Bien à Bienne : Paulo, Coelho, Astro

Paulo, Coelho, Astro

21/02/2012 | Paulo, Coelho, Astro

Paulo Coelho, Veronika, les voyages astraux, les livres en général et celui-ci en particulier.
Je sais qu'il y a des livres qui ne sont pas plaçés sur votre chemin par hasard.
Et là, je suis servie, gâtée.
D'abord, je précise que la lecture à été pendant mon enfance, mon unique drogue.
Il m'en fallait. Toujours plus.
J'arrivais à livre facilement 3 livres par jour.
Parfois 5.
J'y passait tout mon temps.
La bibliothèque de la ville me fournissant ma dose.
J'avais des amies, je vivais aussi dans la vraie vie.
Mais chez moi, la télévision de l'époque étant si pauvre, je ne faisait que lire.
Lire en mangeant.
Des petits pains de sils découpé en tranches fines avec de la confiture ou mieux: Nutella.
J'étais capable de lire, regarder la télé, manger et parfois encore tricoter, en même temps.
Avidement.
Je m'évadais, choisissant les thèmes ou les auteurs pour que les livres s'imbriquent et souvent, je devais revenir en arrière pour me remémorer si tel personnage était
vraiment dans ce livre, ou j'attendais son apparition, mon imagination continuant de faire vivre les héros des précédents dans les suivants.
Et puis parfois ,arrivait le cadeau, LE livre qui allait m'apprendre quelque chose sur moi.
Ou sur quelque chose que je croyais et que je voyais vérifié.
Et là, ça faisait longtemps, avec ma vie de mère au foyer, je n'ai plus le temps.
Ca à été dur! J'ai du me sevrer, me contenter d'un livre par jour,

jusqu'à ce que je n'ai plus du tout le temps.
Ou alors, si rarement.
Mais ce n'est pas le sujet.
J'ai des insomnies.
Alors, pour une fois, j'ai ramassé un bouquin qui trainait dans la chambre de ma fille.
Avec ce titre provocateur : Veronica à décidé de mourir.
Au début, je m'embêtais un peu, avec cette Veronica.
Par contre, la narration de Paulo, cette manière d'expliquer ses choix, m'a plu.
Je n'avais pas remaruqer comme nous étions semblable, son héroïne et moi.
Elle avait pris cette décision et tenté de l'appliquer, sans succès.
Avec des cachets.
Sans raison très percutante, ni dramatique,   juste par ennui......Comme moi quand j'avais 14 ans.
Esnuite, et c'est là que ça devient troublant.
Elle rencontre une femme dans l'asile ou on la soigne.
Et cette femme souffre d'une carence en sérotonine.
Comprenez bien la raison de mon trouble.
Personne ne m'a jamais diagnostiqué ce problème.
Les médecins à qui j'en ai parlé m'ont dit que c'était bien probable.
Mais il n'existe pas à ce que je sache d'autre moyen que le ressenti de la personne touchée
pour déclarer si oui ou non c'est ça.
Et sutout, j'ai trouvé ça toute seule. En m'écoutant, en réfléchissant en me renseignant.
Un truc qui fonctionne bien chez la plupart des gens, mais pas chez moi.
A force de voir la majorité affronter sans difficulté aucune ce qui pour moi tenait de la souffrance extrême, j'ai du
me rendre à l'évidence que quelque chose ne jouait pas.
La sensibilité, l'hyper.sensibilité n'en était que le symptôme, pas la cause.
Et puis, j'ai découvert l'existence de la sérotonine et son rôle dans l'organisme.
Et tout est devenu clair, limpide, évident.
Mais ce n'est pas le sujet, non plus.
Le truc fou, pour moi, c'est que dans ce livre, donc, la femme qui en parle, le fait de la même façon que moi.
Les incidences sur sa vie, la dépression, sa manière d'expliquer ce qu'elle ressent.
C'est ça exactement.
Il n'y a pas si longtemps qu'on à découvert son existence et son rôle dans l'organisme.
Ca date des années 50.
Mais ne nous égarons pas.
Je n'ai pas fini mon livre, mais jâi hâte de voir la suite!!
En fait, je ne découvre pas, je reçois des confirmations.
Je ne suis pas folle.
Je vous jure, si vous n'avez pas ce problème, quand on souffre et que personne ne sait pourquoi, on fini par se demander si on  à toute sa tête.
Eh bien oui, on l'a et pour arriver à tenir le coup sans vouloir en finir et abréger ses douleurs mystérieuses psychiques et physiques, il en faut du courage.
J'en arrive même à me dire que certains sont surement devenu fou, à force.
Ceux qui n'en ont vraiment pas du tout ou si peu.
Moi je crois que c'est variable et lorsque je mange les bons produits ou que je fais du sport, ça remonte.
Si je suis positive aussi, ou de bonne humeur.
C'est pour cela que c'est si important pour moi de me réjouir.
Enfin bref.
Jusqu'à présent, c'est la première fois que je trouve un livre qui traite de ce sujet si vital pour moi.
Un livre que j'ai trouvé par terre.
Enfin sur le parquet dans la chambre de ma fille
Alors que je ne lis quasiment plus.
La probabilité pour que ça arrive est plutôt infime!
Mais voilà, ça aussi je le sais : les livres nous trouvent.
Si je n'avais pas persévéré un peu dans ma lecture, je n'aurais pas vu à quel point elle me concernait.
Mais c'est pas tout.
On en arrive au plus délicat : les voyages astraux.
Ca vous parle?
Il va falloir que je fasse un autre article exprès sur le sujet.
Bon, en résumé, on a tous la faculté de sortir de nos corps.
La plupart du temps, ça nous arrive dans notre sommeil.
Et si on s'en souvient, alors on crois avoir rêvé.
Les témoignages les plus saisissants sont réunis dans un livre.. mais là je reviens de quelques recherches et je vois
qu'il faut que je reste le plus , comment dire "terre à terre possible".
Le voyage astral, déjà, le nom, ça fait un peu.. je ne sais pas.. il  faut bien lui donner un nom.
Mais moi, je vous le dit, parce que ça m'arrive souvent, c'est pas si mystérieux.
c'est vraiment quelque chose qui devrait nous sembler plus anodin si on était mieux renseigné sur nos facultés.
Mais voilà, on ne se connait pas si bien.
Pour les gens qui font du yoga, par exemple, c'est quelque chose qu'ils peuvent arriver à faire exprès.
On sort de son corps, et on se promène et c'est cool.
J'en parlerais pas sinon.
Je déteste tout ce qui est ésotérique et compagnie, pour moi, ça n'a rien à voir.
C'est juste une faculté normal que tout les humains partagent.
Certains plus consciemment que d'autre, voilà.
Je ne parle pas non plus du tunnel qui mène vers la mort, enfin la vie après la vie.
non non, le voyage astral, c'est pas non plus dans les astres, malgré son nom.
Dommage, hein, Clara, ça te plairait sûrement d'aller voir les astres de tout près. :).
Vous savez, quand vous avez passé toute la journée à skier et que la nuit vous rêvez que vous y êtes encore, vous sentez même les bosses?
Ca ressemble à ça.
C'est agréable.
a peut arriver aussi quand je suis très fatiguée et que je pars dans un pays inconnu,
Je vois, et c'est toujours le même bien-être, on ne sent plus on corps, puisqu'il reste bien sagement dans son lit,
et l'esprit on va dire ça comme ça, vagabonde avec délice, libéré de ce poid.
L'expérience la plus surprenante que j'ai eue, c'est quand un ami très cher est parti à Singapour.
Je pensait beaucoup à lui.
Lui aussi.
Une nuit, je me suis vu le rejoindre, un peu à mi-chemin entre ici et là-bas.
Je lui ai raconté dans une lettre.
Et lui, il à vécu la même chose et presque en même temps m'est arrivé sa lettre ou il en parlait.
La plus merveilleuse, c'est avec mon amoureux de l'époque, on ne faisait rien de spécial, mais j'étais si heureuse d'être près de lui que j'ai senti mon âme s'élever.
Je ne vais pas trop m'attarder, mais c'était si  beau..
Pourtant, c'était avec le même crétin dont j'ai parlé l'autre jour.
Je lui attribuais à tort, cette faculté de me "transporter".
D'ailleurs, je veux croire que lorsqu'on parle des transports de l'amour, c'est bien de ça qu'il s'agit.
Le voyage astral, en fait, c'est comme des vacances de l'esprit par rapport au corps.
C'est aussi différent que d'aller à Péry ou à Miami.
Ben d'ailleurs le correcteur automatique ne reconnait pas Péry.
Pour info, c'est un village au-dessus de Bienne.
Très joli, mais pas terriblement exotique, pour nous biennois.
D'après mes recherches 10% de la population reconnait avoir fait cette expérience.
C'est déjà pas mal.
Mais ça explique pourquoi on en parle pas trop.
9 personnes sur 10 n'y comprennent rien.
Ca nous fait passer pour des affabulateurs, des gens qui cherchent à se rendre intéressants, dans le meilleur des cas.
Ou des adeptes de substances illicites, voir des dingues dans les pires.
Du coup, on dit rien.
On ne partage pas.
Et c'est bien dommage parce que, vraiment c'est très agréable.
Je ne cherche pas à ce que ça m'arrive.
Ca vient de tout façon et ça fait du bien.
Vraiment, si vous avez aussi cette chance, de vous en souvenir ou d'en être conscient, ça me fait plaisir.
Pour les   autres, ça vous arrive aussi, et j'espère qu'un jour vous vous en souviendrez.
Il y a des gens,comme ça, qui ne se souviennent jamais de leurs rêves.
Les vacances de l'esprit sont souvent dans le sommeil.
Mais tout les rêves n'en sont pas forcement...Quoi que..
Je n'en sais rien dans le fond, c'est peut-être une forme voisine?
Décidément, on ne se connait pas bien.
Du coup! quand je trouve mon fameux livre, je le vois comme un message.
Un signe.
Pour me dire que je suis sur la bonne route.

06:22 | Tags : paulo, coelho, voyages astraux | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

le hasard existe t il? ou pas?

Écrit par : clara | 21/02/2012

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