12/10/2011 | Le bonheur ici et maintenant

Cette nuit, j'ai découvert qu'il y avait une partie de mon appartement que je ne connaissait pas encore.
Ca se situais au premier étage dans le prolongement de  mon salon qui se situe au deuxième.
L'ancien propriétaire, qui me faisait visiter, était mon ancien voisin de rue, quand j'avais ma boutique.
Il avait laissé tout un tas de trésors en plus ou moins bon état, dont une rivière d'appartement à sec, mais dont le fond sculpté et bombé m'enchantait.
Le père de mon fils avait découvert des peaux de bêtes et choisissait celle qui allait prendre pour lui.
C'est la que j'ai réalisé qu'on étais dans mon rêve mais que ce n'étais pas une raison pour le laisser faire.
Comme j'ai la capacité d'intervenir, je l'utilise et je lui dis, comme je l'aurais fait dans la réalité, que je veux bien lui en offrir une mais que ce n'est pas à lui de se servir.

C'est un rêve génial, précis, enchantant. Je me rends compte que l'ancien propriétaire à laissé pleins d'affaires intéressantes, pas toutes en bon état, mais que je peux garder et transformer à mon aise.
Ce qui ravi mon côté créatif. Alors je me laisse emplir par le bonheur d'être là.

Et puis quelque chose me réveille, je ne sais plus quoi, je prends quelques tirées de cigarette mais mon rêve est si puissant que je reste dedans et lorsque je vais me coucher, je le continue.
je revois la rivière d'appartement, les chaises de bar et la vitrine qui donne sur la rue.

Mais ma fille rentre dans ma chambre pour m'annoncer la venue de ma copine Babs, alors, je me réveille, mais les images du rêves si intenses ne se dissipent pas.
Ce n'est pas la première fois que je fais ce rêve "de l'appartement", mais jamais il n'a été aussi intense.

Cette faculté que j'ai d'intervenir dans mes rêves n'est pas extraordinaire, c'est une question d'entrainement.
D'abord, il faut avoir l'information que c'est possible.
Comment penserais-t-on à faire quelque chose dont on a aucune idée?
Un rêve, c'est un produit de l'inconscient, quelque chose que l'on "subi", normalement, ou du moins qui se déroule sans qu'on y aie un accès conscient.
Et bien non. On peut intervenir et décider de tout ce qu'on veut.
Sachez le, si vous l'ignoriez.
Et le meilleur moyen de s'en rendre compte c'est d'essayer.
Commencer par quelque chose de simple.
Maintenant que vous avez l'information, c'est comme une mise à jour pour votre cerveau, il l'a intégré.
Et il est fort probable que lors de votre prochain rêve, à un instant précis, vous allez vous dire : mais qu'est ce que je peux faire?
Alors la, c'est à vous de voir : décidez. C'est tout.
Décidez que vous avez la force pour gravir la barrière devant vous.
Décidez que le chien méchant se laisse caresser.
Décidez.. de vous réveiller même, si vous voulez.
Après tout, c'est votre esprit qui produit ce rêve, il est donc tout à fait capable de le modifier à volonté.

Certains ne se souviennent pas de leurs rêve, la aussi c'est une question d’entrainement.
Avant d'ouvrir les yeux, il faut se remémorer le rêve.
Se le raconter en somme.Et trouver des mots clés pour faciliter la remémoration
Après, une fois réveillé, on peut le noter, ça aide aussi.
Je dirais que je fais plusieurs sortes de rêves.
Et la plupart du temps, je les laisse s'écouler, je n’intervient que si j'en ressent le besoin.
Si quelque chose me dérange, ou si j'ai envie d'aller dans une direction particulière.
Pour en revenir à mon rêve, je me dis que avec les changements que je ressent dans ma façon de percevoir la vie, ces derniers temps, alors, mon esprit s'ouvre pour me faire voir des parties de moi qui existent mais que je ne voyais pas.
Ce besoin de créativité, et tout les matériaux qui sont en moi.
Si je me sentais si bien dans ce rêve, c'est qu'il s'y passait quelque chose qui me correspond personnellement.
C'est quand même particulier d'éprouver tant de joie devant des objets abandonnés, voir en mauvais état. Mais ce ne sont pas les objets qui me rendent heureuse, c'est le processus de création qui va avec.
Prendre les peaux de bête, recouvrir les chaises de bar avec, par exemple.
C'est de la création de base, certes, mais c'est de la création tout de même.

Toute ma vie est une création, la mienne, parce que j'ai toujours le choix.
Et c'est pareil pour tout le monde.
Parfois les choix sont plus limités, et du coup c'est plus facile.
Dali disait que le paradis ressemblait à une prison ou il n'aurais qu'un crayon à disposition.
Et ça résume bien ce que je pense.
Le bonheur nous échappe parfois quand nous le cherchons, alors qu'il est déjà là.
Si près que nous ne le voyons pas.

02:53 Publié dans histoire vraie | Tags : rêve, bonheur | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |