Bien à Bienne : Auto-protection

Auto-protection

03/08/2010 | Auto-protection

Quel bonheur de vous retrouver!! Vous êtes revenu de vacances? vous êtes nouveau sur mon blog? Je ne sais pas..en tout cas, vous êtes tous là, je n'ai pas vos noms, je n'ai que des chiffres.
Mais derrière ce chiffre, il y a vous, mes lecteurs et lectrices chéris.
Je vous envoie toute mon affection.
Une amie très chère, s'étonnait du taux  fréquentation élevé de mon blog. Et se demandait quel intêret, on y trouvais...
Sympa, comme question. Honnête et directe, en tout cas.
Intêret, ce n'est pas le mot. Je crois plutôt que nous partageons des choses, que nous avons des points communs.
Ca fait plaisir de savoir qu'on est pas seul, avec ses sentiments.
Je vous livre les miens, je parle de ma famille, et vous pensez à la votre.
Je vous donne mon avis, mes reflexions, sur tout, sur rien. Je mets des mots sur des émotions, nos émotions.
Vous êtes riches par vos histoires personnelles qui ont toutes quelque chose qui me passionnerais si je les connaissais.
Parfois, au détour d'une phrase, d'une expression, je touche sans le faire exprès une corde qui fait résonner en vous la musique d'un souvenir.. d'une histoire, votre histoire.

J'ai appris que ce n'est pas ceux qui se mettent le plus en avant qui ont forcement les expériences les plus fortes.
Un peu comme la voisine, effacée, qui cache au fonds de son jardin les cadavres de huit nourissons qu'elle à mis au monde et étranglé elle-même.
Comment rester indifférent à un drame pareille? Et si j'avais été sa voisine, avec ma manie d'observer les gens, est-ce que j'aurais vu quelque chose?Et si, ç'était mon amie et qu'elle m'avais confié son secret épouvantable? Aurais-je eu la force de le porter?

Je suis extrêmement sensible, comme vous l'avez surement remarqué. En plus je viens de loin. Le chemin qu'il m'a fallut parcourir pour arriver à simplement me retrouver ici, devant vous est
hors du commun. c'est une sorte de petit miracle. Ca donne une certaine valeur à mes mots.
Je m'interroge beaucoup, ces temps-ci sur la nécessité de me protèger, pas contre les autres, mais contre moi-même. Je suis ma seule véritable ennemie. On peut me faire ou me dire les pires choses qui ne m'atteindront pas. Et je peux toute seule, pour un pressentiment, une petite parole anodine, me mettre dans un état pas possible. A cause de ce que cela déclenche en moi. Comme une clé qui ouvrirait la porte qui doit rester fermée...
Vous comprenez? Parfois je m'éloigne de certaines personnes, pour un temps, ou pour toujours, parce que je sent que cette fichue porte peut s'ouvrir. Parfois, la personne m'en veut! parfois elle est triste et heureusement, il y en a aussi qui comprennent, qui respecte. Et ceux là, je fini par les revoirs, une fois le danger écarté.
Surtout, il ne faut pas insister, plus on insiste et plus je me braque.
Ca me rapelle le souvenir d'un ami très cher. Un Touareg (encore!! eh oui, j'en ai rencontré quelques-un). Celui ci était le plus influent, parmis les plus passionnant aussi. Très riche, connu internationalement, ami de chef d'état (oui oui..). Un militaire, chef d'une unité spéciale d'intervention dans le désert. Du genre décoré, qui sauve des vies.
Allez savoir pourquoi, peut-être parce que je lui ai résisté? surement. Il est venu me rendre visite en Suisse. trois fois. Et à chaque fois, sa grandeur, sa prestance, sa malice , ses yeux bleus incroyables sur son teint noir et sa bouche charnue, charmait, voir envoutait ceux  et celles qu'il rencontrait. Avec ce pouvoir, il manipulait les gens à volonté, jamais contre leur gré mais, il arrivait toujours à ses fins. Sauf avec moi.
Lors de sa dernière visite, j'avais un répondeur automatique, il a laissé une dizaine de messages, il insistait pour me voir. Il n'arrivait pas à croire possible que je ne veuille plus le voir. Mais il était allé trop loin en parlant à mon copain. Alors que je lui faisait confiance, il a réussi à le faire douter de moi. Comment aurais-je pu en vouloir à mon copain, face à ce Touareg si doué, si magnétique, si fourbe aussi quand il voulait. Il connaissait trop bien la nature humaine...trop bien pour l'usage personnel qu'il en faisait .
Avec moi, il étais tombé sur un os.. et je crois qu'il n'en avais pas l'habitude, qu'il ne pouvais y croire. Alors, il m'a appelé, appelé et je n'ai jamais répondu. Il est rentré chez lui.
J'ai encore eu de ses nouvelles une fois, par des amies qui sont allées chez lui, à Tamanrasset, dans le désert du Sahara ou il vivait. c'est là que je l'avais rencontré et depuis cet instant, il n'a eu de cesse de me posséder. En vain... Plus il insistait et plus je m'éloignais . Plus je m'éloignait et plus il insistait. Et puis il est mort.
Je pourrais écrire un livre sur lui, tant les différents aspects de sa personnalité me fascinent encore. Mais la fascination ne m'aveugle jamais au point de transiger sur ce que j'ai de plus cher : ma liberté.
J'aimerais que les gens comprennent que, quand je m'éloigne, ce n'est pas à cause d'eux, mais à cause de moi. J'aimerais aussi qu'on ne me prête pas des intentions ou des actes qui ne m'appartiennent pas. Mais je ne peux pas tout contrôler et c'est tant mieux. Je dis ça pour quelqu'une qui se reconnaitra : je n'ai pas effacé tes mails, mais je les lirai plus tard.
Ca y est, je pleure comme une madeleine (ça pleure une madeleine?) devant "Tous Ensemble". Marc-Emmanuel qui arrive, tel Zorro, pour aider des couples en détresse à reconstruire une maison décente pour leur petite famille. J'adore Marc-Emmanuel. C'est beau d'arriver dans une famille et de changer leur vie, en une semaine.
Et maintenant, il y a un reportage sur la baie du Mont St-Michel. Endroit magique par excellence. J'ai eu la chance d'y aller deux fois et je recommande vivement cet endroit fantastique. La Bretagne et la Normandie...
Finalement, pas besoin d'aller loin pour trouver l'aventure, elle sommeille parfois à côté de nous, ou elle arrive toute seule quand on ne s'y attends pas.
Et pour terminer, vraiment, on ne devrais rien attendre de personne, ça nous éviterais d'être déçu.
Encore un ultime point final (j'ai de la peine à vous laissez, ce soir, enfin cette nuit plutôt parce qu'il est 4h39). Je vous remercie d'être là, en ce moment, et pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je suis pleine de défauts que vous ne supporteriez surement pas, à moins d'être très très tolérant et ouvert d'esprit! Pour ça, je remercie encore plus les gens qui m'acceptent comme je suis. Ma famille en particulier, mes ami,es, mon Alabama et ma chère Clara qui ponctue chaque jour ce blog de son commentaire.
A tous, connus et inconnus je souhaite une merveilleuse journée pleine d'amour.

05:02 Publié dans histoire vraie | Tags : liberté, protection, aventure, amour | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

J'espère que ce ne sera que pour un temps, pas pour toujours ...

Écrit par : Nath | 03/08/2010

long et riche post;
je ne sais pourquoi ton blog m'attire ,ce sont d'abord tes photos et on oeil qui m'ont séduite ; puis tes posts , personnels , vivants , sincères , chaleureux ou tristes , comme la vie; un lien qui se crée , ne demande pas de longues explications , ainsi montaigne disait : "parceque c'est moi , parceque c'est lui"; le lien est virtuel comme celui avec alabama , ce qui ne nous empêche pas de penser à elle;
ton blog attire car tes lecteurs ressentent une âme, tout simplement , avec ses défauts bien sur , mais la perfection n'est pas de ce monde

Écrit par : clara1 | 03/08/2010

ton blog n'est pas une coquille vide , c'est pour cela qu'il est intéressant ; j'ai pensé à toi aujourd'hui ; tu sais comme j'exècre l'apparence au profit de l'essence ; certaines ne sont que des coquilles vides , maquillées.............sans âme , trainant leur vacuité dans leur sillage ou sur des blogs , certaines ont une âme mais la coquille prend encore trop d'importance , et pourtant , vient un jour où la coquille meurt reste alors l'être ; il faut savoir accepter les fendillements , les craquelures ; tu as une âme , et elle transparait dans ton oeil et tes écrits ; tu n'es pas parfaite , mais tu assumes ton humanité et tu nous la fait partager ; c'est ton essence qui attire ;

Écrit par : clara1 | 03/08/2010

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