Bien à Bienne : Ca s'en va et ça revient

Ca s'en va et ça revient

17/01/2012 | Ca s'en va et ça revient

Ca s'en va et ça revient..
Ca y est, pardoxalement, je vais m'endormir, alors que je sens que l'énergie dont j'ai besoin revient.
La rage qui me tiens au ventre me sert de benzine.
Pas de moteur.
Non, l'Amour que j'ai pour mes enfants est mon moteur.
Figurez -vous que la personne qui me mets tellement les nerfs à vif s'est autorisée un réflexion sur ma façon d'élever ma petite-fille.
-Et elle vit toujours?
Hmf.. seulement parce que son absence de personnalité ne vaut pas la peine que je gâche mon existence.
Sinon, je lui aurais flanqué une dérouillée dont elle n'aurais peut-etre pas eu le loisir de se souvenir... dans cette vie là.
-Tu serais donc violente?
Non, profondément pas.
Je me défoule virtuellement.
Je vais, en vrai, me contenter d'appliquer mon arme secrète : l’indifférence.
Mais alors, une belle indifférence.
Une indifférence de qualité.
De genre qui regarde ailleurs.
Avec un léger sourire sur les lèvres.
-Et tout ça pour une petite réflexion déplacée?
Ah non, ça n'était ni petit ni déplacé, c'était énorme et totalement rabaissant.
Venant de la part de quelqu'un qui n'a aucune idée de ce qu'est d'élever un enfant, en plus.
Et me dire ça à moi, qui en ai éduqué deux toute seule et qui malgré la fatigue
et l'âge prends soin d'une troisième...
Tout ça s'ajoutant au reste, c'est juste trop.
Dans un premier temps, quand on me manque de respect de la sorte,  je reste sans rien dire.
Le temps que mon cerveau qui n'est pas prévu pour ça
accepte d'intégrer ces informations répugnantes.
Ca peut prendre un jour.
Et le soir, ça monte.
Et la nuit aussi.Et le matin, j'ai des envies de massacre.
Avec ou sans tronçonneuse.
Je me défoule donc dans des fantasmes de meurtres bien sanguinolents.
avec des têtes arrachées qui volent dans l'air pour aller s'écraser dans la boue.
Hmmm ça fait du bien.
Puis retour à la civilisation.
C'est ma mère qui m'a appris à ignorer mes ennemis.
Au début, je trouvais ça trop léger, mais en grandissant j'ai compris à quel point
ça pouvait être destructeur.
Ignorer quelqu'un c'est comme le faire disparaitre à vos yeux.
Une petite mort en quelque sorte.
Alors, c'est ce que je vais faire.
Si elle ne comprends pas, alors j'ouvrirai  les grandes vannes et je la submergerai avec toutes les vérités que j'ai gardé pour moi
jusqu'à présent.
Si elle comprends par contre, alors tant mieux.
J'économiserai de la salive.
Voilà, ça va mieux.
Je vais commencer ma journée, le coeur léger.
Je vous souhaite pareil

10:39 Publié dans histoire vraie | Tags : indifférence, arme | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Pffffff...j'espère que je l'a connais pas celle là....bisous soeur....

Écrit par : Véro | 17/01/2012

ta mère a bien raison

Écrit par : clara | 17/01/2012

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