18/10/2011 | Trucs pour remonter le moral

Trucs  pour retrouver le moral
Nous les pauvres, on a certains avantages, par exemple...
-Hein!!?? tu as dit "nous les pauvres!!??
-Oui, bon, disons, nous les relativement moins aisés que les autres, ça te va?
-Mouais.. c'est déjà mieux.
Bon, je reprends.
Nous les r.m.a.q.l.a. on a le privilège discutable de se rendre compte de ce qui échappe à ceux qui ont davantage de moyens.
Par exemple : avoir faim.
On peut s'habituer à manger moins au point de devenir si faible qu'on ne se rends plus compte qu'il suffirait de manger un peu pour aller mieux.
Mais à force, ça fini par rentrer dans le cerveau dans la case  "information de survie simple"
C'est une évidence, mais ça peut devenir une philosophie de vie.
Autre exemple : si vous fumez. Alors, faites exprès "oubliez " vos clopes. Sortez vous promener et à votre retour, vous apprécierez davantage.
Et vous aurez aussi nettoyé vos poumons.
Arrêter de chercher la perfection, ça aussi, ça aide.
Je ne veux pas dire qu'il faut se suffire (horrible mot) à soi même, mais de chercher plutôt  sa voie propre.
Finalement, c'est simple : il suffit d'aller dans la direction qui nous plait.
Bon, avant il y a tout un travail de nettoyage à faire, débarrassage de vieilles valises laissés par nos parents.. influences éducatives diverses etc..
Une fois le ménage fait dans notre intérieur, on sent mieux ou aller.
Un peu comme quand on est adolescent, rappelez-vous, les sensations sont multipliées.
On crois tout savoir, mais il nous manque l'expérience.
Eh oui, on ne peut pas tout avoir d'un coup. Sinon, ça serait trop facile!
La vie n'est pas un jeux, c'est un mystère, mais avec des sortes de règles récurrentes.
Qui ressemblent un peu à celles du "hâte-toi lentement."
Vous savez, chacun à le même nombre de petits chevaux, ou de cônes en plastiques.
Mais pas de la même couleur.
Apparemment, on habite ailleurs, on ne va pas dans la même direction, mais le but est le même pour tout le monde.
Les dés décident de notre façon d'avancer, mais il suffit qu'on nous dépasse pour nous renvoyer au point de départ.
Alors, il faut recommencer et recommencer encore.
On se plante, mais on avance.
Et finalement, qu'importe si d'autres arrivent avant.
C'est la partie qui compte. Le plaisir qu'on a d'être en famille, ou entre copains.
Je ne sais pas ce qu'il se passe actuellement, c'est la première fois que je suis dans cet état.
C'est à dire que le niveau d'angoisse profond dans lequel je m'étais installée depuis des années, à baissé.
Nettement.
Comme une baignoire qui se vide en laissant ça et là des résidus de mousse sur ses côtés.
Plus d'air, moins d'eau trouble.
Les mouvements ralentis par la pression aquatique sont à nouveau rapide, faciles.
C'est la même salle de bain, la même personne, mais qui respire mieux.
Je dois trouver de nouveaux fonctionnements.
La peur aussi avait ses avantages.
Maintenant qu'elle se dissipe, je ne retrouve plus mes vieux réflexes.
Comme si la barrière que j'escaladais pour passer d'un jour à l'autre n'avais plus de fil barbelé.
Et même, plus besoin d'escalader quoi que ce soit.
Les jours passent de toutes façons, pas besoin de les aider.
Alors, je pourrais rester là, à contempler béatement mon Choupy qui sourit.
Ca me comble totalement.
Le monde peut tourner sans moi, mais j'en fais partie, c'est ainsi.
J'ai mon utilité. Etre.
Puisque tout est lié, alors je fais partie du tout, sans moi, sans vous, il ne... ça y est! je sens que je vais en arriver au point du sens de tout ça et je l'ignore totalement.
De toute façon, c'était pas mon sujet, je voulais donner des petits trucs pour aller sois bien, sois mieux.
J'en ai un autre.
1) Ca va pas.
2) Machinalement, ça amène votre regard sur quelque chose.
3) C'est la lampe pleine de micro-moustiques écrasés.
La tache de peinture sur le rideau.
La lame de parquet qui se détache.
Un truc du style.
Et ça continue.
L'arrière de la télé poussiereux.
Les traces de graisses brûlées sur la cuisinière.
Les tongs et les maillots de bain qui prennent une place inutile.
Si vous êtes une femme, les sourcils à épiler.
Tout ces petits trucs qui prennent du temps, que vous devriez faire depuis longtemps et que par paresse, fatigue ou manque d'envie, vous laissez trainer.
-Oui bon, et alors?
Eh ben, on recommence :
1) Ca ne va pas.
-Oui?
Attends j'y viens.
2) vous levez les yeux au ciel.
-Je m'impatiente..
Atteeeends!
3) vous voy..
-Je vois la lampe pleine de moustiques
De micro-moustiques!
-Groumpf.. de micro-moustiques écrasés. Et..
STOP!!!
-Stop?
Oui. Tu ne va pas plus loin. Tu prends, une chaise ou une échelle, un chiffon et tu les enlèves ces foutus micro-moustiques!
Je t'assure, ça n'a l'air de rien comme ça, mais tu peux parier qu'une fois là-haut, tu va en profiter pour enlever les petites toiles d'arraignées...
-Mais dis donc, c'est dégueulasse chez toi!
Je parle de ma verrière et c'est un exemple.
-Admettons.
..et ensuite, une fois en bas. Tu relève les yeux et tu te sens beaucoup mieux.
Chaque jour, chaque fois que tu lèvera les yeux, tu verra ta lampe qui resplendit, le travail effectué et ça sera comme un point bonus dans ton jeux.
Ensuite tu verra, même le chemin pour arriver jusque là, en l’occurrence le corridor, te semblera plus joli.
C'est tout bête.
-Et t'en as beaucoup des comme ça?
Plein.
-Quelle vie passionnante!
Moque toi de moi, si tu veux. Mais c'est ces petits truc qui m'aident à avancer.
Comme me faire une jolie coiffure.
Comme sourire aux passants.
Comme proposer à ma fille fatiguée de m'occuper de Choupy.
Comme me dire que celui qui me rends dingue tellement il m'ennerve n'est pas responsable de mes autres soucis.
Comme dire ce que je pense.
Comme éviter le stress.Comme apprécier les petites marques d'attention..

Mon fils veut des furets.
C'est devenu une obsession. Il passe son temps sur internet pour se documenter sur leurs habitudes, la nourriture qu'ils préfèrent..
Et s'extasie devant toutes les petites vidéos des "fous de furet", genre : mes furets au réveil, mon fureton dans son hamac, etc..
Tout y passe, le scandale des furets abandonnés, les associations de protection du furet, la vie sexuelle des furets...
J'ai fais l'erreur de lui dire que pas question mais que si jamais, on trouvais des pauvres furetons abandonnés alors peut-être..
Il faut dire que c'est très cher ces bestiaux, et que ça demande des tas d'attentions.
Mais j'avais oublié internet...
Et il en a trouvé.
-Tu trouves pas qu'ils sont tout mignonets?
Je contemble sur l'écran l'expression hargneuse de deux machins grisâtres et mal peignés.
-Tu préfères ceux-là?
Il clique et apparaissent deux autres malheureux furets putoisés, avec des yeux de tueurs psychopathes.
-Alors, maman? choisi! ceux-là? (clic) où ceux-là?
Devant mon air horrifié, mon fils commence à se marrer.
Mais (malin le garçon) reclic et il me trouve deux toutes mignonnes boules de poils entremêlées...
Et là, je craque.
Une demi-seconde, parce que je le connais mon fils, maintenant c'est les furets, mais le mois passé c'était les phasmes..
-Tiens, une branchette,hop! poubelle!
-Maman, t'as pas vu mon phasme?
-Glups!
Le mois d'avant les grenouilles naines amazoniennes, les serpents...
Moi j'aimerais des poules.
Pour avoir des oeufs frais chaque matin.
Un jour, on aura une ferme.

02:55 Publié dans histoire vraie | Tags : trucs, moral, furets | Lien permanent | Commentaires (4) | Trackbacks (0) |