12/03/2012 | Classe et raison

Sortie de classe
Sortie de classe ou sortie de "clâssse"... vous voyez? il y a la classe d'école et la clâââsssse.. celle qu'on à ou pas.
Moi,apparemment, je ne l'ai pas. Pas assez.
Alors, on va me dire, peut-être, comme d'habitude : mais noooon! tu m'a mal compris.. etc.. etc..
Je vous laisse juger.
Figurez-vous, très chers lecteurs et lectrices de mon modeste blog, que nous allons nous réunir, cette année.
Nous, les écoliers et écolières qui ont en commun le fait d'avoir fréquenté le même établissement pénit.. euh scolaire, il y a 30 ans.
Le Châtelet.
Alors, c'est un fait, je n'ai jamais aimé, ni cette école, ni aucune autre d'ailleurs.
Mais celle-ci, avec ses longs couloirs froids et mal éclairés, sa salle de biologie : morgue  d'animaux empaillés et son odeur
putride de dissection, son boa neurasthénique...
Ses morceaux de pain à 25 ct pour les privilégiés.
Son très concierge...
Ses profs.. alors, là, on avait droit à un peu tout.
Son nain de jardin raciste.
Son élégante au parfum si puissant qu'on la sentait arriver.
Son futur chef de la Police, qui semblait se rappeler de nos présences qu'en période d'élection.
Bon.. des bons, on en avait aussi.
Ce n'était pas ceux qu'on traitait le mieux, d'ailleurs.
Madame B. Mlle V. Monsieur L. Mlle K... heureusement qu'ils, qu'elles étaient là, pour mettre quelques lueurs de savoir dans mon enfer obligatoire.
Et les élèves? hordes de gamins, parfois si cruels, si intransigeants avec les faibles.
Faibles qui n'hésitaient pas à se montrer plus minables encore que leurs petits bourreaux habituels, s'ils trouvaient à leur tout une victime.
C'est ma façon de voir. Mis à part de brefs instants de répits, l'ennui me vissait à ma chaise et ma scoliose empirait.
Je n'ai pas un iota de nostalgie de cette époque.
Par contre, j'ai de l'indulgence,, vis-vis de mes camarades.
Je suis tout à fait passionnée par leurs trajectoires réciproques.
Comment le trublion à finalement atterri dans la police.
L'originale dans un boulot conventionnel.
Le garçon manqué est devenu femme.
La timide à épousé un haut magistrat etc... etc..
Mais pas que.
Nos trajets ont fait de nous d'autres personnes.
Et parmi elles et eux, il s'en trouve que j'ai plaisir à redécouvrir autrement.
Cependant, je m'interroge.. suis-je encore marquée du sceau de cette époque ou est-ce celle que je suis devenue qui pourrait déranger?
Est-ce que je dérange vraiment, enfin, ce que je propose, pour avoir droit à ce qui va suivre?
Explication :
Donc, pour cette réunion, "on" cherche une salle.
Je dis "on" parce que ce n'est pas très clair, pour moi.
Alors, d'accord, je n'étais pas à la première réunion.
Est-ce là que certains ont décidé de se charger de l'organisation?
Je l'ignore. Ca n'est pas très clair.
Tout ce que je vois sur cette page, en cherchant un peu, c'est les noms des administrateurs.
Donc, je propose une salle.
Retournons un instant pour voir à quoi ça ressemble, sur le site qui la mets à disposition :

http://www.villa-ritter.ch/

Alors...un dépot de 400 francs qui sera rendu si rien est cassé.
Et sinon 5 frs par personnes, 50 frs pour user de la cuisine et 40 frs pour lumière et sono.
Ce qui veut dire, après rapide calcul, que pour la modique somme de 20 francs par personne, nourriture comprise, on pourrait s'y réunir, faire la fête sans être dérangé et
profiter de la cuisine ,sono etc.. il y a même un grand jardin.
C'est au centre ville.
C'est une partie de notre jeunesse, puisqu'avant à cet endroit, s'élevait l'ancienne Villa ou beaucoup de jeunes biennois sont passé.
Donc, à mon avis le lieu idéal de circonstance.
Toute fière de moi, je fait donc cette proposition, évidente, sur la page du groupe.
Voilà la réponse :
- Non, pas la villa Ritter... C est pas le bon choix... Pourtant j y ai passé du temps dans l ancienne villa mais... Je ne m y vois pas... Mais merci pour la prop....
On va trouver!!!!!

"C'est pas le bon choix"... d'après ses critères.....mais quels sont -ils?
"Je ne m'y vois pas"... "je".. donc, la personne s'arroge le droit de décider de ce qui est bon ou non..
Même si elle rectifie le tir avec un "on va trouver" d’où je me sens curieusement exclue : c'est ce que j'appelle un rejet d'initiative, sans motif ni explication.
Ca va pas, point. C'est pas bien. Pas pour moi, pouâh!
Alors, laissons nous aller, ici c'est mon blog et j’écris ce que je veux. Défoulons nous!!

C'est parti : donc, très chère, ce n'est pas assez bien pour toi. Enfin, pour nous, non? tu veux ce qu'il y a de mieux?
Je demande, puisque je n'en sais rien.
Je suppose, puisque je n'ai pas droit à l'explication.
Je remarque, que sur ses propres initiatives, on à droit à tout les  détails et commentaires que lui inspirent le refus qu'elle à reçu lorsqu'elle à cherché à louer la salle du Châtelet.
Par contre, ma proposition, qui est la seule qui soie vraiment concrête et réaliste pour l'instant, rien, que dalle : c'est pô bon, c'est tout.
Alors, que faut-il? une belle salle de restau avec des menus à choix?
Un tapis rouge avec un espace V.I.P ?
Du vin et du champagne? des petits fours?
Et là, on pourra s'autocongratuler sur nos réussites?
Enfin, ils pourront s'extasier sur leurs parcours respectifs, parce que c’est sûr, si on part dans cette direction, je n'y serai pas.
Ce que je trouve encore étrange, c'est qu'un administrateur se donne la peine de faire un questionnaire avec options sur le choix de la salle.
Mais à quoi ça sert, puisque c'est apparemment pas nous qui décidons.
Alors, je vais vous dire mon impression, pour que l'idée soie considérée comme bonne, il faudra qu'elle vienne de cette personne.
Puisque le dieu des écoles et des réunions scolaires à posé son doigt sur son nom et à décrété :
-Trouveuse de salle tu sera.
Alors tant mieux. Finalement, si elle la veut cette responsabilité, qu'elle la prenne.
Moi, dans le fond, je ne tiens pas spécialement que la fête se passe ici ou là.
Ce que j'aimerais, et j'espère vraiment qu'elle y pensera, c'est que ça soie dans mes moyens.
Je me demande quand même, ce que cache ce "je ne m'y vois pas" et "c'est pas le bon choix".
Tu décide alors?
Qui à décidé que tu devais décider?
Y a-t-il une page secrète des organisateurs secrets?
"J'y ai passé du temps dans l'ancienne Villa".. oui.. c'est-à-dire? c'est quoi le rapport avec le nouveau bâtiment?
Enfin bref.. je vais arrêter là, économiser mon energie.
Si j'en ai gaspillé un peu c'est que certains qui ont de la chance d'être bien intégré dans notre société, avec une voiture, des vacances, un travail etc..
n'ont pas l'air de se rendre compte que tout le monde n'a pas les mêmes avantages.
-T'avais qu'à travailler!!
-Et dire que c'est avec nos impôts qu'on entretient des parasites dans ton genre!!
-Et ça se permet de faire des suggestions, encore!!!
-La Villa!! mais quelle idée!! pourquoi pas la Coupole!!
Ah ben oui, tiens, c'est une bonne idée, ça, la Coupole.
Je ne plaisante même pas. Mais je n'irai plus rien proposer, d'ailleurs, j'ose espérer que je ne serai pas être la seule à être refroidie, pas par la fête, non, mais par cette fâcheuse tendance
que je nommerai "complexe de l'organisateur responsable". Pour ne pas dire "complexe du moi-je."..avec attente du "remerciement pour tant d'efforts".
Ce n'est pas si grave.
Non, ça ne l'est pas. Ce qui l'est par contre, c'est de se sentir exclu.
Nous les désavantagés, ça nous arrive souvent.
Alors .C'est sûrement pas fait exprès, je l'espère en tout cas. Mais c'est l'effet que ça fait.
Il doit bien y avoir une raison.

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Le lendemain matin, Rose n'en cru pas ses yeux.
C'était bien des marmottes.



Une colonie de marmotte.
Avec sa guetteuse qui prévenait les autres du moindre danger.
En sifflant.
D'immenses et magnifiques marmottes au poil luisant, qui s'étaient
installées en face de sa maison.
Là, ou auparavant jouaient les enfants.
Dans un mélange de grosses pierres et de buissons.
Rose n'aurait su dire pourquoi, mais elle en fût curieusement soulagée.
Depuis les Evênements, elle avait pris l'habitude d'écouter ses intuitions, encore plus qu'avant.
La présence des marmottes n'étaient pas du au hasard.
Elle en était persuadée.
Le temps lui donnerait raison.

03:30 Publié dans histoire vraie | Tags : classe, raison | Lien permanent | Commentaires (6) | Trackbacks (0) |