28/08/2010 | Inspiration, expiration

J'aime qu'il y aie des êtres humains dans mes photos.
A la base, le but de mon blog est de montrer la beauté de la Nature qui m'entoure.
Et la nature humaine, par son incroyable complexité, me fascine depuis toujours.
Ce que je retiens aujourdhui, c'est la beauté des commentaires que j'ai reçu, suite à mon vidage de coeur de ce matin.
J'ai enlevé l'article, mais vos commentaires sont si ..comme du baume spécial pour mon coeur.
Vous êtes avec moi, vous me comprenez, vous me soutenez. "
Il n'y a rien de pire que raconter son histoire et entendre en réaction ce genre de réponse : tu es sûre? tu te fait des idées..
ça ne peux pas s'être passé comme tu le dis, les gens ne sont pas comme ça, tu exagère etc...
Alors, quand, au contraire, ce que je lis, c'est "comment? on a osé te traiter de cette façon!tu ne mérite pas ça.."et bien..
ç'est bon, ça fait du bien. Merci, merci, merci encore.
C'est que je n'ai pas été habituée à ça, voyez vous, "être crédible" et que l'on prenne position pour moi, non plus.
C'est un peu triste, mais l'important est que cela se produise, enfin, il n'est jamais trop tard pour faire bien.
Il faut un certain courage pour prendre position, ça peut parfois se retourner contre nous. Mais il y a encore pire, finalement
que la non-reconnaissance : il y a ce truc terrible qui se nomme "indifférence".
Il y a des personnes qui vivent des injustices épouvantables, mais qui savent si mal se défendre, qui dégage quelque chose de si lourd, qu'on peine à compatir.
Il est si facile de dire : "moi je...à sa place je.. à mon avis..".
Par le passé, j'étais parfois dans un tel état de souffrance et de confusion que je peinais à inspirer aux autres un sentiment qui ne serait pas proche du rejet.
C'est terrible, vraiment terrible, mais je retiens de tout ça, que pour que nos semblables compatissent, nous devons arrêter de nous rabaisser nous-mêmes.
Et la, je vois comme c'est énervant quelqu'un qui crois si peu en lui qu'il fini par nous transmettre l'idée qu'il à peut-être raison.
On à pour devoir, voir pour nécessité de s'apprécier en tant que personne, sinon ce serait renier nos propres capacités.
Et j'ai encore des progrès à faire dans ce domaine. Autant il m'est facile de voler au secours de l'opprimé, autant ça devient toute une histoire lorsque je suis attaquée.
Mais j'apprends, je progresse. Et la prochaine fois que quelqu'un me rabaissera, je lui demandai, poliment tant que je peux, le sens de sa démarche.
Et surement qu'un jour j'arriverai à ne plus me préoccuper de ça non plus pour me concentrer sur ce que je fais et écarter l'inopportun d'un geste, d'un
regard, qui dirait : touche pas à mon intégrité.
Wouaw! je viens de me relire et ça me plait. Je m'auto-félicite un brin. Ca aussi, ça peut vite devenir agaçant, mais un brin..un petit brin d'espoir
qui dirait, je suis enfin capable.
Je m'aime.
Et vous? vous vous aimez? vous aimez ce reflet de vous dans la glace? vos petites rides d'expression (les plus jolies à mon gout). Les rayons de soleil au bord des yeux qui se plissent pour montrer comme on a pu sourire dans sa vie. Et même les cernes qui montrent les nuits blanches, les pleurs..je trouve ça très beau.
J'aime que la vie inscrive nos histoires sur nos visages.
Olala, de meiux en mieux. Mais c'est normal que je me sentes bien aujourd'hui, grâce à vos messages. C'est ma benzine. Et parmi mes mails, il y avait encore un litre de super-sans plomb, un mot d'Alabama. Quelques lignes, qui me félicitent, qui me disent, je suis là, avec toi.
Alabama n'en a pas conscience, elle fait ça naturellement, mais elle me transmet chaque fois une force, une énergie incroyable.
Si seulement je pouvais la lui rendre...si on pouvait offrir aux autres de la santé, de la bonne santé, si j'avais le truc pour y arriver... vous voyez ce dont on serais capable!! Ca serait merveilleux.
Mon intuition me dit qu'on peut, que le secret est enfoui quelque part dans ce morceau de cerveau qu'on ne sait pas, qu'on ne sait plus, ou qu'on ne sait pas encore utiliser.
Ou alors, allez chercher dans les mondes parallèles, la version de la personne qui va bien.
Mais on ne sait pas comment ouvrir la porte non plus. On reste confiné dans un espace qui ne s'ouvre que dans nos rêves...
Décidément, je suis très inspirée, ce soir...
Ma petite ratounette, Nana, ne va pas bien Elle lutte désespérément pour vivre. Elle mange encore, ou plutôt, elle tente de s'alimenter. C'est triste.
Elle qui étais si indépendante qu'elle ne nous cherchait que pour mieux repartir à l'aventure.
Voilà, je vais encore écrire la suite de mon conte sur  " gurduline.bleublog.lematin.ch " et aller me coucher.
Mais avant, je prendrais le Voici et je m'enfermerai dans les toilettes. Un peu de superficialité, dans ce monde si cruel, ça fait du bien aussi.
Je vous aime, vous qui me lisez, et je vous souhaite le meilleur pour tout les jours de votre vie!

04:07 Publié dans histoire vraie | Tags : inspiration, reflexions et patati et patata | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |