Bien à Bienne : Surprises (suite des Aventures extraordinaires de Gurduline)

Surprises (suite des Aventures extraordinaires de Gurduline)

17/05/2010 | Surprises (suite des Aventures extraordinaires de Gurduline)

La fête fut magnifique, inoubliable!
De l'autre côté du lac, les habitants du village qui borde la montagne avait eu la bonne idée de tirer un feu
d'artifice.
Bien sûr, il ne pouvait pas deviner qu'en face se tenait une méga-fête d'anniversaire gnomique.
Mais ça tombait bien.
La cinquantaine de petits gnomes qu'on célébrait  apprécièrent ce cadeau imprévu en remerciant le hasard-qui-n'existe pas.
La nuit claire, le lac tranquille, les conditions idéales pour l'évênement.
Les cuisiniers gnômes s'étaient donnés!Un immense riz au curry cuisait dans une casserole supendue au-dessus d'un feux.(on en trouve des choses au restaurant de la plage).Les fondants au chocolat de maman Gurdula tenaient du sublime.
Un groupe de passionné avait monté un groupe de rock dont le surplus d'énergie compensait les lacunes techniques.
Au petit matin, la Reine  Catalala en personne vint embrasser sa nièce Gurduline et s'assurer qu'elle portait bien la clef d'argent qu'elle lui avait offert.
La gnomette brûlait d'envie d'en savoir plus mais elle n'osa pas demander.
Puis il fut temps de rentrer.
Sur le chemin, une surprise de taille attendait Gurduline.
Zargalette remarqua un curieux gonflement dans son sac-à-Trugnu.
-Il à trop mangé de gâteau ton Trugnu, dit-elle en riant.
Gurduline avait remarqué que le sac pesait plus lourd masi elle avait mis ça sur le compte de la fatigue
Effectivement, il était plus volumineux.
Intriguée, elle extirpa son Trugnu tout endormi.
Elle eut de la peine à retrouver de quel côté se trouvait la tête, tant ses poils avaient poussé.
Un Trugnu laineux!!!
Gurduline faillit s'évanouir d'émotion.
Le Trugnu riverain à poil long est déjà une créature magique extrêmement rare.
Parmis ceux de cette race 1 seul sur 888 possède cette particularité génétique.
Plus le Trugnu laineux est heureux et plus ses poils poussent vite.
Celui de Gurduline devait être particulièrement ravi.
Ses poils le recouvraient totalement en temps normal mais là, ils avaient carrément triplé de longueur et de largeur.
A peine arrivée, notre gnomette entrepris de lui faire une nouvelle coupe de cheveux, avec une frange bien dégagée. 
Et Gurduline se retrouva avec un joli tas de poils laineux. Elle entrepris de le filer, d'en faire une pelote et aussitôt, elle saisit ses aiguilles pour tricoter le plus magnifique des pulls. Il restait même assez de laine pour faire un bonnet.
Elle aimait tellement ses nouveaux vêtements qu'elle s'endormit avec.
La journée suivante fut assez terne, en comparaison.
Tout de même, voyant que la fée Blanche ne relâchait pas sa surveillance de Gurduline, la Noire se rabattit sur
ses petits cousins, Benux et Remux.
Ils avaient entièrement recouvert l'entrée du terrier de tout ce qu'ils pouvaient trouver de plus gluant.
Algues, feuilles humides,bave de lézard et même un vieux crapaud mort.
Puis s'étaient amusés à terroriser les passants humains, qui se pronenaient sur le chemin voisin.
Ils traversaient devant eux à toute vitesse en poussant des gloussements hystériques.
C'était vraiment une grosse bêtise, heureusement qu'ils étaient vraiment très rapide. S'il s'était fait capturer, c'est l'existence des gnomes  en entier qui se trouverait menacée.
Les gnomes pensaient à juste titre que, tant que les humains ne les verraient pas, ils vivraient en paix.
Et c'est clair, nous connaissant, nous n'aurions de cesse de les attraper, de les examiner,  les disséquer,les répertorier et les exterminer après les avoirs parqués dans des camp.. Quand je dit nous, je pense au genre
humain en général, pas à ceux qui lisent mes histoires.
Enfin, quand une certaine partie de la population cessera de craindre ce qu'elle ne connait pas, l'espèce à laquelle nous appartenons aura bien progressé!
C'est pourtant logique : que nous ayons peur de quelque chose parce que nous savons que c'est dangereux, d'accord.
Mais tant que rien ne nous l'indique, pourquoi s'inquiéter?
Assis sur un rocher du bord du lac, un garçon humain réfléchissait.










02:12 Publié dans conte | Tags : conte, ile, gnome, fée, gurduline, laine, créature, bienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

Alors là c'est stoppé net... encore plus de suspens que les autres fois... j'en suis resté bouche bée....et revoilà l'attente....
(Cat la photo est magnifique je la trouve très nostalgique et romantique) bisous ma Cat :o)

Écrit par : gisi | 17/05/2010

l'évolution de l'homme et sa survie se sont faits sur sa capacité à évaluer les risques et l'inconnu est un risque , un danger potentiel ; c'est dommage mais c'est inscrit en nous ; c'est ce qui a perpétué notre espèce ; maintenant quand je vois les exobiologistes rechercher la vie ailleurs que sur terre , alors qu'ici on passe le temps à massacrer et détruire , ça laisse perplexe ; en quoi la vie ailleurs serait elle meilleure qu'ici , plus précieuse? bien sûr , intrinséquement la recherche de la vie est une quête extraordinaire mais l'homme est si bête ; il serait encore capable de faire ce que tu décris pour tes gnomes ; c'est à desespérer de notre race animale

Écrit par : clara1 | 17/05/2010

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