06/09/2011 | Politiquement incorrecte

Votez Bien à Bienne!!

Et si Bien à Bienne était un parti politique?
C'est vrai que son emblème à des petits airs ..de drapeau emblématique.
Peut-être même que certains auront remarqué les couleurs, le rouge, le blanc et le noir qui, en
d'autres temps et maintenant encore, furent utilisé par d'autre, dans un pays proche...
Allez, soyons clair : c'est les mêmes couleurs que le tristement célèbre symbole nazi.
J'ai remarqué aussi.
Mais ce sont aussi les couleurs des armoiries biennoises : deux hâches entrecroisées blanches, sur fond rouge.
C'est donc pour rappeler nos couleurs que je les ai utilisée et logiquement, ayant plus fréquemment l'occasion
d'utiliser l'écriture plutôt que les hâches.. j 'ai symbolisé ce fait par des plumes.

Je refuse de me priver de ces couleurs parce qu'il y a des années un malade à voulu se les approprier.

C'est comme le symbole de la croix gammée, ou svastiKa, qui est en fait un symbole religieux que l'on retrouve dans certaines cultures.
En Inde il symbolise, entre autre Ganesch et dans l'Asie bouddhiste : l'éternité.
Alors, si le but est délibérément de vouloir rappeler quelque chose de négatif, non.
C'est très loin d'être mon cas.
La simple vue d'une croix gammée me mets très mal à l'aise, preuve que malheureusement, le détournement de ce symbole, et
les monstruosité qui l'ont accompagné, l'ont entaché à jamais.
Mon père était français, il a connu la guerre, il a du se cacher dans la forêt avec ses frères, alors qu'il n'était qu'un enfant,
pour ne pas être obligé d'aller travailler en Allemagne, à la place des soldats qui occupaient son pays.

De lui , j'ai hérité quelques reflexes de guerre.
Ma mère aussi, suisse pourtant, portait à son cou une plaque gravée à son nom.
Comme elle vivait à la frontière, un tir perdu aurait pu l'atteindre et ainsi on aurait pu l'identifier.

Mes parents, mon père surtout, ne nous parlaient presque jamais de cette époque.
Aujourd'hui, je comprends pourquoi.

Donc, si je devais fonder un parti politique, qui s'appellerait "Bien à Bienne"..le programme en serait déjà contenu dans le nom.
Déjà, ça voudrais dire qu'il n'aurait pas d'autre prétention que de rester dans sa ville.
Une ville que je connais.
Je n'ai pas les solutions à tout, c'est clair, mais je sais où sont les problèmes.
Et ça commence à l'école.
C'est là. à la base qu'il faudrait concentrer les efforts et distribuer des subventions.
Revaloriser la profession de professeur.
Construire des bâtiments adaptés au lieu de rénover ceux qui ne l'ont jamais été.
Chaque école devrait avoir sa propre piscine, par exemple.
Et un vélo par enfant, ainsi que des pistes cyclables sécurisées.
Des distributions de gouters, sains, pour tout le monde.
Mélanger davantage les romands et les suisse-allemand, puisqu'on est une ville bilingue.
Et les instants de récréation ne devraient pas être pour certains enfants la possibilité d'en opprimer d'autres.
Il y a une violence terrible, dans les cours d'école.
Et tellement d'autres injustices.
Je n'ai pas les solutions, je le redis.. mais peut-être..
Tiens, par exemple, ..
Je ne sais pas.
Chaque idée qui me vient trouve automatiquement son opposition.
J'ai essayé de m'impliquer, mais que faire quand certains parents font sentir à d'autres qu'ils sont inférieurs..
Lorsque les réunions se transforment en pièce de théâtre ou chacun joue un rôle, au lieu de se concentrer sur le bien être des enfants.
Que faire quand certains n'ont rien et que d'autres ont tout..
Je ne sais pas.
Décidément, je ne suis pas faites pour la politique!!

01:54 Publié dans histoire vraie | Tags : politique, bienne | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |