Bien à Bienne : Bienne, la Coupole et la Lutte pour la Vie

Bienne, la Coupole et la Lutte pour la Vie

05/04/2010 | Bienne, la Coupole et la Lutte pour la Vie

Bienne, la Coupole, La Lutte pour la Vie
La vie est un combat.
Une Lutte.
Une bataille ininterrompue dont les principaux ennemis, s'appelent
Deception
Peur
Envie
Manque
tromperie
Tout ceci groupé dans l'adversaire le plus puissant et dangereux qui soie: Tataaa(Trompettes pour annoncer l'adversaire) SOI-MEME.
Une fois qu'on a compris ça, tout devrait être plus simple, au contraire tout ne fait que commencer, je dirais même plus, que RE-commencer.
Revisiter ce que l'on croyait acquis, regarder d'un oeil nouveau chaque sitution,souvenir,passé,expérience présente et besoins futurs...
Du boulot qu'une vie ne suffit pas à entreprendre.
Comment peut-on s'ennuyer dans ce cas là? pour moi, quelqu'un qui s'ennuie est suffisant. Dans le sens qu'il croit qu'il n'a pas à faire quoi que ce soit pour s'améliorer alors que la race humaine est faite pour évoluer.Cette personne freine l'humanité à elle toute seule, et pour cela, il faut avoir une bonne excuse, ou alors éviter de se plaindre.
Je suis dure aujourdhui, il faut dire que j'ai vécu deux expériences qui m'ont donnée à réfléchir.
Je suis allée prendre des photos de la Coupole, et malgré que je mme soie donnée de la peine pour bien montrer que je photographiait le bâtiment et uniquement lui, certains parmis les...comment dire en restant polie, les "gens" qui se sont appropriés le côté droit de l'endroit. Petite explication instructive et technique. Depuis le parking, le territoire autour de la Coupole est divisé en deux, le droit et le gauche, qui sont chacun occupé par un groupe de personnes qui se mélangent rarement et qui ont des activités bien spécifiques. A gauche, vous avez les "marginaux" qui se regroupent sur les rochers  après l'entrée principales. C'est à mon avis l'endroit le plus sympatique des deux. Ceux qui sont là, font souvent un feu dans le grand foyer prévu à cet effet. Chaque fois que je m'y suis arrêté, on m'a proposé une bière (je ne bois pas d'alcool mais le geste est plaisant) et ce qui domine, c'est les intenses conversations des uns et des autres, des uns sur les autres, la multiplicité des sujets abordé et une certaine philosophie de vie
auquel on adhére ou pas, mais qui que ce soie qui passe par là ne risque rien.
De l'autre côté, c'est une autre histoire...là, on vient pour une raison, la même pour tous.Je ne suis pas là pour dénoncer ni critiquer, je vais tenter de rester le plus objective possible.
Donc, j'arrive avec mon vélo et je me place à une vingtaine de mètre du côté droit, pour photographier la Coupole et son reflet dans l'immense flaque d'eau quasi perpétuelle qui se trouve devant. Pas un instant je ne tourne mon appareil dans une autre direction. Malgré tout, après quelques minutes, un gars au faciès impressionnant se dirige vers moi.
Précisons encore que je mets un point d'honneur à traiter les biennois que je connait de la même manière, quelque soit leur vie pourvu qu'ils me respectent. Le type commence sa phrase en me voussoyant (il ne m'a pas reconnu).Moi si, je ne me souvient pas de son nom, mais il fait partie des gens que je rencontre sur mon chemin et que je salue à chaque fois. Je lui fait une bise déstabilisante Il se radoucit (la bise : arme dissuasive).Il me dit : tu prends pas de photo..elle veut pas..tu comprends...
Sous entendu, lui n'a rien à se reprocher mais une fille qui est là à peur de..de quoi au fait? que je soie de la police? que j'apporte des photos à la police, d'elle en train de faire...de faire quoi au fait? La fille en question se rapproche, elle est vêtue pauvrement,ses cheveux sont ternes, mal coiffés, sa peau..enfin. Il me semble évident qu'elle
n'est pas à lla tête d'un important trafic de quoi que ce soit. Par contre, elle doit se donner une importance, une vie qui vaille la peine d'être défendue, et c'est si pathétique
que je fait mine de comprendre. Je tente de la rassurer. Mais je la vois après qui tourne autour de la Coupole avec un air angoissé, essayant de se convaincre que je peux la prendre en photo.
Quand aux autres individus qui s'affairent autour des containers à ordure, ils ont des priorité plus importantes. Comme j'ai dit plus haut, je ne suis pas la pour dénoncer ni juger.Je vais en rester à ce qui me concerne. Je ne me laisse pas intimider et continue tranquilement de chercher le meilleur angle pour mes photos.
Celui que je connait c'est éloigné, mais j'imagine que la fille ne s'est pas calmé, puisqu'il revient en insistant.
Pour le calmer, je lui propose de vérifier et je fait défiler mes photos sur l'appareil.Il constate qu'on n'y voit que la Coupole, pourtant, il ne peut s'empêcher de me mettre un peu de pression.Genre:-t'as intéret à faire attention si tu veux pas qu'on détruise ton bel appareil.
Le malheureux, que n'avait-il pas osé dire! Mon appareil? mon bébé! mon outil artistique qui m'as couté la peau du .u. ! Je lui dit, si vous touchez à mon appareil ça va ..ier
sérieusement. Je suis tout ce qu'il y a de plus convaincue et convaincante.Il s'éloigne. Je prends encore une photo ou deux et je m'en vais prudemment. Histoire de ne ..pas jouer avec le feu.
Donc vous saurez que j'ai pris cette photo au péril de la vie de mon appareil et peut-être de la mienne. Car ces gens, dans leur perdition et leur illogisme sont capable de tout.Je connait une fille qui s'est fait tapée dessus par un deux pour la mauvaise raison qu'on l'a prise pour une autre...
Il faut croire que c'était la journée (beau dimanche de Pâques!). Un peu plus tard, une fois rentrée chez moi, j'entends des pas furtifs dans mes escaliers.Comme j'habite une maison avec peu d'habitants, je connait la façon de marcher de tous et là, ça ne ressemble à rien de connu. Je regarde par le trou de la porte et je vois trois types d'une vingtaine d'années vêtus de vestes sombres et de casquettes en train de fouiller mes affaires qui sont devant la porte. Je suis stupéfaite.Ils sont à quelques centimètres de moi et je prends la mesure du danger si j'ouvre immédiatement. Je sais que je n'ai aucun objet de valeur à défendre, alors, je les laisse descendre quelques marches avant d'ouvrir brusquement la porte. Ce qui as pour effet de les faire fuir.J'ai quand même le coeur qui bat fort...
C'est drôle, autant je n'ai pas eut peur quand j'étais à la Coupole, autant j'ai été choquée par ce que j'ai vécu devant ma porte. J'ai senti la froide determination de ces jeunes qui n'hésite pas à entrer à trois dans une maison et d'en fouiller les affaires entreposées sur les paliers.Autant j'étais prête à tout pour défendre mon appareil autant j'étais désemparée, apeurée surtout, devant ses inconnus qui touchait mon linge sale.Peut-être est-ce une question de territoire? Mais logiquement, c'est le mien que je devrais défendre...je vais méditer là-dessus en faisant ma vaisselle.

04:26 Publié dans BIENNE | Tags : bienne, coupole, lutte, vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) |

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