26/05/2011 | Clara, Femina etc..

Clara

Un immense sourire et un sentiment de bonheur quasi complet empli mon coeur et mon cerveau fatigué mais néanmoins terriblement inspiré.
Merci Clara, merci ma soeur aussi pour vos commentaires intelligents et emplis du bon sens qui me manque parfois.
Disons-le, j'aime la provocation.. mais surtout quand elle vient de moi.
Et ce soir, avant d'ouvrir ma boîte mail, j'étais un peu inquiète.
Je m'en voulais aussi.. j'y suis allée fort, hier, et Clara..
Clara est une femme formidable.
Emplie de sagesse.
Clara est une femme de coeur et d'esprit.
D'une intelligence remarquable.
Et certaines devraient prendre exemple :
c'est un cas d'école.
Prenons une bloggeuse fatiguée qui écrit plus vite que son ombre, plus rapidement qu'elle ne pense.
Et cette bloggeuse lit ses commentaires, mais oublie de revérifier son propre texte, d'ou le malentendu..
Alors, il y avait bien deux articles, l'immonde et le mien qui en parlait.
Pourquoi je l'ai trouvé si malsain? je vais le dire, c'est aussi pour ça, qu'à peine ma phrase écrite, je me suis empressée de chasser l'image que m'inspirait
son sujet.
Ou plutôt son auteur.
Un bloggeur lui aussi..
Je me réjouie déjà de lire le prochain "Femina" pour voir si d'autres que moi on réagit et en ont fait part de leur indignation dans le courrier des lecteurs.
Je vais voir si je le retrouve, pour citer exactement la phrase qui m'a tant dérangée
D'abord, je replace le contexte :
Femina, magazine féminin encarté dans l'édition du dimanche du journal "Le Matin".
Une véritable institution.
Un journal qui est capable de faire un numéro spécial sur l'anniversaire de notre droit de vote, par exemple, ou sa couverture sur une femme handicapée.
Un journal qui parle des vielles, des grosses, des malades et des cheffes d'entreprise... un journal que j'adore.
Et puis, il y a cette chronique.
Parfois, au début surtout, je trouvais sympa de donner la parole à un futur-papa.
Un papa jeune, branché, relativement beau gosse.
Mais un papa qui, une fois sa fille mise au monde à continué sa chronique, croyant peut-être la pimenter de propos limites.
Mais là, il à dépassé les bornes.
Son dernier article s'intitule *Ma fille sera lesbienne" et en gros juste au-dessous "Entendez par là qu'elle ne verra jamais un vrai pénis en érection".
Vous    hallucinez? moi aussi. Et plutôt que de me répêter, je vous fait un copié-collé de la lettre que je viens d'écrire :

Je n'aime pas Fred Valet. Par contre, j'adore mon Femina..d'habitude..mais qu'est ce qui vous as pris, dimanche dernier?
J'imagine déjà, sans peine, Fred Valet se vantant auprès de ses copains de son prochain article :
-Ah! toutes ces frustrées qui ne m'aiment pas.. je vais en rajouter une couche ..ah! ah! une couche! que je suis drôle.
Ben non, Fred, tu n'es pas drôle.
Tu prends en otage les lectrices et la rédaction d'un journal qui te donne une visibilité dont tu abuses dans je ne sais quel but.
Perversité?
Stupidité me semble plus adéquat.
Stupidité parce que si Femina à un minimum de respect pour ses lecteurs, alors, celui ou celle qui est reponsable de la parution des artcle, prendra la décision qui s'impose : dégage Fred Valet.
Retourne dans l'obscurité de ton blog, ou ceux qui comprennent ton humour sont libres de se rendre, mais ne salit plus les pages de notre quasi sacré Femina par l'étalage des fantasmes de ton cerveau dérangé.
Qu'est-ce qui me dérange tant!
Les lesbiennes? Non, Je n'ai aucun préjugé à ce sujet, chaque adulte fait ce qu'il veut avec son corps et son coeur.
Chaque adulte, c'est bien ça la différence.
Ta fille n'est pas encore sorti de ses couches que tu nous fais partager tes désirs sur sa future vie sexuelle.
Je trouve que vis-à-vis d'elle c'est d'un manque de respect flagrant dont il s'agit.
Ce n'est même pas comique.
C'est pathétique.
Je cite "entendez par là qu'elle ne verra jamais un vrai pénis en érection".
Oh, comme tu as du être fier de toi, en voyant que Femina avait publié ton immonde prose.
Entendons nous bien , je n'ai rien contre les pénis non plus, qu'ils soient en érection ou non.
Ce qui me dérange, c'est ce sentiment désagréable d'être l'otage de ta dernière lubie: une provocation gratuite à laquelle tu répondrais peut-être. "Comment vous n'aimez pas les lesbiennes" ou " c'est Ma fille j'en dis ce que je veux". Je ne sais pas ce que tu pourrais répondre à mes critiques. Et en fait, je m'en fiche, je ne te trouve pas le moins du monde intéressant.Je dis ça, mais j'exagère un peu, tu m'as ennervée : tu as un certain style, la chance d'être publié et voilà ce que tu en fais.
Utiliser un bébé, ton bébé, un journal.. qui n'est pas le tiens (mais presque vu ta liberté d'expression) pour nous imposer donc,ta pseudo-liberté de penser... c'est du gaspillage.
Gaspillage de talent, gaspillage d'espace et gaspillage d'argent.
Le notre et celui de Femina.
D'ailleurs, je n'hésite pas à proposer mes services pour te remplacer.
Tu as fait ton temps et apparemment tu ne te soucie pas trop de ce qui pourrait arriver à force de vulgarité.
Je ne sais pas comment il est possible que tu jouisses (!) de tant d'impunité, mais là je m'adresse à Femina : je fais le pari que ma prose serait plus à sa place dans ses pages que celle d'un petit garçon trop gâté qui à force de l'utiliser n'importe comment, va casser son jouet.

Voilà Clara, c'était ça.
Et toi vois, je suis sure que tu me comprends sur ce coup là. Mais ce qui me fascine chez toi, c'est que tu est capable d'impulsivité et de révolte sans perdre la moins du monde tes capacités de reflexion.
C'est suffisement rare pour que ça mérite d'être soulignée.
Tu t'es rendu compte que je n'avais pas saisi que dans ton commentaire, tu parlais de cet article, et pas du mien. (Ah, ces bloggeurs tous égocentriques!).
Ta capacité de révolte, tu l'a exprimé dans tes autres commentaires en réponse à ma virulente attaque du système scolaire.
Et je dois dire que j'ai bien lu le segond et que j'adhère tout à fait à tes propos, cette fois.
Il y a la vision humaniste  certains hommes et ce que d'autres en ont fait : du gaspillage.
Tiens, encore?
Je déteste le gaspillage.
Au point de fermer les yeux quand j'étais petite quand  à la télé je voyais des voitures se faire démolir.
Je pensait aussi que les gens mourraient vraiment dans les films, alors forcement je ne pouvait pas imaginer qu'on n'avait pas besoin de sacrifier des autos neuves pour faire les cascades.

Le jour se lève, je termine donc en rendant hommage à Clara et à sa personalité aussi complexe qu'équilibrée.
C'est un honneur pour moi de la connaitre et qu'elle soie attentive à mes écrits.
Et vous savez quoi? je vais vous dire un secret :
Clara n'aime pas les apparences (ça, on avait compris!) ça n'empêche pas qu'elle soie, en plus d'être intelligente, très jolie.
Et elle me comprends!
Ah. Clara, je crois bien que si tu étais un homme, je t'épouserais!

Histoire d'assumer, je vous mets une photo de moi prise par la fille de mon copain Didier, qui ont tout deux du talent.

05:35 Publié dans histoire vraie | Tags : clara, femina, blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |