Bien à Bienne : Il était une fois.. maintenant

Il était une fois.. maintenant

17/06/2010 | Il était une fois.. maintenant

C'est un Yannick dansant la samba qui est parti regarder le match.
Après que je lui aie parlé d'un  certain  coup de fil, il m'a serré dans ses bras tant il était content.
Pas forcement pour les raisons qu'on pourrait croire.

Pour le reste voilà l'histoire, je vais  la faire genre conte:

Il était une fois,

Un jeune homme nommé Yannick. Un garçon gentil et serviable, issu du mariage d'un suisse et d'une mauricienne.
Après sa scolarité, il entrepris un apprentissage de mécanicien.
Son patron lui confiait la responsabilité du garage et lui donnait ses consignes au téléphone.
Il ne le voyait jamais et dans ces conditions il ne pouvait apprendre correctement.
Il dut interrompre sa formation.
Ses parents divorcés rechignait à le prendre en charge, alors qu'ils en avait et en ont toujours l'obligation.
Actuellement, le père ne paie plus sa pension à la mère qui de toute façon ne donnait rien à son fils.
Par contre, elle .l'utilisait pour les tâches ménagères.
Ses deux parents travaillent , ont refait leur vie, Yannick devint gênant.
Sa mère ne lui donnant rien d'autre que du travail et un rabaissement permanent, le jeune homme s'en fut vivre chez son père.
Mais là aussi, entre sa nouvelle compagne et ses deux filles ,il ne trouva pas sa place.
La compagne et le père déciderent  de le mettre à l'Armée du Salut.
L'environnement peu propice au dévelopement d'un jeune homme gentil et naïf comme Yannick, était plus préjudiciable qu'autre chose.
Malgré tout, il passa et réussi ses examens pour rentrer au Lycée technique de St-Imier.
En attendant, il tenta de retourner chez sa mère. (musique des "Dents de la mer")
Alors qu'elle a une obligation (légale) d'entretien jusqu'à ce qu'il termine sa formation, elle continuait de ne pas lui donner un centime.
Il trouva de petits boulots, mais ne pouvait être embauché dans autre chose que des travaux limités dans le temps puisqu'il va commencer le lycée dans deux mois.
A la maison, dont il ne possède même pas la clé,il gênait toujours.. Alors qu'il a 21 ans, sa mère lui fixait des règles de vie enfantines (genre rentrer le soir à 22h, sinon porte close) .A la fin de la journée, elle daignait lui adresser la parole pour voir si les travaux quotidiens avait été effectués.Sinon elle le privait de sortie ,de télé ou de playstation.
Je rappelle qu'il a 21 ans.
Les crises journalières maternelles injustifiées devinrent insupportables. Yannick tenta de trouver refuge ailleurs.
Une amie compatissante lui proposa de passer un week-end décompressif dans sa famille.
Il s'y trouva bien, trop bien. Il s'incrusta dans le canapé.
Voyant cette pauvre petite chose maltraitée, la famille eut pitié.
La mère, dans sa grande bonté, s'enquit des difficultés du jeune homme et fut fort peinée de sa situation.
Ele remarqua entre autres, qu'il ne mangeait pas à sa faim. Ensuite qu'il n'avait pas un centime.
Par contre, il fumait des cigarettes. Cigarettes qu'il était obligé de mendier. Trouvant cela intolérable, elle lui acheta un paquet.
Le jeune homme reconnaissant l'aida dans ses tâches ménagères, ce qui fit très plaisir à la mère. Elle remarqua le soulagement que cela lui apportait et remercia Yannick pour son aide. Bien entendu elle le nourri et lui lava ses affaires. Elle fut impressionnée par sa capacité remarquable à pendre le linge impeccablement. Elle le remercia vivement.
Yannick n'avait pas l'habitude qu'on lui soie reconnaissant. Il aidait volontiers.La mère lui proposa de squatter le canapé du salon. Elle lui fit une place dans une commode pour mettre ses petites affaires.
Le fils de la famille aussi se prit d'amitié Yannick.
Naïvement la mère pensait que la famille de Yannick se préoccuperait de savoir ou il était et qui l'entretenait à leur place. Que nenni! Que dalle! le téléphone restait désespérément silencieux.
Les jours passèrent. Etant d'une compagnie agréable , la famille fut invité chez des amis et naturellement Yannick aussi. Les amis s'étonnèrent de sa situation.
En particuliers Gisèle qui était plus âgée et qui avait le recul pour comprendre qu'il fallait agir.
Elle avait raison. Au bout d'un mois et d'une semaine, la famille et Yannick cohabitait joyeusement, mais les finances vinrent à manquer.
Voyant l'incapacité de Yannick à entreprendre seul les démarches qui pourraient l'aider, la mère se chargea de l'épauler.
Et c'est là que, cela devint compliqué. Les différents services d'aide se renvoyaient la balle et personne ou presque ne semblait se soucier vraiment du sort de Yannick.
Les services sociaux de sa commune le renvoyèrent aux services sociaux de la commune de Bienne. Et lorsqu'il tenta de prendre rendez-vous, on entra même pas en matière sur son sort car ses papiers n'étaient pas encore déposé.
Hors, n'ayant plus aucune ressource, il ne pouvait ni prendre le train, ni payer les frais administratifs.Sa famille de refuge n'avait plus d'argent non plus.
Ils furent obligé de demander les cartons du coeur, voir d'emprunter quelques sous ça et là,,,
La mère mettait son temps et son énergie à le soutenir, elle désespérais de trouver une solution.
Malgré tout  elle ne pouvait le remettre à la rue...
A cause de sa gentillesse et de sa naïveté, Yannick serait une proie facile pour des gens sans scrupule.

Voilà, après, tu connait la suite. Parmi ses amis, la mère compte un certain animateur de radio qui ne put rester indifférent à la situation de la famille et qui décida de ...

Yannick a retrouvé le sourire, il est rentré de son match, la France a perdu mais lui à gagné de l'assurance. Il se réjouie tellement d'approcher de plus près le monde du son en général et de la radio en particulier, que la perspective d'être aidé eventuellement l'effleure à peine. La mère par contre, plus consciente des réalités (si si) espère ...

23:52 Publié dans conte | Tags : conte, réalité, bienne, yannick, argent | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) |

Trackbacks

Voici l'URL pour faire un trackback sur cette note :
http://bienabienne.bleublog.lematin.ch/trackback/239194

Écrire un commentaire