09/11/2011 | Nouveau parti

Voilà ma décision est prise.
Et finalement, elle est en concordance avec ce que je suis et ce que je prône :
Aucun parti politique en place ne me convient.
Je salue quand même l'effort des verts libéraux, le sens de la communication et la réactivité de Max, en particulier.
Très sympa, ce Max. Un mec bien, vraiment.
Mais voilà.
Comme dirais Gisèle, il est temps que je prenne confiance en moi et que j'aille de l'avant.
Si tu n'es pas avec moi, alors, tu n'es pas forcement contre, mais tu ne m'aide pas.
Si mon comportement est trop spécial, je ne devrais pas me justifier, ni me sentir pas bien.
Surtout que je ne suis pas seule, je le sais, et heureusement d'ailleurs, ça me rassure, que parmi vous, il y a des gens aussi différents
qu'on puisse l'être, mais qui partage la même vision des choses que moi, globalement.
Des gens qui ne portent pas de ceinture, donc qui ne pourront pas se la serrer.
Même s'ils le voulaient.
Mais voilà, on en a pas envie.
On veut croire qu'il y a d'autre moyens.
Alors, certes, il faudra être créatif, courageux, faire preuve d'ouverture d'esprit.
Mais, nous, biennois, ne sommes-nous pas justement capable de tout ça?
Nous avons traversé ensemble tant de crises.
Nous avons vu mourir nos frères et soeurs.
Nous avons assisté à la déchéance de nos amis.
Nous avons vu notre ville devenir attractive, pour de bonnes ou de mauvaises raisons.
Alors, dans le fonds, nous savons que c'est possible.
A condition d'affronter la puissance de l'immobilisme.
Quoi de pire, quoi de plus terriblement désespérant que la force d'obstination bûtée de cerveaux stagnants.
Avec leurs formules toutes faites qui ne veulent rien dire.
-On veut un exemple concret.
-D'accord. Exemple typique : "Légaliser la drogue c'est assassiner notre jeunesse".
-Et alors?
-Il n'y a rien qui te choque dans cette phrase?
-euh..
-"NOTRE" jeunesse. La jeunesse n'appartiens à personne.Déjà.
Ensuite, croire que la légalisation de substances pousserait soudain toute une partie de la population à la consommation, c'est gravement sous-estimer cette population.
C'est une insulte à leur intelligence, à leur indépendance d'esprit, à leur sens des responsabilités.
D'autant que ce qu'il y a encore de plus pernicieux, voir mensongers dans cette phrase, c'est ce qu'elle laisse entendre :
1) la jeunesse , serait miraculeusement préservée par l'interdiction en vigueur.
Alors qu'on sait très bien qu'il n'en est rien. Au contraire, l'attrait de l'interdit attise la curiosité.
2) légaliser équivaudrait à rendre la drogue accessible aux enfants.
Alors qu'il n'en est évidement pas question.
La Comission globale pour les politiques en matière de drogue présidée par l'ex-président du Brésil, préconise l'entrée en vigueur d'une légalisation contrôlée.
Toutes les personalités qui composent cette commissions ont une longue expérience du sujet.
Ils savent parfaitement que tout ce qu'on a essayé jusqu'à présent n'a servi à rien.
Et que des millions de francs continuent d'alourdir les poches des trafiquants.
Je veux bien croire qu'on puisse être insensible aux sorts des malades qui achètent habituellement ces substances
Mais ,qu'on le soie ou non, qui ne préférerait pas que cet argent reste ICI?.
-Quelle merveilleuse idée!! vite, votons pour le parti qui la soutient!!
-Euh...
-Quoi? tu n'es pas d'accord? c'est une proposition remarquable! des arguments solides, étayés, soutenus, qu'attendons nous?
- Tu as entendu parler d'un parti qui soutient cette proposition?
-Non, mais, renseignons-nous, il y a surement un parti qui a cette intelligence?
-J'aimerais bien. Mais je ne crois pas. En tout cas pas à ma connaissance. D'ailleurs le thème était curieusement absent des débats, lors des dernières élections.
-C'est vrai ça, mais pourquoi, à ton avis?
-Parce que ce n'est pas un thème porteur. On sait que ça préoccupe une grande partie de la population.
-Alors?
-Alors, on préfère ne pas prendre de risque.
C'est bien ce que je disait, tant qu'il n'y aura pas de parti ayant le courage d'aller de l'avant, avec des proposition nouvelles, nous
serons réduit à nous contenter de ceux qui sont en place et qui n'ose pas.
Du coup, on est pas très motivé quand il s'agit de voter.
Et encore moins quand il faudrait s'engager.
- Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait? On fonde un nouveau parti?
- Peut-être le faudrait-il...

02:52 Publié dans histoire vraie | Tags : nouveau psrti, courage, commission, drogue | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |