Bien à Bienne : Les magnolias ne durent pas

Les magnolias ne durent pas

05/04/2012 | Les magnolias ne durent pas

Le contraste entre le gris du ciel et les fleurs du printemps était, aujourd'hui, tout simplement sublime.
Quand je me suis promenée sur le chemin, j'imaginais toutes les photos que j’aurais pu prendre.
Mais je n'avais pas pensé à prendre mon appareil.
Le paon de l'Elfenau , perché, haut, sur un arbre du parc, trouait le ciel de sa tache bleue satin.
Les magnolias, les forcicias, gorgés d'eau , toute la nature éparse dans les rues de Bienne, faisait des tableaux
tout au long de ma route.
Une dame toute vêtue de jaune canari, avec une grande ombrelle japonaise, illuminait la rue comme une décoration ambulante.
Je n'avais qu'une pensée, faire le chemin une nouvelle fois, avec mon appareil.
Je l'ai fait.
Mais entre temps, la lumière à changé, et je n'ai plus retrouvé cette magie de l'instant.
C'est souvent comme ça.
Tout ne peut pas être merveilleux tout le temps.
Il faut de la laideur pour faire ressortir la beauté, et cette beauté fluctue.
Si il gêle à nouveau, les arbres n'auront plus si fière allure, et le ciel peut reprendre ses couleurs et sa place au
hit-parade de la magnificence.
Le printemps me rends lyrique.
Aujourd'hui, quelques ombres ont tentés d'envahir mon espace, mais je ne les ai pas laissé faire.
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A 18h33 précisement , Nadia était devant la grille, face à Jean.

Roger le pigeon apparaissait dans l'horizon aux yeux de Rose, assise sur son toit.

La sonnerie de la porte d'entrée réveillait Bessie, endormie dans son bain...
-Madame! vous avez un message.
C'était la première fois que l'homme à la casquette s'annonçait ainsi.
Un peu agaçée (il avait besoin de prévenir tout l'étage ?) elle s'avança.
Elle eut à   peine le temps de s'écarter, le poid de l'homme s'écroulant fit s'ouvrir la porte, violement.
-Oh!
Il étais couvert de sang.

03:01 Publié dans histoire vraie | Tags : magnolias, printemps, photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

l'impression du bonheur est parfois fugitive, comme un éclair , comme ta lumière

Écrit par : clara | 05/04/2012

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