Bien à Bienne : The Good good Way

The Good good Way

22/09/2012 | The Good good Way

Comme je suis heureuse et fière de moi ce matin.

Mais pas seulement de moi.

Je suis fière d'Antoinette, mon magnifique modèle de l'autre jour.

Je suis fière de Val qui à contribué à cette réussite.

Quand je pense à toutes les qualités qui définissent chacun d'eux, je me dis que je suis bien entourée.

Et commme c'est bon.

Quand je dit d'Antoinette qu'elle est chaleureuse, courageuse et inspirante, ce sont des impressions que je décrit.

Quand je dis de Val qu'il est charmant et attentionné, qu'il a du coeur, de l'esprit, ce sont juste des mots.

Mais moi , en plus, quand ils sont là là, je peux le ressentir et, wouaw, ça fait du bien .

Même quand ils ne sont pas là, d'ailleurs, cette sensation douce et énergisante persiste.

 

On dénigre tellement souvent les êtres humains.

Mais ce qui fait justement notre humanité, ce n'est pas uniquement cette faculté récurrente à commettre des erreurs.

Déjà, c'est ainsi qu'on apprends.

C'est un fait que nous sommes composés de paramètres totalement contradictoires.

Comment peut-on être à la fois gentil et cruel?

Pourtant, c'est un fait, comme les deux faces d'une médaille.

Nous le sommes en même temps, mais pas en même temps...

-OUi.. c'est pas très clair, ce que tu écris, là...

Ben oui, je cherche comment définir ça :

Le paradoxe humain.

Il faut retourner une pièce pour voir son envers.

Donc, foncièrement, elle à toujours les deux faces, mais voilà, ça dépends de quel côté on se place.

De ce qu'on a envie de voir.

Moi j'aime retourner les gens comme des crêpes pour ne regarder que ce joli côté.

Mais je ne suis pas naïve, je sais que l'autre existe aussi.

Parfois, l'envers est si néfaste qu'il transparait du bon côté.

Et on le remarque.

Une voix fausse.

Une gentillesse intéressée.

Un manque de sincérité.

Le piège, ce sont les cadeaux qui ont pour but de vous acheter.

Les compliments qui vous endorment.

Les mots que vous rêvez d'entendre, qui anesthésient vos facultés de compréhension.

Votre niveau d'alerte s'abaisse et même si au fonds de vous  vous sentez la menace, vous croyez être en mesure de la prévenir.

Et quand elle déferle,, tout ce qui vous en protégait n'étant qu'apparences, elle pourrait vous engloutir.

Sauf si vous vous accrochez au bon côté d'autres pièces.

J'allais dire, d'autres médailles.

Si je continue dans ma métaphore et que les humains sont des pièces, alors, elles aussi sont toutes différentes.

Il y a celles qui restent longtemps, enfoui au fond d'un porte-monnaie de velours, bien au chaud et qu'on retrouve que par hasard, en cherchant dans les coins, du bout des doigts.

Et ce 50 centimes, ajouté à la pettite monnaie qu'on a déjà trouvé au fonds d'autres poches sera l'argent salvateur qui manquait pour acheter du lait.

Il y a ces belles médailles, rutilantes, estampillée "officielle" par la Confédération, qui brillent comme si elles étaient en or, alors qu'elles ne valent rien.

Elles ne serviront jamais et malgré leur belle apparence n'ont même pas la valeur des moyens utilisé pour les produire.

Mes préférées sont toutes ces pièces suisses ou étrangères qui voyagent et se patinent au fil du temps.

Qui ont de belles histoires.

Ces petites pièces portent chance.

11:38 Publié dans histoire vraie | Tags : paradoxe, humain, pièce, métaphore | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

tes pièces tintibulent comme des clochettes de bonheur;
tu sais que je n'ai pas la même vision, pour moi ,l'humanité, c'est une nébuleuse sombre d'où parfois émerge une étoile;
ta photo est très belle

Écrit par : clara | 22/09/2012

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