23/06/2010 | Ralala...

Mon fils viens de s'assoir près de moi pour me faire la liste des choses qui lui feraient plaisir...
Notre stress financier prends fin aujourdhui..si tout va bien.
Mais là, il est 3h58... donc encore quelques heures de patience.
Il m'explique les nouveaux personnages de son jeux préféré. Je me tiens au courant.. pas que ça me passionne, loin très loin de là...mais je me tiens au courant.
Un mail important pour la diminution de mon stress, celui de Dominique. J'espère qu'il me lit, en ce moment, si c'est le cas, je vous serais reconnaissante de bien vouloir mettre un petit commentaire. Cela m'évitera d'écrire deux fois la même chose lorsque je répondrai à votre mail.
Mais qui est Dominique? Suspens..
Non, je rigole, Dominique est un homme charmant et très sympathique (ceci dit en toute amitié) qui est entre autre responsable de la fameuse manifestation qui m'a commandé trois contes.
Vous devinerez sans peine que j'ai apprécié sa critique du premier conte que je lui ai envoyé.
J'ai aimé ce qu'il m'a écrit pour plusieurs raisons:
1) il trouve mon histoire charmante.
2) point important, il a lu mon article sur le sujet et très bien compris la pression que je m'infligeais. Effectivement, la peur d'être jugée et de ne pas assez coller au sujet, plus le côté officiel
de la chose.. tout ça c'est beaucoup pour une seule femme! Et, comme à mon habitude, j'en ai fait trop..
Trop d'une part et pas assez d'une autre.
J'ai zappé le décalé, le foufou-rien-à-voir, le allonsyjécrickejveu, qu'il apprécie dans mes précédents contes.
J'en prends bonne note. J'ai déjà des idées pour "remerveilleuser" mon oeuvre. Ca n'est pas un problème car :
3)..c'est une critique intelligente et constructive qui ne s'attaque ni à mon style ni à mes idées. C'est surtout ça, que j'aurais mal digéré.
D'autant que tout est dit avec tact et respect.
4) pour finir, et là, ça n'est pas à mon avantage, mais bon. C'est la triste vérité. L'orthographe n'est pas mon fort..je le sais. J'essaie de faire un maximum de progrès, cependant.
Parce que, je trouve important d'écrire le plus juste possible.
Et c'est là que Dominique me propose son aide.
Je trouve ça extrêmement gentil et je lui en suis reconnaissante.
Donc, tout va bien.
Je suis soulagée.
C'est que nous vivons dans deux mondes..un peu ceux que je décris dans ce conte que je lui ai envoyé.
C'est l'histoire de deux familles, les Onatou et les Onarien.
Les Onatou ne manquent de rien et les Onarien manquent de tout...
En temps normal, je n'ai pas trop à me plaindre, mais il suffit d'une bouche de plus à nourrir, ne serait-ce que pour un temps limité, histoire de donner un petit coup de main à un grand enfant un peu paumé.
Pour l'encourager, parce qu'il à réussi ses examens et rentrera au lycée technique au mois d'aout prochain. Alors que sa propre famille censée être fière et l'encourager s'en débarrasse à l'Armée du Salut.
Ce qui est curieux, c'est que mis à part de rares exceptions, son cas n'intéresse personne. Contrairement à une certaine petite racaille que je connais , qui malgré ses innombrables frasques, continuait de bénéficier de l'attention d'un grand nombre de personnes...  à qui  il ne manifestait aucune reconnaissance.
Mais la racaille est maligne et le grand enfant maladroit.. et moi je n'ai ni l'énergie , ni l'aplomb, ni les compétences nécessaires pour dépatouiller sa situation.
L'aide est un droit, en Suisse. Il faudrait juste demander..c'est qu'il à fait..mais "l'aide" veut faire des économies et s'en débarasse d'une pirouette. Quand j'y pense, je suis révoltée.
De quel droit, ce type qui est censé prendre en compte les habitants de sa commune, décide-t-il qu'il ne le fera pas.. et déclare que le jeune garçon serait mieux chez moi!!!...dans une autre ville.
Bravo Monsieur Machin, vous avez fait gagner 300 francs à votre commune, ça faut la peine de plonger dans la m.... une famille qui s'y trouve déjà.
Il a dit texto : je pourrais ouvrir un dossier (traduction : rien que d'y penser ça me fatigue déjà) mais "ça" n'en vaut pas la peine. Et ce qui est plus grave et plus glauque c'est le :
-"Monsieur" vous n'allez pas demander aux habitants de notre commune de payer pour vous... (sous-entendu..si vous en êtes là c'est votre faute).
C'était si humiliant, j'en aurais pleuré.
Il est quand même très fort, cet employé d'état, en trois phrases il a retourné la situation et réussit à transformer une victime des circonstances en bon à rien profiteur.
Alors, vous comprenez, Dominique, quand, après ça, je dois écrire un conte sur l'exclusion et la pauvreté qui serait plein de "magie" , c'est un peu comme si on demandait à l'équipe de France de jouer avec le sourire...
Aujourdhui, on va aller encore taper à une autre porte, en espérant, enfin, qu'on l'écoute.. Et pourquoi est-ce moi qui l'accompagne? parce qu'on ne peut pas se noyer et se sauver en même temps. Mais moi, je sais à peine nager.. et encore, pas sous l'eau..  Alors quand les requins pointent le bout de leur nageoire, je devrais laisser quelqu'un qui ne sait pas se défendre. Pire, qui as tellement l'habitude d'être maltraité qu'il en arrive à trouver ça normal.. il ne connait rien d'autre.
Alors des institutions pour jeunes à problèmes, il y en à. Mais quand c'est l'entourage le problème, on fait quoi? il y a une grande différence entre créer des ennui et les subir.
Apparemment, ça n'est pas compréhensible pour tout le monde.
Et si c'était tout.. mais non.. mais j'arrête là pour ce soir..ce matin plutôt...il est 5h Bienne s'éveille.
Si vous avez de l'énergie en trop.. pensez à moi!!
Je vous aime, de toute façon..

05:28 Publié dans reflexions | Tags : bienne, cygne, conte, critique | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |