24/09/2010 | Wonder-woman et la dyslexie

J'ai essayé.. j'ai vraiment essayé.
Installée devant Masterchef. Dans mon salon si bien rangé pendant la nuit.. j'ai tenté d'écrire de faire un nouveau dessin avant d'écrire mon article.
Mais voilà.. je ne suis pas une sur-femme.. et mon horloge biologique déjà bien détraquée m'a carrement laissé tomber.
Exit, ciao bye bye.. direction mon lit ,sans passer par le start.
Et je me réveille, là.. avec le dos en compote pour cause de latte cassée à la mauvaise place sous mon martelas..
Hier, j'a vu à la Coop, un espèce de sytème avec des boules, genre grosses baguettes de tambour, qui sert à s'auto-frapper le l'envers...
c'est ce qu'il me faudrait, la, tout de suite.
En guise de petit déjeuner, je me réchauffe la sublime sauce aux champignons que j'ai fait hier soir, avec de la brioche grillée..
Je regarde ma petite June qui s'occupe de mettre à l'abri , un par-un, les corn-flakes que je lui ai apporté. Mon chat Léo est sur mes genoux et à la télé
Nick et Phillis se demandent si, oui ou non, ils vont se marier.
Tiens, ils font de la politique, maintenant, dans les Feux de l'Amour.. Je n'ai jamais vraiment suivi cette série.. mais chaques fois que je tombe dessus,
ce sont toujours les mêmes  personnages sauf qu'ils sont mariés avec quelqu'un d'autre.
Le père avec l'ex-belle fille, la soeur avec l'ex-ex-de la femme de son père... une sorte de grande partouze générale.. tellement typique de l'hyppocrisie
puritaine américaine.
Ce soir, j'ai de la visite, si tout va bien. Donc, au cas ou mon article tarderais, ne vous inquiêtez pas..
Dehors, il pleut.. très bien. C'est un jour parfait pour rester à la maison.
Et hop, un petit coup sur Facebook pour discuter avec mon pote Ali, qui travaille à Dubai, mais viens d'Inde, à la base. Avec mes maigres connaissances géographiques, j'ai failli gaffer..
C'est Bombai qui est en Inde, pas Dubai.. Dans le fond, je le sais, mais c'est aussi typique du type de dyslexie dont je suis affublée, de confondre les mots.
Suffi d'être un peu fatiguée et ça s'accentue.
Avec le stress, ça empire au point que je deviens incapable de me souvenir des dates de naissances de mes propres enfants..Le jour, ça passe encore, mais l'année... je dois me concentrer, calculer..
C'est l'horreur..accentuée par le regard inquisiteur de la personne qui m'a posé la question.
Genre : "c'est quoi cette mauvaise mère incapable de se souvenir de l'année de naissance de ses propres enfants?".
Et c'est là que donner une explication devient un stress supplémentaire. J'ai l'impression de me justifier...et qu'une envie: utilise ma carte "sortie de prison" et relancer les dés en espérant faire une double six.
Vous trouvez que j'exagère?.. à peine, je ne sais pas si je suis un cas isolé mais les professions médicales et administratives m'inspirent un mélange de crainte et de respect.. comme Dieu.
Parce que tel le Grand Manitou, ces gens ont le droit et la capacité d'influer sur votre vie avec un trait de stylo.
Tracé dans une case, posé au bas d'une page comme signature, ces quelques centigrammes d'encre influent sur votre existence, voir votre famille toute entière.
Et si ce droit quasi divin était exercé par des personnes responsables ..ça serait encore acceptable. Mais il se trouve d'après mes observations que c'est rarement le cas.
Sans compter le paradoxe que justement, si vous avez affaire à ces gens, c'est que vous avez besoin d'eux.. mais ils ont toujours la, voir les questions stupides qui me font perdre encore plus mes moyens.
Avec le temps, je commence à m'habituer.
C'est un des grands avantage du temps. Plus il va en avant, le temps et plus je l'aime.
Il arrange les choses.
Il mets de la distance.
Il permet d'avancer.
Et qu'il dépose en souvenir, de petites rides d'expression sur mon visage, c'est la moindre. Ca ne dépends que de moi de ne pas les accentuer..en utilisant le temps pour changer.
J'irais bien me recoucher..
Mais bon ,la journée m'apelle!
Il est 4heure de l'après-midi, je suis encore en kimono et dans 4heures, mes invités arrivent.
A plus tard!!!

16:09 Publié dans histoire vraie | Tags : dyslexie, temps, jour | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |