15/10/2011 | Engagez-vous

Engagez vous ...
qu'ils disaient! Ca me fais penser aux romains dans Astérix, après un vol plané dû au coup de poing magistral d'Obélix.
S'engager..
Flasch back.. je travaille (eh oui, ça m'est arrivé). Au dépouillement des votes.
Une équipe spéciale, constituée par la ville dans le but de rendre tout ça plus optimal.
Donc, on est une petite centaine, allignés autour de longues tables, et on dépouille.
On plaisante sur les petits malins qui inscrivent des votations fantaisistes :
-Encore une voix pour Donald Duck!
Je vous assure, mises ensembles, toutes les voix au nom de cet illustre canard, lui aurait assuré une place au conseil de Ville!
In sépare les mâles des femelles pour les statistiques etc...
Et puis, on à de la visite.
Des politiciens qui veulent connaitre la tendance avant tout le monde.
Et me voilà, pendant ma pause, à faire causette avec l'un d'eux.
Surprise, il me propose de m'engager, voir carrément de me présenter.
Avec l'appui de son parti.
Je retourne à ma table et je vois mon bonhomme en conversation enthousiaste avec une dame, dont je ne me souviens plus.
Vu ma mémoire sélective, c'est peut-être à cause de ce qui à suivi que je l'ai rayé de mes souvenirs.
Elle se pensche et lui murmure quelque chose à l'oreille.
Et soudain, je disparais comme par magie des listes électorale, avant même d'y avoir été inscrite.
Voilà pourquoi, entre autre, j'ai des réticences à m'engager.
aurais-je les épaules assez solides pour supporter la malveillance?
J'en doute.
Mais c'est pas tout.
Existe-t-il un parti qui représenterais mes idées? toutes mes idées?
Je ne sais pas.
Alors, je me renseigne, mais je me dis que forcement, il y aura un moment ou je ne serai pas d'accord avec le groupe sur un point si capital qu'il me faudra le quitter.
Et pas que ça non plus.
J'ai un don.. dérangeant.
Je ne fais pas exprès, je vous jure! c'est comme un espèce de super-pouvoir encombrant.
Je ne fais pas exprès, vraiment!!
Mais voilà : je finis toujours par trouver le point qui dérange.
Chez tout le monde.
Le truc dont on ne veux pas parler, la chose qu'on préférerait tenir secrête, je la trouve.
Parfois, elle est sous mon nez et je ne vois rien, mais tôt ou tard, je sais.
Parce que j'ai de l'intuition, parce que je connais celui qui connais, parce que je tombe dessus par hasard..
Par hasard.. on sait bien que "hasard est un mot qui désigne un phénomène qu'on ne peut pas expliquer.
Et vu les conséquences qui en découlent, il y a forcement des raisons.
Souvent, ça me protège, mais souvent aussi, ça me mets dans une situation délicate.
Le. ul entre deux chaises...
Et je n'aime pas trop le conflit.
Donc, je fuis, tel le guerrier modèle qui ne veut pas gaspiller ses munitions.
Je me vois mal m'engager et supporter sans rien dire les magouilles, ni les catastrophes que je pourrait déclencher en ouvrant la bouche.
Il suffit d'une phrase, quelques mots mis bout à bout pour ruiner un travail collectif.
Collectif.. le gros mot est lâché.. dans toutes les entreprises, sociétés ou autre collectivité que j'ai approché de près ou de loin, j'ai toujours été confronté
aux trois points précités : malveillance, divergence, et révélations dérangeantes.
Mais, ne serait-ce pas justement une définition relativement juste de ce qui se passe en politique?
Pas de la politique, je veux croire que l'envie d'apporter des améliorations aux conditions de vie de ses contemporains existe réellement.
Mais soyons réaliste, il suffit d'écouter les discours des candidats aux élections, que ce soie en France ou chez nous, les coup bas pleuvent.
Il suffit d'observer les comportements des grands dirigeants sur la scène internationale..
Alors, que faire? que penser?
Je médite .. d'un côté, je me dis que je connais bien tout ça, d'un autre que je ne le supporterais pas.
Alors que faut- il faire?
Se taire? sûrement pas.
Et si ma place étais d'observer, de commenter?de rapporter, de suggérer, proposer?
Parce qu'il y a encore un point essentiel dont je n'ai pas parlé : ma liberté.
Ma  liberté d'expression.
Dans le temps, il y avait une place auprès du Roi, celle du Fou, qui pouvait lui dire sans détour tout ce qu'il pensait, protégé par sa fonction particulière.
De nos jours, les journalistes sont censés représenter l'information objective.
Mais sachant qu'un journal vit de la publicité, qu'il appartient à un groupe, et que tout ce monde à , suivant les journaux, des directions qui penchent,
vers la droite ou vers la gauche, voir ,le centre.. alors.. tout cela rends l'objectivité présumée bien trop délicate à exercer.
Et l'auto-censure devient figure imposée par l'arbitre.
Alors.. il y a un lieu ou tout est possible :
ici et maintenant.

03:24 Publié dans histoire vraie | Tags : engagez-vous, politique, censure | Lien permanent | Commentaires (4) | Trackbacks (0) |