Bien à Bienne : Révélations

Révélations

03/12/2012 | Révélations

En retouchant mes photos dans ma séance de cet après-midi, j'en ai retrouvé une,ancienne, que je n'avais pas cadrée.

J'avais un peu de la peine. Parce que quelque chose ne jouait pas.

Alors, je me suis dit quue je n'avais qu'a garder ce qui me plaisait le plus.

Cet oeil.

Et c'est seulement ensuite que j'ai remarqué à quel point il était marqué justement.

Alors que sur la photo initial, aucune trace même infime n'apparaissait dans ce visage souriant, ce réglage extrême fait clairement

voir la tristesse qui s'y cachait.

Parce que les millions de pixels qui s'enregistrent sur ma carte mémoires reproduisent fidèlement ce qui est imperceptible à l'oeil nu.

Il suffit de les travailler un peu pour faire venir, comme par magie, les choses les plus troublantes.

La plupart des gens sont terrifiés avant de passer pour la première fois devant mon objectif.

Comme si ils craignaient que je ne découvre qui ils sont vraiment et que le résultat ne leur plaise pas.

Sur ce dernier point, heureusement, jusqu'à présent,tout le monde est très content de ses photos.

Et même , certaines autres qui se croyaient "absolument pas photogénique", ont découvert que c'était faux.

Je disait donc, que je découvre des choses, mais je me forge une éthique personelle au passage.

Ce que je découvre, de toute manière est très souvent positif.

Simplement un aspect de la personalité   qui ne se voit pas d'habitude.

Comme tout le douceur et la grâce d'Isabelle.

Ou les petits coeurs qui surviennent  à tout les coups sur la joue de Nat.

Cet après-midi, j'ai eu le plaisir de revoir une amie très chère et de faire la connaissance de  sa fille.

Je n'ai pas besoin d'appareil photo, ni de réglage pour me rendre compte que mon amie à su lui donner ce dont elle à été privé : le droit d'être une adolescente.

Parfois les inconnus voient plus clairement que les proches.

Parce que leur vision n'est pas troublée par les sentiments.

Je me souviens comme j'avais peur que ma fille soie aussi soie aussi sensible, complexée et maladroite que moi.    

 J'avais si angoissée à l'idée qu'elle connaisse les mêmes souffrances que j'avais traversé.

                                            Alors, je ne sais pas ce que mon amie pense, et même, ça ne regarde qu'elle, mais ce que j'ai vu, moi c'est une ado, une vraie. Avec une volonté de fer derrière un rideau de timidité.

Une fin d'enfant et un petit début de femme qui fera, avec ses armes, son chemin dans une vie qu'elle sait ne pas être facile. Qui arrivera à ce qu'elle veut et qui saura l'exprimer.

Et ça, on y arrive beaucoup plus facilement  quand on a une mère qui nous respecte et qui nous aime.

C'était le cas pour ma fille et c'est le cas pour celle de mon amie aussi.

Elles sont très différentes, mais ont ce point en commun.

Connaissant mon amie, je n'en doutais pas.

Par contre, je ne sais pas si elle s'en rends compte.

Il m'a fallu un certain temps pour comprendre que ma fille était beaucoup plus forte que moi sur bien des points.

En tout cas sur ceux qui m'angoissaient.

Heureusement, il y en a quand mêmes quelques uns , ceux qui l'indiffèrent ou qui la répugne, ou je me débrouille mieux.

Parce que, puisque, nous sommes différentes. Et c'est tant mieux.

05:44 Publié dans originale typique de Bienne | Tags : révélations, ado, différentes, maman | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

on s'efforce de donner le mieux à nos enfants

Écrit par : clara | 03/12/2012

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