. Et ça fonctionnait.
Maintenant, presque tout le monde sait qu'aussi petit qu'il soie, un être humain ressent, emmagasine et réagit à toutes les informations et stimulis auquel il est exposé.
Et qu'allons nous découvrir encore, voilà ma question. Forcement, il y a quelque chose qu'on ne sait pas encore, des erreurs qu'on répercute en toute bonne foi. Parce qu'on ne sait pas...encore. Mais demain, les chercheurs qui planchent sur le sujet découvrirons quelque chose et  nous devrons nous adapter.
Et puis il y a aussi les informations fluctuantes, une année on nous dit : mettez les dormir sur le ventre...une autre année, c'est sur le dos.. Quoi qu'on fasse de toute façon ça n'est jamais assez bien. Moi je les mettais sur le côté, et mes bébés décidaient eux-mêmes la position qui leur procurait le meilleur confort.
Et les coliques.. on ne m'avait pas parlé des colliques,pas tout de suite et j'en ai passé des heures à bercer ma fille en chantant. A peine je la posais, son petit ventre se remettais à bouillonner.Et quand je la prenais contre moi la chaleur la calmait.
J'imaginais toutes sortes de chose, qu'elle avait peur que je l'abandonne comme son géniteur venais de le faire... les coliques..presque trois mois de coliques qui ont disparue un jour, remplacée par les dents-qui-poussent. Et là aussi, ça fait mal.. Courageuse petite chose qui braillait sa douleur si doucement qu'on  l'entendais à peine. Qui respirais si discrêtement que je devais vérifier tout près qu'elle le faisait encore. Et quand elle les ouvraient, ses grands yeux, si noirs si profonds qu'on ne distinguait pas la pupille de l'iris..me fixaient sérieusement.
Me transperçaient impitoyablement. Un regard qui disait : je comprends tout.
Quand on porte un bébé, mis à part son odeur délicieuse, l'énergie si pure dont il est nimbé rejaillit sur nous. C'est si complexe et contradictoire un bébé, avec sa fragilité apparente et sa force étonnante. Je me réjouie tellement de lui donner son bain de guetter ses sourires, de l'huiler d'amande douce, de masser ses micros petons. Je suis complètement dingue des petits pieds des bébés, des petites épaules aussi... des premiers mots qui sortent.. de leur manière de ramper, comme des petites tortues...de leur gazouillis enchanteurs..
J'ai fermé les yeux et, le temps à transformé mon bébé  en maman...
Et moi en grand-maman...
Je voulais me baigner aujourd'hui, mais l'orage à éclaté. Je ne savais pas qu'on était déjà samedi..le temps passe si vite..
Demain, la canicule va recommencer
Gloire à l'inventeur du ventilateur.
J'essaie d'aimer tout le monde, mais lui, je l'adore particulièrement.
Mais on ne peut pas aimer tout le monde me direz vous. Je suis d'accord, mais rien n'empêche d'essayer?
Et si vous me lisez, ç'est que vous m'aimez un peu, non, ou alors vous êtes maso.. comme dirait quelqu'une qui se reconnaitra.
Je pense à Gisèle, qui à tout quitté pour réaliser son rêve, je pense à Alabama qui se baigne dans la mer, je pense à Simone qui se promène dans la forêt,à Daniela qui est en vacances, a Nathalie et ses animaux, à ma soeur et ses études, à Clara et ses étoiles.. toutes ces femmes si différentes mais qui se ressemblent quand même
parce qu'elles sont des mamans.
Je pense à ma mère que j'aime par-dessus tout, la première personne que j'ai aimé..
L'Amour des Femmes c'est le cycle de la Vie.

02:35 Publié dans histoire vraie | Tags : bienne, bébés, canicule | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) |

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