Bien à Bienne : L'Espoir est dans la lutte

L'Espoir est dans la lutte

05/05/2010 | L'Espoir est dans la lutte

J'ai des projets..et dans mes projets, il y a mon blog, très important, l'écriture, et la photo.
Comme j'ai la chance d'avoir une verrière, même si elle est en mauvais état, ca reste une verrière avec une lumière fantastique. Je fait de la peinture aussi, la lumière, ça compte beaucoup dans l'art en général.
Donc, je pense reconvertir cette verrière en studio. C'est très loin d'être prêt, mais avec ma fille, nous avons improvisé mon premier photo-shooting (en anglais, ça le fait). Et ma photo préférée, c'est celle là.
Je l'aime particulièrement parce qu'elle fait "pro". Je suis très fière de mon résultat. Bon, ma fille y est pour beaucoup. Elle est magnifique déjà, et capable de rester elle-même c'est à dire modeste et gentille, tout en se transformant. Ma fille, c'est ma première œuvre d'art.
Pour l'instant, aucune de mes activités ne me rapportent un centime, ce qui me donne une liberté d'action quasi totale que j'espère garder quand je gagnerai des sous.
J'éprouve un grand soulagement, depuis que j'ai enfin trouvé ma voie, retrouvé plutôt, puisque finalement je fait ce que j'ai toujours aimé.
Je dois maintenant faire des cartes de visites. C'est la prochaine étape. Me faire connaitre. Et aussi parce qu'on me demande souvent l'adresse de mon blog.
Mes cartes de visite, c'est un peu comme le nouveau Pistachium de Nathalie.
Pour ceux qui n'ont pas suivi, un Pistachium c'est un appartement pour Pistache et Capucine, ses dragons d'eau.
Le point commun c'est que nous avons envie de le faire, les moyens de le faire, le matériel pour le faire et même le temps pour le faire...mais on ne le fait pas. Tout est préparé pour..mais je me demande pourquoi, on remets ça au lendemain.
En parlant de Nathalie, j'ai su que sa grande soeur Diane, lisait aussi mon blog.
Eh oui, Diane, c'est le risque, quand on me connait, de près ou de loin, on peut à tout instant se retrouver dans mon blog.
Que Diane me lise est une petite fierté supplémentaire. Parce qu'elle aussi fait partie de mon passé.
Je ne l'ai pas eut directement comme prof, mais elle officiait dans mon école. Je n'aurais pas imaginé, à l'époque ou nous admirions jalousement sa voiture de sport parquée devant le Châtelet, qu'un jour elle se pencherait sur mes oeuvres.
Comme quoi, la vie est pleine de surprises. Des petites et des grandes, des bonnes et des mauvaises.
Il y a des jours ou j'ai envie de rire et d'autres ou le côté sombre de la vie me rattrape aussi.
J'ai une amie qui a le cancer. J'en ai déjà parlé. C'est Alabama.
Je suis inquiête, je n''ai plus de nouvelle directement depuis qu'elle m'a annoncé qu'après un moment, si court, de répit,la maladie avait contre-attaqué.
Quand j'ai su qu'elle était malade, j'ai fait tout-de-suite preuve d'un optimisme démesuré.
Je ne pouvait pas croire un seul instant qu'elle n'allait pas guérir.
Une salauprie de cancer des poumons.
Vous me connaissez, d'habitude j'évite d'être grossière. Mais cette nuit, je sens monter la rage en moi.
Une rage que je ne sais pas contre qui diriger. Une rage qui reste là. Et qui ne sert à rien.
Quand elle à d'abord commencé à aller mieux, cela m'emplissait de joie, j'étais reconnaissante envers les forces
cosmiques qui oeuvraient dans le bon sens.
Là, je suis impuissante, pas résignée, mais impuissante.
J'ai peur.
Malgré tout j'espère encore. Parce que je crois aux miracles, parce que je sais que les médecins se trompent parfois et parce que je crois en mon amie qui a tant de raisons de se battre encore.
Elle à le droit d'être fatiguée, de ne pas avoir envie de donner de ses nouvelles. Ca ne veut pas dire que tout est fini.
Si j'en parle aujourdhui, c'est parce que la maladie est comme un vautour qui plane au-dessus de nos têtes.
Je devrais faire comme ma soeur, une coloscopie, pour être sûre que nul polype potentiellement cancéreux se soie permis de pousser dans mon intérieur.. Il parait que si on ne les enlève pas, ils deviennent mauvais, très mauvais et génétiquement, nous sommes concernées puisque notre père en est mort.
Je devrais..j'en parlerai à mon médecin, mais je ne suis pas pressée. Déjà, ça n'est pas très agréable comme examens, ensuite, je ne suis pas certaine que cela soie si indispensable. A ce ce que je sais, on n'a toujours aucune idée
de ce qui déclenche ou pas la maladie.
.La vie continue quoi qu'il arrive.
C'est à la fois cruel et réconfortant de le savoir.
Qui on est, ce que l'on fait, ce que l'on a ...rien de tout ça ne peut nous garantir que nous ne serons pas atteint.
En même temps, on y pense forcement. Comment faire autrement...
Je ne vois pas trop ce que je pourrais dire après ça.
Une petite citation peut-être? et demain c'est promis, je vous raconte une histoire de gnome.
Donc une citation, elle sera de Romain Rolland, un écrivain français qui vécut en Suisse,reçu le prix Nobel de littérature et luttait contre le fascisme. Il disait;
"Même sans espoir, la lutte est déjà un espoir."
Je le pense aussi.

04:36 Publié dans reflexions | Tags : espoir, cancer, lutte, photo, fille, bienne | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

MAGNIFIQUE J'AIME TE LIRE :o)

Écrit par : gisi | 05/05/2010

J'espère sincèrement qu'un jour tu pourras vivre de ton ART car tu le mérite amplement....Tu as ta place...
Tu sais si t'es endormie tu sens rien du tout...c'est juste la boisson à boire qui te purge qu'est un peu dégueu mais y'a des aromes, tu sais pour ma part comme je te l'ai déjà dis, quelque chose me disait de le faire.....et j'ai bien fais, pourtant aucun symptôme n'apparaissait. Si tu le sens pas parle en au moins à ton médecin et ne tarde pas s'il te plait.....et donne moi vite des nouvelles, son avis de médecin suisse m'intéresse. bisous soeur bonne jounrée

Écrit par : vero | 05/05/2010

tu dois absolument faire ton dépistage ; c'est désagréable , source d'anxiété mais c'est la seule façon de vivre sans craindre cette maladie ; je ne parle pas dans le vide car à cause d'hérédité je fais des mammmo tous les ans et des prises de sang tous les six mois ;c'est devenu une habitude ; un e façon de vivre ; c'est la seule façon de déjouer l'hérédité morbide qui nous frappe ;

Écrit par : clara1 | 06/05/2010

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