03/10/2012 | Quand les rêves deviennent réalité

Ca fait bizarre.

J'ai presque l'impression que ça arrive à quelqu'un d'autre, aussi parce que j'en ai pas trop parlé jusqu'à ce que ça arrive, donc j'ai gardé ça au fond de moi.

Qu'on me dise de ne pas trop rêver ou au contraire que je vais aller loin, ce qui compte avant tout c'est ce que j'en pense.

Quand j'érais plus jeune je voulais être avocate, détective ou journaliste.

Avocate j'ai renoncé devant la basse réalité de l'imperfection de la justice humaine.

Détective? mon rêve c'est brisé après ma rencontre avec un authentique détective : les histoires de maris trompés qui faisaient son quotidien m'ont semblées bien banales.

Restait journaliste.. combien de fois me suis-je dit en lisant les écrits de mes "confrères" que moi aussi je pourrais le faire.

La cerise sur mon gâteau c'est les photos.

Rédiger les articles et prendre les photos en plus, me donne l'impression d'être reporter-photographe.

En réalité c'est moins prestigieux : je suis pigiste. Je n'aime pas tellement le terme, j'ai l'impression qu'il a étéinventé pour distinguer le vrai journaliste, engagé officiellement et payé au mois et le pigiste qui est payé à l'article.

Ensuite, il y a la question du théme. Il faut une certaine expérience pour parler de politique, de religion, de scandales.

Il y a aussi la ligne de conduite du journal.

Certains journaux comme "Le Matin" touchent à tout avec des titres assez racoleurs. J'adorerais travailler pour "Le Matin".

Le journal qui publie mes articles est avant-tout régional.

Je dois rendre compte de ce qu'il se passe dans trois villages des alentours.

Je me rends compte de l'importance de la presse dans les villages.

Et qu'il est autant délicat d'écrire pour quelques milliers de personne que pour des centaines.

Mais quand j'y pense, écrire pour des miliers de personne, je le fait déjà tout les jours,   ici, alors

ça devrait aller .

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