26/05/2012 | progresser

Je traverse une nouvelle phase.
Au départ, j'écrivais ce qu'il me plaisait d'écrire.
Ensuite, j'ai essayé d'écrire ce qui vous plaisait.
Après, j'ai fait du remplissage, parfois, pour assurer.
Maintenant, je deviens exigeante.
Je crois que je peux me le permettre.
Dans le sens ou écrire chaque jour à fait de moi une sorte de sportive de la prose.
Je n'ai plus aucun soucis de page blanche, les sujets ne manquent pas.
Je n'ai plus non plus de difficultés à exprimer toute la gamme de sentiments qui m'intéressent.
Je suis toujours étonnée lorsque je parviens à vous toucher, mais davantage par la qualité de mon lectorat.
Aussi je ne vous ferai  pas l'insulte de textes larmoyants qui à force de l'être agacent plus qu'ils n'émeuvent.
Par contre, j'aimerais réfléchir davantage à la qualité des textes que je compose.
Quelle que soit l'intention.
Vous saviez, par exemple que même si ça m'amuse beaucoup, écrire dans le but de faire rire n'est pas évident du tout.
Il faut un état d'esprit particulier qui ne me vient pas encore sur commande.
Quand je serai capable d'être  volontairement comique, j'aurai encore franchi une étape importante.
J'aime aussi beaucoup l'irone.
Je maîtrise.
Vous comprenez?
Je peux décider d'être ironique, mais pas encore d'être comique.
Ca vient ou ça ne vient pas.
Il y a d'autres .. ça y est, je n'ai pas le mot, je devrais encore enrichir mon vocabulaire, on  va dit "manières" ce n'est pas le mot exact , mais ça se comprends :
il y a d'autres manières, le coup de gueule, la confidence, l'analyse, le documentaire, l'enquête... enfin toutes sortes de façon de traiter un texte.
Ensuite, il y a le style et les thémes récurrent.
Mon style, c'est d'inventer des mots, de rajouter des dialogues avec un interlocuteur invisible, une partie de moi qui converse avec l'autre.
-Bon, va au but!
J'aimerai donc me donner un peu plus de peine pour être satisfaite de ce que je vous propose.
Surtout pas *écrire pour écrire".
J'aimerais, mais ça me demanderait encore pus de travail.
Tenez, avant j'ai effacé une cinquantaines de lignes qui ne me plaisaient.
Pas à cause du contenu, mais dans la façon.
Maintenant, je préfère écrire moins, mais écrire mieux.
La qualité, pas seulement la quantité.
Progresser.

17:15 Publié dans histoire vraie | Tags : progres . écriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |