12/01/2011 | Boa, Elisa etc..

Tricot,Boa Constrictor, Elisa etc..

Voilà, j'ai trouvé une tricoteuse. Je n'ai pas eu besoin d'aller chercher bien loin, juste en bas de cette page, à la rubrique commentaire.
Que soie remerciée Clara pour son aimable proposition.
C'est vraiment cool de sa part, parce que le joli petit modèle dont rêve ma fille est plutôt technique. et moi... la technique tricotière
c'est loin mais alors très très très loin d'être mon truc.
J'y pense, je connait une certaine prof de couture.. mais j'imagine bien que la couture, elle en voit toute la journée, alors, une fois chez elle,après avoir
courageusement réussit à inculquer les notions de cet art à un public d'enfants plus ou moins attenitifs..elle doit avoir envie de passer à autre chose.
Un bon bain chaud et parfumé par exemple.
Car chez nous, ma chère Clara, la couture s'enseigne à l'ècole.
Entre les maths et la biologie, nous avions donc des cours de couture. Oui, oui. J'ignore si c'est toujours le cas, mais, dans mon temps.. c'était ainsi.
Imaginez une équipe de pimbêches en tout genre, pas trop motivées à la base et détestant par principe leure pauvre professeure de couture.
Qui n'avait rien faiit pour méritez pareil traitement.
Quoi que.. je me souviens que la notre disait que :
-J'enseigne à des enfants handicapés mentaux et ils sont moins débiles que vous.
Sous.entendu, "vous êtes en-dessous de tout."
C'était surement vrai.
On lui as tout fait à cette courageuse femme.
Le coup des aiguilles posées délicatement sur sa permanente pendant qu'elle tentait de rattraper nos mailles écoulées.
(C'est fou ce que nos mailles s'écoulaient).
Le savon sur sa chaise.
Le maquillage outrancier défendu par le réglement.
Mais surtout, on avait placé un boa constrictor vivant dans son tiroir.
C'était celui d'Anne-Marie. Un petit boa, mais un boa tout de même.
Je me souviens que notre prof était restée impassible.
Elle avait délicatement refermé le tiroir, nous as encore traitée de "vraiment débiles" et ensuite, elle à appelé le directeur.
Premier temps : le directeur entre majestueusement dans la salle. Monsieur Graf, autorité naturelle,cheveux blanc, air altier.
- Qui a fait ça?
Antonella :
- Catherine! dénonce-toi!
Sympathique, j'éétais dans le coup mais ce n'est pas une raison.
Je me dénonce en levant la main.
Le directeur:
-Je vais dans mon bureau, je vous attends.
Mes copines décident de m'accompagner, avec la fameuse Anne-Marie.
Deuxième temps :
Toc toc..
La porte s'ouvre sur un directeur hilare :
-Si vous recommencez, je vous scalpe!!
Quelque chose me dit que notre aimable professeure de couture n'avait pas trouvé les mots pour exprimer son indignation.
Et que notre directeur, qui en a vu d'autre, avait trouvé l'idée amusante et créative.
Alors voilà.
Finalement, les cours de couture, c'était chouette!
Principalement avec une autre prof qui avait trouvé un super-moyen pour nous faire tenir tranquille :
celle qui était en avance, presque toujours la même,Isabelle, nous lisait les "Aventures du Clan des 7".
Du coup, le temps passait agréablement.
On ne pensait même pas à faire des bêtises.
Et les rapports prof-élèves étaient asseez respectueux.
Isabelle lisait vraiment très bien.
C'est ainsi qu'on tricotait notre propre écharpe rouge et jaune pour soutenir le H.C.B (Hockey club Bienne).
Qu'on brodait au point de croix d'immondes petits coussins qui termineront leur vie au fonds des boites à couture maternelle...
Et qu'on retrouve 20 ans plus tard avec émotion.
Finalement, la couture, c'était chouette.

Elisa aussi, c'est fini, j'ai pleuré en la voyant sauver la vie de son amour de Comte.
Et quand le Roi lui a conféré des titres de noblesse..
et puis, dans un dernier baiser, ma série romantico-italiano-sentimentale, c'est achevée sous mes sanglots.. (j'exagère un peu, mais j'ai un coeur tout-de-même).
Bon c'est pas tout ça, mais j'ai de l'administration à faire. Je vais m'y mettre, dare-dare.
Après tout, 6heures du matin, c'est l'heure idéale, non?
Allez, je vous souhaite la meilleure journée possible!

06:29 Publié dans histoire vraie | Tags : couture, boa, elisa | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |