22/12/2011 | Chaleur dedans, si pas dehors

6heures 22 et je commence mon article.
Sacré Choupepette! Joyeuse, mignonne et pleine d'une énergie venue d'ailleurs!
Elle saute sur mon épaule, essaie de me mordre de toute la puissance de ses deux dents (du bas).
Sa spécialité? le coup de boule arrière.
Ca fait mal.
Entre mon nouveau programme Photoshop et ma petite fille, j'ai des nuits bien remplies..
Alors le jour, je dors.
Je me suis quand même levée pour faire quelques photos, mais il faisait déjà presque nuit quand je suis sortie.
Et puis, il me manquait encore quelques cadeaux importants, alors, j'ai pris mon courage à deux mains pour tenter une perçée en ville.
J'ouvre une petite parenthèse sur un phénomène que je constate à chaque fois que je sors.
Je connais tellement de monde.
Entre la gare et la place Centrale, en moyenne, je vais dire "Bonjour" à une petite dizaine de personne.
Et je constate au ton de la réponse, quel est ce que j'appelle "l'humeur du jour".
Pas terrible, à ce que j'ai remarqué.
Curieusement, j'ai trouvé les vendeurs et vendeuses, beaucoup plus joyeux que leurs clients.
Dans la rue régnait une espèce de morosité ambiante.
Bien loin de l'esprit de Noêl.
Voilà mon analyse:
Normalement, ceux qui travaillent dans les magasins devraient êtres stressés et épuisés, comme d'habitude à cette période de l'année.
Mais la crise se fait vraiment ressentir : moins d'argent, moins de clients, moins de travail et  moins de stress.
Tandis que les biennois se rendent compte qu'ils n'ont pas autant d'argent qu'ils voudraient pour les fêtes, que les cadeaux sont chers et du coup. ça enlève une grande partie de leur plaisir.
Pour ma fille, j'ai trouvé une petite robe très jolie, en solde :).
Pour mon fils, j'ai hésité entre un set pour cultiver soi-même ses plantes carnivores et un téléscope...
Du coup, je n'ai encore rien acheté.
Pour Sidney, j'ai trouvé une maison en carton à customiser soi-même.
Mon fils m'a fait remarquer qu'en fait c'était un simple carton.
Dans un sens c'est vrai, mais les enfants adorent les cartons!
Pour me remonter le moral, je me suis acheté deux petites cailles.
Cailles au Sauterne :
Prenez deux cailles, et un plat.
Versez un peu d'huile d'olive et roulez les cailles dedans.
Sel, poivre, ail en poudre.
Sauterne il faut que le vin arrive à mi-caille, et si vous voulez, raisins de Corinthe.
Au four à 230 jusqu'à ce qu'elles soient dorées.
Retournez les oiseaux.
Redorer, retourner, redorer.
Ajouter la crème, laissez cuire.
Dépiautez les bestioles dans la sauce, donnez les carcasses au chat.
Comme ça, il vous laisse tranquille pendant que vous vous régalez!
Avec des frites.
Pour le dessert, grenade et dattes orientales.
C'est triste à dire, mais le marché de Noêl m'a beaucoup déçue cette année.
1) j'achête un paquet de précieuse dattes noires, pour le prix exorbitant de 10 francs :
je les trouve pas terrible, mais surtout, quelques jours après je découvre que le magasin
turque à côté de la bibliothèque, vends des dattes orientales"à tomber à la renverse tellement elles sont bonnes" pour 5 francs.
2) je vois un stand qui vends des jolis capuchon. Je m'approche, naïvement , je demande le prix et...
la aussi je tombe à la renverse.
120 francs le capuchon.
Mais qui va s'acheter un capuchon à 120 balles au marché de Noêl????
Décidément, il est temps que le prince charmant se manifeste, et comme je l'ai déjà dit, riche héritier de préférence.
Non non, je n'ai pas de scrupule, je rêve. Non, je rigole.
Parce que l'argent n'a pas la même valeur si on vous le donne.
Mais finalement, ça n'est pas le plus important.
Ce qui compte, c'est d'avoir un toit et de la chaleur en dedans.
Et ça, on en manque pas.

08:08 Publié dans histoire vraie | Tags : chaleur, noêl | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |