17/04/2010 | La Nature, la nature et moi

je déguste de petits morceaux de gingembre confits... et tout en regardant Koh-Lanta, je revois ma journée...belle journée..et si je me laissait gagner par mon enthousiasme naturel (ce que je vais faire)..allez, Grande Journée.
Mais peux-t-on décemment qualifier autrement une journée ou l'on rencontre Gisèle?
Ceux qui la connaissent seront d'accord avec moi...les autres..que dire, je vous souhaite d'avoir dans votre vie un être de la même qualité.
Gisèle est quelqu'un de rare, d'extrêmement rare, car elle  a un pouvoir quasi magique que, à 43 ns, je n'ai vu chez personne d'autres.
Gisèle irradie de l'intérieur vers l'extérieur, naturellement. Se trouver dans sa ligne de mire, car son regard vous vise et vous transperce avec tant d'amour qu'elle en devient l'arme fatale(dans le bon sens du terme) équivaut à une contamination affective immédiate, durable et transformable.
Oui oui..transformable, parce que, imaginez vous qu'en la quittant, sur mon vélo pédalant, je voyais la vie plus belle qu'avant.
Plus je vais de l'avant et plus j'ai envie de parler de Bienne et de ses habitants.
En ce qui concerne Gisèle , elle n'est plus la pour longtemps..elle va partir ou son coeur l'appelle...en Catalogne.Là, je lui dois de préciser que la Catalogne, ce n'est pas l'Espagne, comme la Corse n'est pas la France.
Mais revenons à la Gisèle de Bienne. Elle y est née, elle y a vécu, elle à contribué à sa façon à l'histoire de  cette ville et pour cela, elle mérite bien un hommage. Et le destin m'a confié cette agréable tâche.
Son histoire lui appartient, ce que je retient et que je veux partager, c'est ce qu'elle m' offert cette après-midi : son esprit.
Par esprit, je n'entends pas son âme, mais plutôt sa philosophie, la somme de ses expériences additionnée à sa personalité plus sa façon de voir la vie,avec de qui se dégage d'elle ainsi que l'effet que cela m'a fait.
Contrairement à moi, Gisèle croit fermement que les êtres humains sont bons dans leur majorité. Pour la bonne raison qu'on peut-être à la fois bon et con.C'est vrai que je n'avais jamais vu la chose de cette façon là.Et plus j'y pense, plus je me dis qu'elle à raison, que les gens méchants, vraiment méchants ne sont pas si nombreux, et que même si il y a énormement de cons,déjà ça n'est pas forcement leur faute et ils n'en sont pas forcement mauvais pour autant.
C'est d'une logique si implacable, que je m'en voudrait presque de ne pas l'avoir compris toute seule. Mais comme ma devise c'est qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire...D'ailleurs. si je devais résumer cette rencontre par deux phrases je dirais :
1) Mieux vaut tard que jamais
2) la qualité ..pas la quantité.
Reprenons.
Tiens, ça va nous ramener à Facebook..décidement...mais fatalement, cette histoire étant la suite de la précédente, ceux qui l'ont lue comprendront pourquoi. Je disais entre autre que les petits mots gentils laissés ça et là sur nos pages virtuelles, les petits coeurs, les bisous, étaient comme de petits bouquets de fleurs qui faisaient plaisir. On y écrit ce que l'on veut, on mets les photos que l'on veut, et à moins d'être un psychopathe inconscient, à partir de l'instant ou l'on propose à l'autre de se rencontrer, c'est qu'on assume ce qu'on y a mis.Il faut un certain courage, en ce qui me concerne mais curieusement, je ne ressentais aucun stress.
Et bon, Gisèle n'est pas tout à fait une inconnue. C'est une amie de ma cousine déjà, et je l'ai vu souvent, de loin, quand on était plus jeune, mais c'était pour moi déjà "une grande". Quand j'avais 14 ans, elle en avait 18..mais surtout, elle m'impressionnait.Il y avait quelques filles comme elle que j'observais à distance, je les voyaient évoluer,avec une poussette, mais toujours jeune et belle, je me disait que quand je serais grande, je voudrait être comme elles.
Elle m'impressionne toujours mais pas pour les mêmes raison. A l'époque, elle avait déjà cet air "adulte", je la trouvais très belle aussi, très évoluée. Je l'admirais de loin et jamais je n'aurais osé rêvé qu'elle m'adresse la parole, infâme petit vermisseau que j'étais.
Quand je l'ai revue récemment à la fameuse soirée "Abraxas"en companie de ma cousine, je l'ai reconnue tout de suite. Ce qui m'a frappé, c'est ce regard plein de tendresse, qu'elle posait sur moi, comme une grande soeur compréhensive.J'ai toujours tellement peur d'être jugée. Dans ce regard là, il n'y avait que du positif.
Puis, elle m'a fait une demande sur Facebook, et la photo qu'elle y a mise, ne lui ressemble pas du tout. Je ne l'ai pas reconnue.Même quand elle m' écrit que c'était chouette de s'être vue à la soirée., il y avait tant de monde que je ne voyais vraiment pas de qui il pouvait bien s'agir...
Petit à petit, ces petits mots, ces réflexions toujours positives m'ont donné envie de la rencontrer.
De la retrouver, en fait, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, car mon inconscient savait certainement ce qui m'attendais.
Et cette Gisèle, qui était déjà devenue ma Gisèle, c'est aussi la grande que j'admirais et que j'admire encore.
Moi qui étais si fatiguée, n'ai pas vu le temps passer.
Je prends cette rencontre comme un cadeau de la vie, récompensant mes efforts pour dépasser mes peurs ; peur de décevoir, timidité, manque de confiance. Et l'outil principal qui m'aide dans cette démarche..et bien, vous l'avez sous vos yeux. Cet humble blog, mon bébé qui grandit, qui pousse ses premiers cris et se fait remarquer.
Je suis sur le bon chemin, et quand l'élève est prêt, le maître le trouve...Ce que je vis actuellement est passionnant,les choses se mettent en place, je les observe, je les racontent au fur et à mesure..Chaque fois que j'appuie sur mon clavier pour mettre une nouvelle lettre, j'avance...je n'ai jamais vécu ça.
Je me retrouve, je me découvre et j'avance tout en construisant mon présent et mon avenir. J'accomplis enfin mon destin après tant d'années à me chercher, j'y suis enfin. Au début certe, mais quoi de plus exaltant qu'un début?
En amour c'est ce que je préfère...les débuts.
Je ne remercierai jamais assez ceux, celles surtout qui croient en moi.
A présent, mes souffrances passées me semblent plus légères. Puisque c'est aussi elles qui m'ont amenées là. Je me souviens du temps ou je détestais tellement ma sensibilité et les sentiments qui en découlait, alors que c'est elle et eux qui étaient mes meilleures armes. Mon arc et mes flèches.
Ce que Gisèle m'a appris aujourdhui va encore transformer ma vie, c'est pour cela que nous ne devons pas avoir peur de nous rencontrer. Nous détenons chacun des pièces du puzzle des autres et sans ces échanges, nous n'avancerions pas.
Ca bouille dans ma tête, je sens que j'ai une responsabilité, moi aussi de transmettre ce que je sais. Parce que si une seule phrase dans tout ce que j'écris peut servir à quelqu'un alors j'aurai fait mon devoir.
Je voudrais encore dire que vos rêves d'enfant sont ce que vous êtes, qu'il faut les retrouver et s'acharner à les accomplir.
Aujourdhui un volcan entré en irruption déverse tellement de cendres dans l'air que le nuage  empêche les avions de voler.Un petit volcan islandais responsable d'un immense chaos...la Nature, notre nature, notre Nature...Tant de pensées trottent dans ma tête, il est temps que j'aille dormir. Pour terminer en beauté, je vais chercher une petite citation sur la Nature....ah ben non, fialement parce que comme disait Ch'eng Hao, phioisophe chinois:
"si quelque chose se dit de la nature, alors ce n'est déjà plus la nature..."

03:01 Publié dans reflexions | Tags : nature, bienne, gisèle, moi | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |