Bien à Bienne : J'étais où?

J'étais où?

17/10/2010 | J'étais où?

J'étais où??

Sur ma page Facebook, les petites réfléxions de ma soeur et de Gisèle me font prendre conscience de quelquechose..
Pour ma génération, certains rendez-vous étaient incontournables, les lieux ou l'on faisait la fête. Très important la fête dans les années 80 en particulier.
C'est ce qui nous permettait de tenir le coup.
A cette époque, on pouvait encore fumer dans les discothèques, et chaque fois que le Dj mettait un disque (vous savez, un disque, un de ces objets préhistorique en vinyl
noir qui fonctionnait des deux côtés) on allumait notre cigarette avec le maximum de classe et on se jetait sur la piste, à corps perdu, pour y laisser notre âme.
On passait la semaine à étudier en détail ce qu'on allait porter, le petit tailleur sexy avec les épaulettes ou le jeans-qui-fait-un-beau-.ul et la ceinture cloutée qui fait deux fois le tour?
Le D.J. nous embarquait dans son art, manipulant nos émotions,jouant avec nos sentiments, quelques mesures de Billie Jane mixée avec In Deep pour nous faire craquer, et Irène Cara commençait son slow qui n'en étais pas un...
On achetais encore les disques. à cet époque , on cherchait le premier Gazebo en Italie, le dernier Flaschbox en Angleterre et on étais tous des Happy Children... dans la version de P.Lion...
On étais D.I.S.C.O. mais aussi "reggae", c'étais mon cas, du moins, j'aimais les percussions africaines aussi de Mori Kante, mais surtout Toure Kunda.
Certains allaient en Inde, mais ça ne me faisait pas envie, quand je les voyaient rentrer, avec ce côté "y'a que là-bas que c'est bien",crochés, je me méfiait. Je n'étais pas davantage attirée par l'Afrique, en tant que pays rempli de mygales
géantes et autres insectes monstrueux. et ou la gastronomie..n'existe pas.
Moi, je voulais l'aventure. l'Aventure. Et je l'ai trouvé. D'abord, je devais fuir ma ville et ses habitudes, prendre mon premier appart, faire de nouvelles rencontre. Entamer un thérapie comme on débute un voyage à l'intérieur de soi.
Carol Guertsch, rencontre essentielle, celui qui m'a montré le chemin de "l'autodidactité".  J'avais fais des dessins dans mes toilettes, des gros dessins au feutre-indélébile et j'ai déménagé. La locataire suivante était l'amie d'un peintre connu qui , pris d'un besoin aussi naturel que pressant, c'est rendu dans les lieux prévu à cet effet. Voyant mes oeuvres, il à demandé qui avait commis ces merveilles, et c'est ainsi que nous nous sommes rencontré et que nous avons collaboré sur quelques fresques géantes..dont je suis plus ou moins fière...
Tout ça pour dire que j'avais un chemin, hors des sentiers battus et c'est pour cette raison, que contrairement à beaucoup de filles de ma génération je n'allais pas au New-York Club...
Message personnel, pendant que j'y pense : soeur, il faut absolument que je goute à cette nouvelle boisson dont j'ai vu la pub sur la France, POM Wonderful, à base de jus de grenade bourré d'anti-oxydants stp, ramènes-m'en la prochaine fois que tu viens, parce qu'on en trouves pas chez nous. Et tu sais, moi, j'adore la grenade.. et ma vieille peau à besoin d'anti-oxydant, urgemment!
J'essaie de me concentrer pour écrire mon article, mais ma petite maman est là, dans ma cuisine, et c'est pas évident de se concentrer dans ces conditions familiales...
J'espère que vous passez un beau dimanche!!
gros bisous à tous.. la famille avant tout!!

La photo, c'est mon vieux chat qui aura bientôt 24 ans.. et qui est trop chou quand il dort avec la tête enfoncée dans son coussin

17:50 Publié dans histoire vraie | Tags : disco, voyage, grenade | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Coucou Léo.....ok soeur je note, je sais pas encore trop quand est ce qu'on viendra...aaaaaahhhhh les années 80 je suis restée crochée dessus....trop heureuse d'avoir vécue ses années disco......^_^

Écrit par : vero | 17/10/2010

je peux transposer ton article aux années 70; c'était une période fabuleuse aussi;

Écrit par : clara1 | 18/10/2010

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