Bien à Bienne : Léger comme un flocon

Léger comme un flocon

01/12/2010 | Léger comme un flocon

Une jolie couverture de neige s'est posée sur la ville.
Par égard pour Gisèle qui n'aime pas ça, je vous épargnerai la photo.
Par contre, rituellement, c'est l'anniversaire de mon fils chéri, alors, voilà le gâteau.
La main au-dessus, c'est celle de ma fille.
Je profite à fonds de ces instants précieux.
On a passé toute la journée dans la cuisine à préparer le souper parfait.
En entrée, des tas de bonnes choses.
Au milieu, une petite fondue moitié chinoise-moitié bourguignionne.
Et à la fin, le, THE gâteau au chocolat de ma fille, nappé avec amour et piqueté de bougies étincelantes.
Ah.. pourquoi la vie n'est-elle pas toujours aussi simple et belle?
Faut-il vraiment des instants désagréables pour apprécier les bons moments?
C'est probable. Regrettable, mais pratiquement certain.
S'il n'existait pas des gens pour nous faire ch.. pour nous créer des problèmes, alors nous ne pourrions pas mesurer le
degré d'appréciation de ceux que l'on apprécie.
C'est terrible, mais en ce qui me concerne, c'est malheureusement vrai.
Entendons-nous bien. Je n'ai pas besoin qu'on soie désagréable avec moi pour aimer ceux qui sont gentils.
Mais l'agressivité des uns m'est nécessaire pour ressentir pleinement la douceur des autres.
En parlant de douceur, c'est incroyable, mon propriétaire n'as pas enlevé le chauffage cette nuit!!
Mais que ce passe-t-il?
Aurait-il retrouvé une de ses précieuse voiture (l tiens un garage dans la même maison) avec la benzine gelée?
(ça gêle la benzine?)
Ou alors, dans un fabuleux éclair d'intelligence aurait-il enfin compris que le temps qu'il faut pour réchauffer son lieu de travail étant proportionnel
à celui qu'il fait dehors, il a intêret à ne plus le couper pendant la nuit?
Qu'importe! Il est deux heures du matin, la neige tombe sans arrêt au dehors et je suis au chaud, le dos quasi-collé au radiateur!!
Vive la chaleur!
Et ,forcement, j'ai une pensée pour ceux qui n'ont pas cette chance. Pour l'alcoolique clochard qui c'est endormi sous une maigre couverture de carton et
qui va mourir cette nuit parce qu'il n'intéresse personne.
Apprécions la chance que nous avons. Prenons soin de ceux que nous aimons.
Même quand ils ne nous comprennent pas (message personnel). Quand ils nous prêtent des intentions que nous n'avons pas ( j'en rajoute une couche).
Ce qui m'embête le plus, c'est quand on s'imagine savoir ce que je penses.
Personne, je dis bien personne, nobody. niemand, nessuno, ne saiit ce qui se passe dans ma tête.
J'aime ma famille par-dessus tout, mais je me souviens avoir eu peur de cet enfermement dans lequel peuvent vous mettre vos proches quand ils croient savoir qui vous êtes.
C'est certainement ce qui m'a poussée dans cette fuite en avant.
Je ne savais pas moi-même qui j'étais, alors que l'on prétende le savoir à ma place était une souffrance supplémentaire.
Alors, c'est clair, "ils" ne savaient pas. "ils " avaient des excuses. D'ailleurs, moi non plus je n'avais ni les mots ni la compréhension pour décrypter l'horreur qui déformait mon être.
Alors surement que ça me rendait spéciale, incompréhensible, méchante? je ne sais pas, indifférente? pas tout le temps, mais particulière, différente.
Gardons nous bien de juger ceux que nous croyons comprendre, alors qu'il nous manque les renseignements nécessaires.
Et même ,si nous pensons savoir, jamais nous ne pourrons nous mettre à la place de quelqu'un d'autre
.Et d'ailleurs, si nous le pouvions, nous nous dépêcherions vite de retourner dans nos coprs et nos esprits, tant nous aurions de la peine à supproter cette douleur nouvelle et étrangère que nous ne pouvons pas soigner.
Chacun sa croix..
Alors que faire quand l'ombre de cette croix, justement assombrit la vision que nous avons des autres?
La poser, un instant. Qu'est-ce qu'on risque? d'être aveuglé par la lumière? de se rendre compte que le chemin n'est pas si escarpé?
Qu'on ne buttera plus sur les obstacles qu'on ne voyait pas avant?
Ce qui serait chouette, rêvons un peu, c'est une sorte de parking à croix. Ou l'on pourrais les déposer, gratuitement (on est dans mon rêve) et les y abandonner définitivement.
S'en aller, tout léger,
débarrassé de ce fardeau... ce serait beau.
N'est-ce pas?

03:07 Publié dans histoire vraie | Tags : anniversaire, croix, neige | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

oh là toujours cette amertume;
qu'est ce que le bonheur? un moment de plénitude entre deux soucis;?
on n'est conscient de son bonheur que lorsque on a peur de le perdre
ce n'est pas seulement une absence de malheur , c'est un état d'esprit , un sentiment d'accomplissement ;mais c'est vrai qu'il faut toujours le mettre en exergue par rapport à quelque chose
profite bien de ces bons moments cat
respire les imprime les en toi pour toujours

Écrit par : clara1 | 01/12/2010

Ah mais moi j'adore la neige en photo... Alors ne te gênes pas tu peux mettre de belles photos enneigées.... Cette neige-là elle ne me donne pas froid.... pour le reste, tu as raison on ne peux absolument pas ce mettre à la place des autres, on peux juste essayé de les comprendre, ou simplement les écouter.... Bisous ma belle donne des bisous à tes enfants de ma part

Écrit par : Gisi | 02/12/2010

C'est nermeeen une amie d'hélène j'ai l'habitude de consulter votre blog tout les jours sa fait longtemps que je n'ai plus laisser de commentaire mais je profite de vous en laisser un sur ce bo texte et sur cette belle image pleine d'amour sa me touche vraiment cette esprit de famille :) je vous souhaite déja pour la nouvelle année plein d'heureux et que du bonheure pour votre famille :)
Nermeen

Écrit par : Nermeen | 02/12/2010

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