25/05/2011 | Opposition constructive

La liberté!
c'est le sujet de tout mes articles, ma liberté de dire ce que je penses dans mon blog.
Et les théories, c'est bien beau, mais la réalité, c'est autre chose.
Je ne me permets pas de critiquer ce que je ne connait pas.
Mais une chose est certaine : il y a un voir des, gros problèmes dans le système scolaire suisse.
Un des problèmes c'est qu'il est formaté et reformaté sans cesse.
Les profs aux-mêmes ont de la peine à suivre et les premiers qui en subissent les conséquences sont les enfants.
Ecole, lieu de torture ou l'on oblige des êtres en pleine croissance à s'assoir pendant des heures sur des
chaises mal conçues devant des pupitres du même bois...
Ecole, lieu d'ennui où les cerveaux malléables sont à la merci de professeurs névrosés, dépressifs voir alcoolique,
ou pire.. violent..pédophile.
Alors je ne dis pas qu'il n'existe pas, ce maître avide de transmettre son savoir pour en faire bénéficier les enfants..
Enfants attentifs ou indifférent, c'est selon.
Mais pour un prof qui  a la vocation, combien d'autre qui n'ont pas la même motivation?
Comment est-ce possible de sortir de 9 ans de cursus scolaire en sachant à peine lire et écrire?
Parce que c'est mal foutu.
Des précurseurs visionnaires ont en fait la preuve:
Si un enfant à un but, un métier qu'il veut faire par exemple, il est capable d'engranger bien plus vite les matières qui lui serviront.
Et puis, est-ce qu'on s'en tire mieux dans la vie avec le cerveau bourré d'informations inutiles?
Apprendre à apprendre! quel non.sens! Apprendre, c'est l'essence même de l'être humain.
Pour une grande partie des enfants, l'école réduit cette faculté qui devient fastidueuse, pénible.
Combien de livre merveilleux, qu'on ne lira jamais d'un oeil neuf, parce qu'estampillé du tampon scolaire..
Combien de dons, brisé dans l'oeuf, par l'obligation de suivre le programme.
Un programme réservé à la masse et qui tant bien que mal, parviendra à inculquer les informations nécessaires à la poursuite de ses études.
Etc.. etc.. pour en arriver 9 fois sur 10 à ne pas faire le travail dont il rêvait étant enfant.
Je déteste l'école, l'école qui brise les ailes des poussins, pour y greffer deux gros pieds-sur-terre.
Et j'adore la chanson de Pink Floyd "The Wall" avec son choeur d'enfant qui scande "nous n'avons pas besoin d'éducation" "Ey! Teatcher! laisses-nous tranquille!!
Et le film génial qui en est tiré, avec cette scène jouissive où les enfants massacrent leur salle de classe. (je provoque? meuh nooon).
Mais comme je tiens à être juste, je remercie les quelques professeurs qui, parmi les dizaines que j'ai du supporter, aimaient vraiment leur métier et on su
me motiver, reconnaitre en moi les racines des arbres qui peuplent mon jardin d'aujourd'hui.
Cependant.. soyons juste, l'école détruit impitoyablement ceux qui ne rentrent pas dans le moule.
Maintenant, la violence s'y installe, et je n'ai pas besoin d'y habiter pour savoir que dans l'Hexagone voisin, on applique la dénomination "à risques"
à ce qui devrait être, dans l'idéal, d'utopiques "temples du savoir".
Alors, c'est un peu comme le bien et le mal.. les deux existe, mais .. tiens tiens, je me rends compte de quelque chose :
Clara, à qui je réponds dans cet article à sa  tirade sur l'indispensable école etc.. etc.. j'ai pas tout lu, j'avoue, ça m'a ennervé.
Je le redis, je hais l'école, ce qu'elle à fait de moie t de mes enfants, ce qu'elle fait à tant d'autres.
C'est pas le cas de Clara.
Dans un sens, elle à raison, c'est ce que l'école devrait être, mais c'est ce qu'elle n'est pas , et de loin.
Mais ce qui me frappe là-dedans, c'est que nous sommes aussi en désaccord sur le fonds profonds de l'être humain en général.
Et là, c'est l'inverse : moi je pense, comme Gisèle, qu'il est profondément bon, en majorité.
Pour Clara, en majorité l'homme est une bête immonde capable des pires atrocité, je schématise, j'exagère, mais c'est pour illustrer mon propos.
Je me demande, comment est-ce possible, en suivant son raisonnement, qu'avec des lieux aussi formidables que l'école dont elle me parle, ou exercerait des
professeurs  voués tout entier à la transmission du savoir, l'Homme puisse malgré tout être aussi nombreusement pourri ?
Tandis que, si on suit mon raisonnement, alors, l'Humanité réussirait l'exploit de conserver intact sa part majoritaire de bonté, malgré son passage quasi obligé par la case
de la destruction scolaire???
Ma chère Clara, je ne veux pas me fâcher avec toi, mais ton second commentaire qui demande froidement "quel est le sujet de cet article?" à propos de mon truc pour prendre des décisions,
m'a, disons-le, laissée dubitative?
Je dois avoir des sujets pour mes articles, maintenant?
Bientôt, je devrai corriger mes fautes d'orthographes?
Je plaisante, mais ça ne te ressemble pas, jusqu'à présent tu m'avais habituée à plus de tolérance.
N'allons pas plus loin, je propose de garder pour conclure la fameuse phrase qui n'est pas de Voltaire comme on croit souvent,  celle qui dit : je ne suis pas d'accord avec ce que tu dit mais je me battrai
pour que tu puisses le dire...
Ce qui signifie pour moi, dans un sens plus large, que je respecte ton avis mais que je ne le partage pas.
Il y a toujours un instant ou on en arrive à blesser les autres, ce n'est pas mon but.
N'étant pas parfaite moi-même, je me vois mal en train d'exiger de qui que ce soit une attitude irréprochable.
Mais j'ai eut ma dose de commentaires déplacés.
Celui de l'école ne me pose pas de problème, je ne suis pas d'accord, point.
Mais l'autre, vraiment? ça veut dire quoi? "quel est le sujet de cet article?" ..c'est de l'humour?? je l'espère.
Pour finir. j'ai tenté vainement de me plonger dans la lecture des oeuvres de Nicolas Bouvier, oeuvres qui me semblaient prometteuses.. mais qui m'ont profondement ennuyées.
Je n'aime ni sa façon d'écrire, ni ce qu'il écrit. C'est vite vu.
La différence entre ce monsieur et moi, c'est la propreté des toilettes : lui les remarques quand elles sont sales et moi, quand elles sont propres.
Ses descriptions m'ennuient, son style, justement son style.. j'aime quand les adjectifs servent à m'amener quelque part. Et là, rien...
Et pourtant, j'aurais aimé partager cette lecture avec Dominique, mais finalement, on aura plus à en dire comme ça.
L'opposition est constructive è condition d'être pure et égale.
Voilà.

02:33 Publié dans histoire vraie | Tags : opposition, constructive, école | Lien permanent | Commentaires (5) | Trackbacks (0) |