Bien à Bienne : David et le truc qui tue

David et le truc qui tue

24/08/2011 | David et le truc qui tue

Cher David,
En décidant de faire passer mon blog de l'ombre à la lumière, il me fallait une étape intermédiaire.
Je ne l'ai pas vraiment décidé, c'est venu, logiquement, à force de pianoter sur Facebook.
Bien sur!! il me faut une fan-page!
Pendant ce temps ma Web-Mistress s'installe tranquillement dans sa nouvelle maison (coucou Kôpine) et
quand le temps sera venu, nous nous mettrons au boulot pour faire de bienabienne.ch un site qui déchire.
Donc, je fais ma fan-page et je trouve un truc qui fonctionne pour attirer l'attention.
J’appellerais ça la stratégie du "demain j'enlève le haut".
Et comme j'aime bien mes statistiques, je constate que sur les 39 personnes qui se sont donné la peine
de cliquer sur "j'aime", il y a..18 hommes, et donc une légère majorité de femmes. C'est presque du 50/50 mais le fait qu'il y aie plus de femmes
me montent que :
1) j'ai des copines
2) quelles que soient leurs motivations, le fait qu'au 100ième "j'aime" je mettrai une belle photo de moi "sans le haut" ne les déranges pas plus que ça.
Mais revenons à toi.
Donc, il y a des Messieurs.
Et aucun, je dis bien aucun, ne m'a fait de réflexion déplacée.
Au contraire, c'est avec beaucoup d'humour que certains ont commenté mes intentions.
Tu ne me connais pas assez pour le savoir, David, mais je te le dis, rien ne m'intéresse plus que l'esprit humain.
Et parmi mes convictions profondes, il y a :" Tout est lié" et " le hasard n'existe pas."
Je connais presque toutes les personnes qui ont cliqué sur ma page.
Jusqu'à présent, j'évitais de faire des demandes à des inconnus (j'ai été bien élevée :).
Mais, voilà, j'évolue et je me dirige vers la lumière, donc, je prends des risques nouveaux.
Et te voilà, David.
Avant de te faire ma petite demande, je clique sur ta page pour chercher quelques renseignements tout-à-fait subjectifs.
Et, que lis-je, sous la rubrique "philosophie" ?
Le hasard n'existe pas.
Là, je n'hésite pas, je te fais ma petite demande! Et non seulement tu l'acceptes, mais tu réponds à mon petit mot par un autre.
J'apprécie aussi que tu te soies intéressé à mes photos et qu'en tant que passionné, toi aussi, tu précise "amateur".
Il y a tellement de gens qui se prennent pour de vrais photographes, et, c'est pas mon ami Didier Cataldo, qui me contredira,
étudier la photographie dans une école et appuyer sur un bouton, c'est deux choses partagées par un vaste fossé.
Par contre, je crois fermement qu'on peut arriver à faire de belles photos sans avoir pris de cours et même réussir dans ce domaine.
A condition d'y mettre tout son coeur, son esprit critique et beaucoup de boulot!


Et toi, à ce que j'ai vu, tu as du talent et aussi une capacité à capter un instant particulier qui ne dure qu'une demi seconde et qu'on n'aurais pas pu voir, si tu  l'avais pas immortalisé.

Alors, je vais arriver à l'inspiration que tu m'a apporté aujourd'hui, mais j'explique tout ça, d'abord, parce que ça a aussi son importance.
Ton dernier message m'a donné envie de te faire une grande réponse, et parce que je suis une grosse flemme, mais surtout parce que ce que tu dis
m'interpelle et corresponds tellement à l'esprit de mon travail, j'ai décidé d'en faire profiter tout le monde.
Tu le vois, il est tout simple, mon petit blog, presque humble, si je n'étais parfois si gonflée dans mes écrits.
Ca n'empêche qu'il touche des gens, de toutes sortes, de touts âges. Même si je fais des fautes d'orthographes, même si j'invente des mots, même
ou justement parce que j'ai parfois des prises de positions audacieuses voir contradictoires.
Tu m'écris que tu as des projets, des idées décalées, et déjà, là, ça me fait plaisir.

Ensuite, tu mets que tu cherches encore l'idée qui tue.
C'est précisément là que j'ai eu le déclic.
L'idée qui tue.
Je l'ai cherché toute ma vie, je la cherche encore, même si je crois que je suis sur la bonne piste.
L'idée qui tue, à mon avis, nous l'avons en nous depuis tout petit.
C'est notre essence même. Ce qui fais que nous sommes unique et particulier.
Ensuite, soit on la développe et on réussi sa vie, soit on passe à côté et on vit..au mieux ou au pire, suivant le schéma tout tracé par nos parents.
A quoi reconnaît on  le bon chemin?
Moi, si je me laisse aller et que mes pensées, libres de tout stress, vagabondent, alors, les mots viennent tout seuls.
Parce que ma voie, à moi, c'est d'écrire. Mais pas seulement, c'est aussi de parler des gens aux autres gens.
Les mettre en connexion par ce moyen.
J'ai aussi une espèce de don pour toucher juste, ça ne m'a pas apporté que des amis...
Mais qu'importe, ceux qui m'intéressent et vice-versa sont débordant de créativité, et d'enthousiasme, sur la même longueur d'onde.
Et tant pis, si je vois trop bien les faiblesses, elles me touchent autant que les forces.
Alors, quel que soit les tiennes, crois-en ma vieille expérience (j'ai 3 ans de plus que toi :) , si tu as percuté ma trajectoire, c'est parce que tu es sur la voie de la réussite.
Il n'y a pas de hasard.. si pour toi c'est vraiment une conviction profonde, alors tu verra comme j'ai raison.
J'espère et je me réjouie déjà que tu me donnes des nouvelles sur ton travail.
Parce que, quel que soit  son don, le travail c'est indispensable à la réussite.
Federer est un parfait exemple. A 30 ans à peine, une réussite pareille n'est possible qu'à force de travail.
De travail et d'honnêteté envers soi-même, d'ouverture aux autres, de compassion, de compréhension, de pardon et d'acceptation.
Une remise en question permanente pour se débarrasser de ces vielles manies qui ne nous appartiennent pas et parasitent notre vision.
Les"tu devrais", les "y faut que", les "faut pas rêver"...
J'ai 44 ans, mais il m'arrive encore souvent de constater à regret que l'avis de ma mère à pris le pas sur le mien.
Et pourtant, Dieu sait si je l'aime, ma petite maman!
Je ne sais pas si tu me suis encore ou si tu te dis : c'est quoi ce délire?
Moi je sais que si une seule personne comprends ce que je viens d'écrire et y trouve un écho dans son intérieur, alors, je ne serai pas restée réveillée jusqu'à 3h12 de la nuit pour rien.
Voilà, mon cher David, ce que tu m'as inspiré. Quand j'ai vu que ça te faisais plaisir que tes mots m'inspirent, ça m'a foutu un peu la pression!
J'espère ne pas t'avoir déçu.
Et comme j'aime terminer sur une petite parole positive, je dirai encore, le truc qui tue, David, c'est Toi!

03:57 Publié dans histoire vraie | Tags : bienne, david, truc, photo, réussite | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

coucou je vient de lire ton text ce que je pourrais dire c'est que je suis contente parce que je voit que je ne suis pas la seul a croire que le hasard n'existe pas il y a vraiment une raison a tout :) je pense pareille franchement je n'aime pas le hasard quand quelque chose arrive j'essaye de raisonner et de me demander pourquoi c'est arriver mais je sais que c'est pour le bien. bonne continuation catherine

Écrit par : Nermeen | 24/08/2011

le hasard n'existe pas ; vaste question qui taraude scientifiques et philosophes !!!
la pensée de ta mère prend le pas sur la tienne?quézako?
je ne puis croire que ta personnalité s'effece devant celle de ta mère !
veux tu dire que tu ressembles plus à ta mère que tu ne l'aurais cru?
que tu deviens plus conventionnelle? non !!!lol

Écrit par : clara | 24/08/2011

Merci Nermeen!!
Clara, c'est des restes...des vieux mouchoirs qui tombent :)

Écrit par : cat | 25/08/2011

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