Bien à Bienne : Libre

Libre

25/09/2011 | Libre

Me revoilà partie pour de nouvelles aventures.
Aujourd'hui, journée riche..
En rencontres déjà.
L'autre nuit, sur Facebook, quelques oiseaux s'étaient donnés rendez-vous.
La bonne surprise c'est qu'on y étais tous.
Ma Pocket et moi, Daniel the tatoueur, la belle Clémentine et leur fils, Sabine et moi.
Voilà des autres personnages forts.
Et quelque chose me dit, que je n'ai pas fini de vous en parler.
Pocket, c'est ma copine de poche :)
Elle n'est pas si petite, mais elle est fine.
Forte aussi, mais ça ne se voit pas forcement au premier regard.
Et les choses qui m'effraient la fascine.
Nous sommes donc aussi différentes que le whisky et le coca, mais quand on nous mélange...
-Ca saoule?
Mais noon! ça fonctionne!
On est d'accord, on se comprends, avec la même passion pour les beaux mecs qu'on a commencé à se piquer sur Fb, dans la joie et la bonne humeur.
Puisque dans le fond, on s'en fiche.
Ils ne sont pas à nous.. de toute façon, on peut bien partager!
Ensuite, je suis allée chez une autre amie, que j'appellerais Marie.
Marie est étonnante.
Sa bibliothèque témoigne de sa passion des philosophes anciens.
Elle vit entourée de ses gros chats centenaires, qui montent la garde dans le salon.
Elle partage, fais confiance, mais n'hésite pas à frapper sec, si il le faut.
Comme ce matin.
Alors qu'elle rentrait chez elle, elle voit une pauvre fille suivre un homme dans une petite ruelle sombre.
Son instinct lui dit qu'un problème peut survenir.
Elle les suit, intervient juste à temps et la police qui patrouillait dans le coin, arrête le malfrat.
Vous croyez que la pauvre fille fut reconnaissante?
Que nenni?
Persuadée que les promesses destinées à l'attirer dans ce coin sombre étaient vraies, la pauvre fille,folle de rage,
bondit sur Marie, poing levé.
Mais Marie a des reflexes.
Et du punch, étonnant vu son âge et sa santé.
Et la pauvre fille..se retrouve avec un splendide coquard.
Ca me désole toujours quand une amie va mal.
Ce que j'apprécie particulièrement chez Marie, c'est sa liberté.
Elle dit qu'elle garantit sa sécurité.
Je comprends bien ce qu'elle entends par là.
La liberté c'est tout relatif.
Nous avons chacun nos pièges, nos dragons, nos prisons personnelles.
Le tout est de ne pas se laisser emprisonner dans celles des autres.
Compréhension d'accord, compassion aussi, si on peut, mais perdre son temps à convaincre les autres qu'ils font fausse route, non.
Certains ont besoin d'avoir dans leurs environs des personnes qui vont mal, histoire de se sentir mieux.
Moi, ça ne m'aide pas, au contraire, ça me tire contre le bas.
Attention, je ne parle pas des  baisses de moral qui peuvent affecter tout le monde.
Je parle de cette attitude qui consiste à cultiver le malheur, par habitude.
Il existe aussi des gens qui se nourrissent des malheurs des autres, des sortes de vampires émotionnels.
J'essaie de trouver un équilibre au milieu. Une touche de compréhension..un brin de compassion et un maximum de liberté.
Oho! il n'est que 23h41.. et si j'attaquais le vrai problème?
ma foutue vaisselle?
A l'attaque!!!!!!!!!!!!!

00:10 Publié dans histoire vraie | Tags : libre, pocket, facebook, amies, rendez-vous | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

quel regard que celui de choupy!
tu as en effet raison;
certains ne trouvent leur raison de vivre que dans le malheur
ça leur donne de l'importance
ça leur permet d'exister , petitement , mais c'est mieux que rien pour certaines personnes

Écrit par : clara | 25/09/2011

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