Bien à Bienne : Transformation,auto-censure et Conte en prime BIEL BIENNE

Transformation,auto-censure et Conte en prime BIEL BIENNE

27/08/2010 | Transformation,auto-censure et Conte en prime BIEL BIENNE

Prévenir vaut mieux que guérir.

Je vais recevoir mon chèque, on vient de m'appeler, je l'aurai cette après-midi. Si tout va bien.

Quoi qu'il en soie, d'abord. merci, grand merci à Gisèle, à ma Soeur chérie et à Nath et à Clara!! qui ont illuminé ma journée avec leurs commentaires engagés et énergiques sur l'article qui étais ici et que j'ai fait disparaitre dans un élan d'auto-protection.

Tout de même! Internet est un formidable outil, je m'en rends compte tout les jours, et je n'ai pas fini de l'utiliser.

Vous avez raison les filles, je dois apprendre à me faire respecter et mon travail mérite d'être valorisé. Je vous remercie, ça m'a fait un immense bien, vos commentaires, je n'ai jamais été autant d'accord avec vous. Chacun de vos mots résonne en moi comme une lettre ouverte à mon esprit qui aurait des effets directs sur mon coeur.

Et rien ne peut justifier la méchanceté gratuite que je me suis ramassée. J'avais déjà édulcoré ma plume assassine, mais je crois qu'il est mieux de carrément retirer cet article, maintenant que j'ai pu m'exprimer et que j'ai obtenu satisfaction, afin que je n'aie pas d'autres problèmes. On ne sait jamais. Par contre, je le garde en réserve et je n'hésiterais pas à m'en servir avec encore toutes les informations intéressantes que j'ai collecté pendant ce temps. Tremblez puissants de pacotille, La justice virtuelle est en marche.

Vive internet et la bureautique!

Voilà le troisième conte  Biel et Bienne

 

 

Biel et Bienne

Il y a très, très longtemps, à l'endroit où se trouve actuellement notre belle ville de Bienne, s'élevait une grande forêt de sapins. Des sapins immenses qui cachaient le ciel lorsqu'on se trouvait au-dessous.

Un jour d'été, arriva, dans cette forêt, un petit peuple de gnome. Environ une centaine de gnomes. Vous savez ce que c'est, un gnome? On raconte encore beaucoup de choses sur eux. Des choses qui sont vraies et des choses qui sont fausses.

Par exemple, on dit qu'ils sont méchants et pas très beau. Ce qui est faux. Les gnomes ne sont pas plus méchant, ni moins beau que les humains. Ils sont simplement beaucoup plus petits. Environ 17 centimètres, en moyenne, pour un gnome adulte, et une dizaine de centimètre pour un enfant. Les adolescents se trouvent entre deux.

J'en parle au présent, car ils existent toujours. A la différence qu'ils sont beaucoup plus nombreux et encore plus malin qu'ils ne l'étaient en arrivant. Un gnome peut vivre facilement 5 à 600 ans, en moyenne. Donc, ceux qui vivent encore dans notre région, actuellement, sont les arrières-petits enfants de ceux dont je vous parle.

Ce peuple se nommait les Bieloko. Et ils étaient dirigés par une reine appelée Catala-la-Grande. Elle mesurait deux bons centimètres de plus qu'un gnome normal, ce qui fait une différence appréciable. Tout le monde l'aimait et la respectait.

Avant d'arriver dans cette majestueuse forêt, le peuple des Bieloko vivaient au bord de la mer. C'est ainsi qu'ils se débrouillaient très bien dans toutes sortes d'activités nautiques. Ils savaient construire des radeaux, par exemple, pêcher des petits poissons, et les enfants gnomes adoraient se baigner. Aussi, quand ils découvrirent le lac à côté de la forêt, ils surent tout de suite que c'était l'endroit idéal pour s'installer. Pour se protéger des bêtes sauvages, ours, lynx et compagnie, les gnomes construisirent des cabanes dans les arbres.

Lorsque le village fut prêt, toute la tribu se réunit au bord de lac pour faire une grande fête. Le gnome magicien, le vieux Gurduloko, invoqua les esprits de la forêt pour obtenir leur protection et connaître l'avenir. Mais quand le vieux Gurduloko prononça les paroles rituelles pour appeler les esprits, personne ne répondit. La connexion était mauvaise !...

Le Vieux magicien essaya de changer d'endroit, mais ça ne marchait toujours pas... Il retenta le coup un peu plus tard, multiplia les essais, les sorts, les enchantements... Il essaya et ressaya : peine perdue ! Apparemment, les esprits étaient fâchés contre lui, ou alors, occupés à autre chose.

Le vieux Gurduloko fut bien embêté. Déjà, c'était la première fois que ça lui arrivait ; c'était mauvais pour sa réputation aussi. La reine Catala-la-grande le regardait de toute sa hauteur avec un petit air... moqueur.

Gurduloka fut très vexé et décida de s'enfermer dans sa cabane.  Sa dignité en avait pris un coup.

Tout cela n'empêcha pas le peuple Bieloko de faire la fête toute la nuit. Ils dansèrent autour de grands feux en buvant une espèce de mixture préparée par les femmes de la tribu à base de baies et d'ingrédients secrets : une boisson très efficace pour tenir éveillé jusqu'au petit matin.

Et justement, au petit matin, alors que le soleil se levait sur les montagnes avoisinantes, un bruit bizarre parvint aux oreilles du seul gnome qui n'avait pas fait la fête. Il s'apelait Varloko. C'était le guetteur de la tribu.

- Flotch, flotch… Un son étrange, qui venait du lac. Varloko courut aussi vite que lui permettaient ses petites jambes de gnomes et le spectacle qu'il eut sous les yeux le laissa bouche bée. Il fut si étonné qu'il n'en sortit aucun son.

Sur le lac, justement, des dizaines d'embarcations étranges, pas du tout comme les radeaux qu'ils construisaient habituellement. On aurait dit plutôt des troncs d'arbres creusés. Et des rames...
C'était la première fois que Varloko voyait des rames. Chez les gnomes Bieloko, on en avait pas, on ramait avec les mains. En les agitant tous ensemble autour du radeau, ils se déplaçaient. Pas très vite, mais ils se déplaçaient. A bord des barques, se trouvaient... d’autres gnomes !

Il est assez rare que des peuples de gnomes différents se rencontrent. Quand Varloko se rendit compte que c'était des semblables qui arrivaient, il fut tout joyeux et agita la main dans leur direction.

- Youhou !, cria-t-il.

Les gnomes sur les barques lui répondirent :

- Salut !
Was ?, se dit Varloko, « ZALU » ? Il n'avait jamais entendu cette expression. Sûrement une particularité de ce peuple !, pensa-t-il. Alors, il répondit à son tour :

- Zaaaluuu !
Les autres gnomes approchaient du rivage et Varloko vit avec soulagement que mis à part quelques détails vestimentaires et ces curieux bateaux, ils se ressemblaient beaucoup.

- Grüessech !, dit Varloko au premier gnome qui se tenait devant lui.

- Salut !, lui répondit le gnome. Je m'appelle Zargaluk. Et je suis le chef de la tribu Biennaluk.

- Che mabel Zargaluk ?, interrogea Varloko ; il ne comprenait pas un mot de ce que disait cet autre gnome. Mais Zargaluk, qui réfléchissait plutôt vite pour un gnome, avait déjà compris qu'ils ne parlaient pas le même langage.

- Moi : Zargaluk !, dit-il en se frappant la poitrine. Et toi ?, continua-t-il en pointant Varloko du doigt. Varloko ne comprenait toujours pas. Mais Zargaluk souriait et Varloko lui sourit aussi. Instinctivement, ils se tapèrent la main, ce qui est un signe international, chez les gnomes, pour dire « Bonjour ! » C'est ainsi que les gnomes de la forêt et les gnomes lacustres se rencontrèrent pour la première fois.

Ils avaient beaucoup à apprendre (les uns les autres) de leurs différences.

Les jours qui suivirent, les gnomes lacustres firent découvrir leurs techniques de pêche et de navigation aux Bieloko. Et, pour les remercier, ceux-ci décidèrent de faire une grande fête en l'honneur de leurs nouveaux amis, les Biennaluk.

De son côté, le vieux Gurduloko ruminait dans sa cabane. S'il y avait une fête, il devait interroger les esprits, comme le voulait la tradition. Hors, il avait peur de ne plus y arriver. Alors, il décida de se rendre, tout seul, dans un coin éloigné de la forêt pour s'entraîner. Il connaissait une petite clairière où il serait tranquille. Mais lorsqu'il arriva, quelqu'un, ou plutôt « quelqu'une » occupait déjà la place. C'était une ravissante gnomette aux longs cheveux bouclés, avec un drôle de chapeau pointu et une petite créature poilue et bleue qui s'agitait autour d'elle.

Cette petite créature était un Trugnu forestier.

Le Trugnu possède des pouvoirs magique de connexion entre les êtres . Il comprends tout instantanement et quand il est présent, alors grâce à la magie contenu dans son petit corps, les personnes présentes autour de lui peuvent communiquer ensemble, même si elle ne parle pas la même langue. Par contre , il ne peut rien faire pour les accents..

- Bonjour !, dit-la gnomette en apercevant Gurduloko.
- Euh, Ponchour, répondit-il.

- Je m'apelle Gurduluka. Et toi ?

-Moi, che szuis Gurduloko !!

Ils avaient presque le même prénom et cette coïncidence les fit beaucoup rire. Mais ce qui était encore plus surprenant, c'est que la belle gnomette était aussi la magicienne en titre de la tribu des Biennaluk. Cela ne pouvait pas être une coïncidence, bien sûr !

Alors, ils invoquèrent les esprits ensemble et, cette fois-ci, les esprits répondirent.

Vous devinez la suite ? Les esprits avaient tout manigancé depuis le début. Ils voulaient qu'à cet endroit, les gnomes créent une ville, une ville très spéciale, composée de deux peuples bien distincts, mais avec des points communs.Grace à l’intervention du Trugnu, les deux mages malgré leurs différences et grâce à leurs points communs purent élaborer ensemble les fondements de la future cité des gnomes.

Ils décidèrent de l’appele Bieloko-Biennaluk. Mais comme c'était un peu long,  au fil du temps les gnomes la nommèrent tout simplement : Biel-Bienne.

03:35 Publié dans conte | Tags : bienne, expo, respect | Lien permanent | Commentaires (5) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

La nature humaine nous réserve chaque jour son lot de désillusion, je suis vraiment triste de la façon dont tu as été traitée, triste de ne pas avoir été là pour te défendre. Mais comme tu le dis si justement "retiens se que tu en a tiré" Les enfants ont aimé c'est le principal. Je suis sûre que d'autres choses positives en sortira. Patience. Continue se que tu fais......Et pis pour l'ex.....passons ça n'en vaut pas du tout la peine...peut être juste une façon de te rappeler que t'as rien loupé....Tout ça doit te faire prendre conscience de se que tu vaux et tu peux être très fière de toi. Et que tu n'as besoin de personne en Hrley Davidson.....Gros bisous ma soeur je t'aime très fort....et je mailerai pour te raconter mon entretien de hier matin.....^_^

Écrit par : vero | 27/08/2010

Coucou, et bien moi je suis pas d'accord, avec le fait qu'il ne faut pas s'en faire, et que tu dois juste penser à ce que toi tu en as retirée... car tu à vécue, un beau moment avec les enfants, et les profs, mais les gens qui t'on engagée ne t'on pas respectée, et ça il ne faut plus l'accepter, un travail ça se respecte surtout si tu as donné le meilleur de toi même, et surtout Cat ne permet à personne d'utiliser ton talent, tes contes, ou tes photos sans ta permission, et éventuellement une rémunération...tu n'est pas en position d'accepter de faire du bénévolat avec TON BOULOT.... tu peux en faire en faisant d'autre chose.... Apprend à te valoriser à te faire respecter quitte à perdre une occasion qui en fait n'en est pas une pour te faire connaître.... Moi je sais ce que tu vaux, et je sais que tu as du talent... ne laisse personne en profiter à tes dépends.... Bisous ma louloute et courage....

Écrit par : gisi | 27/08/2010

Quel dommage !!! Ce qui aurait pu être une très belle expérience vire ... à ça ... c'est moche ... mais tes photos montrent que le courant est bien passé avec les enfants ... et ça c'est déjà formidable !!!
bisous

Écrit par : Nath | 27/08/2010

qui était cet homme?
je conçois que tu ne pouvais faire de scandale devant les enfants mais il t'a volé ta prestation ;
je suis vraiment triste pour toi ; je n'ai vraiment plus beaucoup d'illusions sur l'âme humaine
les puissants , à quelque échelle que ce soit , tirent toujours la couverture à eux ;
n'oublie pas de préparer ta facture ; ton temps d'écriture ; la préparation ; les frais ; la présentation ; et la plus value ;
calcule bien ; tu n'as pas à faire de cadeau! l'argent ne lavera pas l'opprobre dont ils t'ont couverte ; mais ça allègera tes soucis !!!
maintenant , tu sais que le courant est bien passé avec les enfants ; c'est bien ; modère ce que je vais te dire , mais peut être as tu une ouverture; pourquoi ne pas proposer tes services aux écoles , maternelles ou primaires?
autre chose , si tu veux publier: malgré que n'existe pas ; c'est bien que , quoique , , malgré est toujours suivi d'un nom;
bon ça c'est du technique ; bats toi ; tu as du talent ;

Écrit par : clara1 | 27/08/2010

voilà je crois que tout est dis...chacune à notre façon.....J'ai adoré ce troisième conte, il colle très bien avec ses zabithants..^_-
Tu as du talent et ça personne ne peut te l'enlever....bisous ma soeur.....

Écrit par : vero | 27/08/2010

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