02/07/2010 | Braderie, mécène et companie

Chaleur, effervescence, la ville ,telle une fourmillière humaine, s'agite dans tous les sens.
Encore une mauvaise surprise, aujourd'hui, au moment de retirer mon argent du bancomat, je n'ai pas reçu le montant habituel, j'ignore pourquoi. La différence se chiffre en centaine de francs, 2 peut-être trois..je ne comprends pas. Et j'en ai marre.
Vivement que je devienne riche et célébre!
J'ai hésité entre plusieurs réactions, et j'ai choisit l'option constructive, en achevant et rectifiant mon premier conte, qui s'apellera La Famille Onatou, la Famille Onarien et la souricette magique. J'en suis assez contente, mes phrases s'intercalaient logiquement,
Pourtant, j'étais loin d'être motivée, ma situation s'améliore sensiblement, mais la fatigue de ces dernières semaines s'accumulant..un rien m'ennerve. Et ça n'est pas rien quand chaque sous compte et qu'il en manque autant. Erreur, économie? je ne sais pas.
Je me demande aussi, toujours parce que je suis la seule qui aie accepté de m'exposer..ce que je vais ramasser encore.
Et demain soir..quand vous saurez..vous comprendrez certainement pourquoi je me mets dans ces états.
C'est là qu'un peu de soutien masculin ne serait pas de trop.
Mais bon, il semble de plus en plus évident, qu'avec mon caractère, mon humour improbable et mes habitudes de vieille célibataire..je vais le rester..célibataire.
De toute manière, personne ne passera jamais avant mes enfants. Ils sont grands? et alors..
Ceux qui croient que je ne suis pas capable d'accepter la critique n'ont aucune idée de ce dont ils parlent. Et, à ce propos justement, et la réciprocité là-dedans, l'échange, il est ou?
L'écriture est une force, une puissance parfois incontrôlable.
J'aime tellement écrire, c'est un besoin, une nécessité. Et il faut un certain courage pour le faire en essayant pas de se dissimuler. Sinon, à quoi bon.
J'aimerais aborder tout les sujets, j'aimerais continuer les Aventures de Gurduline, j'ai du boulot. Et c'est bien. J'aimerais ne pas avoir à me soucier de mes finances, avoir l'esprit libre.
Peut-être aurais-je la chance de trouver un généreux mécène... je ne demande rien, j'attends qu'il ou elle se présente tout seul. Mais quand j'y pense, je pourrais regarder sur internet, si je trouve quelque chose à ce sujet. Voyons voir.. Mécène pour écrivain..allons-y...bof.. rien de très palpitant.
Donc, je vais lancer une appel : si parmi quelqu'un à des sous à dépenser pour me soutenir afin que je puisse écrire dans de meilleures conditions...j'accepte avec plaisir joie et reconnaissance, non dissimulée!
Je pourrais travailler tellement mieux si je ne devais pas perpétuellement me préoccuper de mes finances.
Tu rêves!
Je rêve?
Oui je rêve! Ca existe les gens qui veulent aider les écrivains, j'en suis certaine. Que ça soie pour mes contes ou un autre projet, mes photos par exemple.. un généreux mécène, comme dans le temps. Une femme ou un homme qui se dirait, tiens, c'est bien ce qu'elle fait. Je pourrais lui donner un peu d'agent pour l'aider à persévérer. Et la vie me le rendra au centuple.
Il est des gens pour qui 1000 francs de plus ou de moins ne font pas de différence..pour moi, ça changerais tout. Donc voilà, c'est fait, j'ai demandé. Je ne veux pas la charité, je veux un mé-cè-ne. Ou une. Quelqu'un qui aurait de la fierté et de la satisfaction dans cette noble activité.
Un mécène anonyme, ou un mécène connu, et pourquoi pas une entreprise dont je chanterais les louanges par les grâces qu'elle me rends.
Je vais en trouver un, j'en suis persuadée.
Maintenant, la balle est dans son camp.
Alors, l'Univers entendit l'appel désespéré de l'écrivain et mis en place la conjoncture qui devait conduire à l'association de l'argent et de la culture...
Le mécène est en route.. un peu comme le prince charmant, mais ça c'est une autre histoire, Ne confondons pas art et sentiments.
Demain, a midi 15 ma vie changera d'une manière irrémédiable.
Du coup, puis que je ne peux pas en parler, alors je meuble utile!!
Il n'est que trois heure, mais je vais me coucher, demain, une grande journée m'attends.
Mécène ou pas,  fauché ou pas..je vous aime même si vous ne m'aimez pas.

03:22 Publié dans BIENNE | Tags : bienne, braderie, mécène, contes | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |