Bien à Bienne : Animaux

Animaux

26/04/2012 | Animaux

Amis nos, animaux, nos amis nos animaux

Minuit.
Je trotinette le long des rues.
Quand le bitume est froid, il est dur aussi,
Ca roule bien.
Ca roule vite.
Il ne fait pas si froid.
Le ciel dessine sa carte étoilées.
Il fait bon.
Le long des rails, près de la gare, un chien gris et maigre lèche le fond d'un gobelet
en plastique.
Je le dépasse et j'ai des remords.
Et puis, je sais que chez bous, à Bienne, la protection des animaux veille.
C'est pour cela qu'il est si rare de voir un chien tout seul.
D'ailleurs, peut-être ne l'était-il pas, tout seul..
Les chats constellent les rues de leurs mignonnes présences.
Roux, noir, tigrés.
Grosse femelle portante, petit mâle agile...
ils se promènent, nonchalamment.
Traversent les rues, rentre chez eux.
J'arrive aussi chez moi.
Savonette m'attends dans les escaliers.
Elle est libre, ma Savonette.
Elles grimpe aux arbres du jardin, pourrait s'en aller par là et ne jamais revenir.
Mais tout les soirs, c'est devenu une habitude, j'ouvre ma porte et elle est derrière.
Elle se dirige d'abord vers   la gamelle.
Ensuite, elle saute sur mes genoux.
Reprends possession de chez elle.
J'aime cette liberté.
Qu'elle aie décidé d'habiter chez moi, c'est son choix désormais.
Elle est née très loin d'ici, elle à passé ses premiers mois chez le jeune homme qui a recueilli sa mère.
Ensuite, la voisine du dessous à pris un des petits de la portée.
A la fin, il en restait une et nous l'avons adoptée.
Au début, je faisais de véritables crises de panique quand je ne voyais plus ma petite boule de poils.
Elle se cachait derrière le pied du canapé.
Ensuite, elle à pris de l'assurance et avec son frère, ils se sont aventurés dehors.
Sans l'aide de la voisine je n'y serais pas arrivé.
Elle m'a appris à faire confiance en mon chat.
Et même s'ils sont souvent ensemble dans nos apparts respectifs, ils savent très bien qui habite où.
Je n'aime pas les animaux en cage. enfin si j'aime les animaux, mais pas les cages.
A moins qu'elles ne soient ouvertes.
Ou alors très très grandes.
certaines personnes confondent le soucis qu'elles se font pour leurs bêtes avec de l'amour.
A mon avis, quand on aime les animaux, il y a trois possibilités :
1) on leur donne la meilleure qualité de vie possible
2) on lutte pour la préservation des espèces menacées.
3) on en à pas, parce qu'on à ni la place ni le temps.
La compagnie d'un animal ça vous change la vie, pourtant.
Le plus bel exemple, simple que je connais, c'est ce père, au chômage, qui passait sa vie devant la télé.
Quand "Junior" est entré dans sa vie, c'était déjà un beau petit chien.
Puis il a grandi, let le père s'y est attaché.
C'est devenu un si beau chien que les gens l'arrêtaient dans la rue pour le complimenter.
Alors, cette fierté de posséder un si bel animal, conjugué aux bienfaits des promenades, ont
lentement tiré ce papa hors de son salon.
Hors de son oisiveté alcoolisée.
Hors de son laisser-aller.
Et plus le temps passait, plus le papa s'attachait à son chien et plus il allait bien.
J'aurais aimé qu'il en soie de même pour sa fille.
Mais c'est une autre histoire. 
Dans le fonds, c'est une triste histoire, parce que même si j'adore les animaux, j'aurais préféré que ce père
puisse sauver sa fille.
Mais, est-ce le rôle des pères que de sauver leurs filles?
Si ils le peuvent, oui.
Le mien l'a fait.

03:47 Publié dans histoire vraie | Tags : animaux, libre | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Mon p'tit papa tu nous manque toujours autant......-_-

Écrit par : Véro | 26/04/2012

l'absence se fait toujours sentir

Écrit par : clara | 26/04/2012

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