23/03/2011 | Printemps!!! il est temps!

C'est le printemps!!!
Je suis très fière de moi ce matin, mon Schoupi a bu son premier biberon et maintenant, elle est sur mes genoux et elle m'aide à écrire mon article tout en essayant de tirer du lait de mon poignet.
Frustrée, elle me regarde et commence à prendre sa couleur rouge-pas contente. Mais même comme ça, elle est si choue...
Les enfants sont un peu les baromètres de nos humeurs et c'est pour cela qu'il est de notre responsabilité d'adulte de se sentir bien et épanoui.
Qu'importe la façon, tant qu'elle ne fait de mal à personne, les enfants ne nous jugent pas, pas encore. Ca viendra plus tard..et bien assez tôt.
En attendant, ils nous prennent comme nous sommes.
Rien ne nous laisses plus libre, rien ne respecte plus la personne que nous sommes qu'un enfant.
Et que faisons nous?
Enfin, nous, les adultes en général.
Notre petite Schoupi baigne dans un océan d'amour d'attention et de félicité.
Notre Schoupi a un toit sur sa tête, un endroit chaud ou s'endormir. les lingettes les plus douces et les huiles les plus biologiques pour prendre soin de sa peau délicate et une ribambelle
de peluches et jouets qui l'attendent.
Mais pour un Schoupi comblé, combien de petits et petites maltraités? Enfants esclaves, creusant des trous, servant ses maîtres jours et nuits...
Ce qui me révulse le pire, ce sont ces pères de familles qui prennent des vacances en Thaïlande et vont se  repaître du spectacle d'enfants numérotés qu'ils pourront choisir pour en faire ce qu'ils voudront. Bien sûr le comportement des parents, quand il y en a de ces parents qui vendent leurs enfants pour de répugnants commerces me fait vomir tout autant.
Mais lorsqu'autour de soi tout le monde en est réduit par la faim et la misère à cette extrêmité, c'est autre chose que de prendre un billet d'avion en d'en faire un loisir.
Pauvres enfants.
Ca me donne encore plus envie de m'occuper au mieux de ceux qui sont autour de moi. Si je ne peux rien pour les autres, alors autant faire ce que je peux, ici.
Le soleil brille au-dehors, c'est le matin et je bénéficie déjà de mes bonnes résolutions.
J'ai pu dormir toute la nuit, et au matin, c'est détendue et joyeuse que j'ai réussit à faire ce que les parents de ma petite-fille ont tenté sans y parvenir : réussir à lui donner son biberon.
Vous me direz, rien de plus simple. Dans ces conditions, c'est vrai.
Mais lorsqu'on est fatiguée par des semaines, voir des mois de mauvaises nuits, avec une cicatrice qui nous barre le ventre et qui se fait douloureuse à chaque fois que le muscle se contracte,
c'est plus difficile.
Etre grand-maman c'est la plus belle récompense qu'une femme puisse avoir dans sa vie familiale. Les avantages, sans les inconvénients.
Il est 11 heures et je vais commencer ma journée.
Tiens, mes V.I.P... alors, est-ce qu'enfin, il va se passer quelque chose? J'avoue que j'ai un peu décroché...
Rien.. il ne se passe rien. R I E N. Que dalle.
Je suis extrêmement déçue.
My Goood!! clara aurait-elle raison?
J'en frémis? Serait-il vraiment impossible que j'apprenne quelque chose de ce troupeau exhibitionniste télévisuels?
J'ai remarqué au passage que le miroir étais devenu "une" miroir.. mais à part ça.. nothing..absolument no-Thing!!
Mis à part que ça pleure... ah si, quand même, les premières désillusions.. ça pleure.. le public ne m'aime pas..
Ouaips.. rien de très exitant.
Ah si, j'ai appris un mot : ventiler.. signification : brasser de l'air.
Ca ils le font très bien.
Dommage que ça ne décolle pas..
Bob, bon, je vais profiter du soleil.. enfin, faire mon ménage d'abord..
Allez!!! Au boulot!

11:34 Publié dans histoire vraie | Tags : printemps, v.i.p. | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |