25/08/2011 | Rock my World

Bien commencé la journée avec le retour de David sur mon article de hier.
C'est pas tout les jours que je consacre un article à quelqu'un en particulier, depuis deux ans que j'écris ce blog, ça a du m'arriver.. je ne sais pas.. mais j'adore faire ça. Il n'est pas exclu que j'en refasse un plus tard, quand je saurai mieux qui il est :).
Regarder les gens au microscope, c'est ma passion et ça me fait plaisir que certains apprécient! En plus il m'annonce une bonne nouvelle, qui confirme ce que je disais dans l'article. Alors je suis encore plus contente.
Dans mon nouveau site, il y aura une rubrique spéciale à ce sujet.
Si vous me suivez depuis un moment vous savez donc, que je penses que tout est lié.
Voyons le raccourci suivant : pour que mon nouveau site puisse naître je vais faire ma vaisselle.
Développement :
1) je fais ma vaisselle
2)ça me donne automatiquement plus de motivation pour faire le reste du ménage.
3) suivant les règles du fen.shui, ménage fait égal énergie qui circule mieux.
4)suivant mes propres règles : je serai prête à accueillir Kôpine dans mon antre, sans qu'elle ne s'évanouisse devant l'état pathétique de ma cuisinière.
5) et voilà.
Plus ça va en avant et plus j'assume d'aimer les gens.
Flash-back.
Ma première thérapie de groupe.
Eh oui, j'ai voulu tester, avec mon copain de l'époque qui lui en avais spécialement besoin, la thérapie Gestalt en groupe.
En deux mots, la Gestalt, c'est de l'analyse transactionnelle.
Késako?
Ben, imaginons, vous avez déjà vu ça, à la télé, quelqu'un qui se défoule sur un coussin? dans le clip de Christophe Willem, on le voit.
Le cousin représente une personne et on l'utilise pour se défouler. Ce qui vous en conviendrez est moins dangereux que si on le faisait directement.
La Gestalt, c'est admettre à la base que nous avons trois côtés à notre personnalité:
Enfant, adulte et parent.
Que ces trois côtés ont chacun leurs particularité et que tout l'enjeu consiste à maintenir l'équilibre entre les trois.
Exemple : jeter un papier par la fenêtre de la voiture :
L'enfant, direct et créatif, s'en amusera.
L'adulte culpabilisera parce que c'est mal de polluer.
Le parent lui, tentera de trouver une solution pour éviter que ça se reproduise.
Et tout ça, au moyen de dialogue entre eux. L'enfant, manipulateur et joueur, essaiera de se défiler, l'adulte assumera et le parents fera la moral à l'enfant.
Ensuite, on doit accepter le fait que nous sommes conditionnés par notre apprentissage d'enfance. Mais qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Se poser les bonnes questions, affronter ses différentes parts. C'est un long boulot, à la fois simple et très compliqué parce que souvent, même si on a tout les éléments pour changer, quelque chose bloque.
Très souvent, c'est la peur du changement.
En bref, on pourra préférer une m.... qu'on connait à un bonheur dont on ignore tout.
J'ai été tout de suite très impressionnée par la diversité des personnes présentes.
Ca allait du fils de millionnaire complétement traumatisé, à l'épouse perverse qui avait poussé son mari au suicide,, en passant par l'infirmière sud-américaine détraquée et le fils de boucher qui n'aimait pas la viande.
On trouvais encore un ex-junky devenu mathématicien passionné d'astrologie avec la sclérose en plaque, un botaniste radin, un peintre en bâtiement enfant-martyr et moi...
Et le thérapeute, bien sur, Bob, petit par la taille mais grand par l'égo..
Dans un ultime affrontement, j'ai décidé de tout quitter.
Mais là, je débutais et pendant que les autre sortaient leurs émotions à tour de rôle, j'ai fais des dessins de ce qu'ils m'inspiraient.
Et quand mon copain à compris ce que j'avais fait, il m'a formellement interdit de les montrer.
Comme si c'était mal, comme si il avait peur que.. je ne sais pas, peur en tout cas et son affolement contagieux réussi à me convaincre qu'il avait raison.
Et pourtant.
Le mathématicien en chaise roulante était à côté de moi et lorsqu'il vit le ver de terre à visage humain que j'avais dessiné, il se reconnu tout de suite.
Il à même gardé le dessin.Quand j'y réfléchi, par toutes sortes de moyens créatifs, de types d'expressions aussi variés que la chanson, la poésie, la peinture et la photo, j'ai toujours fait ça.
Mais ce n'est que relativement récemment que je l'assume en montrant aux gens ce que j'écris sur eux.
Avant, j'avais peur que cette attention passe pour une déclaration d'amour.
C'est vrai que parfois, je suis si enthousiaste que ça prête à confusion.
En fait, c'est bien ça.
Mais contradictoirement parlant, alors que je m'adresse à une personne en particulier, c'est tout le genre humain que j'honore à travers elle.
Et pourquoi j'aime autant les gens? à cause de leurs esprits, pour les points communs et les différences qui font de nous des êtres uniques.
Je sais aussi que nous avons tous ce que certains appelle un destin. intimement lié à notre essence. Une sorte de rêve d'enfant que l'on devrais réaliser pour s'épanouir en tant qu'adulte.
Et chacun de ces rêves est important.
Celui qui sera doué pour la politique fera surement mieux son métier, si le cuisinier qui le nourri fait bien son travail et si celui-ci, qui aime bien rigoler peut entendre un comique vraiment drôle pour le divertir.
Une sorte de grande chaine humaine avec des connections des interactions et des hasards qui n'en sont pas.
Je suis toujours épatée de découvrir ce genre de choses. Alors qu'il y a des centaines de milliers de personnes sur fb, et la diversité ethno-culturelle qu'elles présentent, qu'on arrive à communiquer et s'enrichir mutuellement de nos différences.
En ce moment, je suis plongée dans un bain métallique par l'intermédiaire d'un beau rocker, accessoirement nouveau copain de la marraine de Choupette.
Un garçon charmant qui, malgré mon aversion pour son style de musique, tente de m'inititier aux riffs brûlants de ces troubadours modernes et néanmoins barbare.
Les crinières saccadées qui marquent le rythme ... les jeans collants et tailladés, les blousons de cuir cloutés, c'est tout sauf mon univers.
Mais lorsque l'on découvre qu'il contient des êtres paradoxalement aimables et prêt à partager leur culture, alors, ça donne envie de continuer de s'intéresser à ce qu'on pensait détester.
Et, à part ça, en trois jours, j'en suis à 48 votes plus que 52..
Je vous souhaite une merveilleuse journée, il est 2h31, ce soir, je me couche tôt.

02:35 Publié dans histoire vraie | Tags : rock, métal, gens, vie, heureuse | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |