07/03/2011 | Pavé dans la mare...

Il était une fois, il y a très longtemps, dans un royaume
mystérieux... caché au fond d'une grande forêt sombre..
un homme qui élevait des grenouilles.
Il voulait la grenouille parfaite.
Alors, à force de trouver des défauts à celles qu'il élevait, il n'en garda qu'une, celle qui lui semblait la plus proche de la perfection.
Une grenouille multicolore à pois bleus.
Malgré tout, à force de la regarder, il trouvait toujours de minuscules défauts et n'était jamais complétement satisfait.
Un beau jour, un marchande de grenouille se présenta à sa porte, avec un spécimen rare de grenouille amazonienne à rayures.
Au comble de la joie, l'éleveur s'empressa de l'acheter et de lui construire un abri adapté, avec une petite mare et tout ce qu'il fallait
pour que sa nouvelle grenouille soie bien.
Il délaissa un peu sa première grenouille. Elle sombra dans la dépression et perdit un peu de ses belles couleurs.
L'éleveur ne s'en préoccupait pas. Il était trop exicté à l'idée de présenter sa nouvelle grenouille au grand championnat annuel des plus beaux batraciens.
Malheureusement, lorsqu'il arriva dans la salle ou se tenait le concours, il fut très déçu.
Presque tout les participants possédaient aussi des grenouilles amazoniennes à rayures, dont certaines, bien plus belle que la sienne.
Le marchand de grenouille l'avait bien eut. Ce n'était pas un spécimen aussi rare qu'il le prétendait : en fait, il en avait tout un élevage.
Alors, il se dépêcha d'aller chercher sa première grenouille.
Celle-ci fut si heureuse de voir  que son propriétaire s'intéressait à nouveau à elle qu'elle retrouva d'un coup ses merveilleuses couleurs.
Et elle gagna le concours.
Une fois rentré à la maison, il décida de se débarasser de sa grenouille à rayures qui n'avait plus aucun intérêt à ses yeux.
Pendant ce temps.. un étrange maladie s'abattit sur toutes les grenouilles amazoniennes. Une sorte de virus exotique, qui ne touchait que les grenouilles de cette espèce.
Toutes, sauf celle de notre éleveur qui échappa par miracle à la mort.
C'est ainsi qu'ils se retrouva avec deux grenouilles rares et de grande valeur.
Mais les petites bêtes en avaient assez des concours, et de cet éleveur qui ne les appréciaient que pour leur rareté : elles décidèrent de s'enfuir.
L'éleveur fut très malheureux,, il les chercha partout et lorqu'enfin il les retrouva, il les supplia de revenir, jurant qu'il les chérirait  de son mieux.
Elles acceptèrent de revenir.
elle ne se doutaient pas que l'éleveur leur cachait quelque chose.
Il avait découvert que les grenouilles amazoniennes avaient des capacités exceptionnelles de combattantes.
Et il voulait entrainer la sienne en utilsant l'autre comme partenaire.
Lorsqu'elles découvrirent ses intentions, les grenouilles s'enfuirent à nouveau.
Et l'éleveur se lança encore une fois à leur recherche.
Mais la grenouille amazonienne avait décidé de rentrer en Amazonie, il ne la revit plus jamais.
La grenouille multicolore décida de rentrer, et de pardonner à l'éleveur.
En fait, elle n'avait pas trop le gout de la liberté, elle fut toute contente de retrouver sa place.

Voilà.. en attendant bébé, j'ai écrit cette petite histoire qui résume bien tout ce que je pense en ce moment.
C'est le secret du bonheur, en 5 points :
1) Accepter ses émotions.
2) Affronter ses peurs.
3) Accepter d'avoir besoin d'aide.
4) Changer ce que l'on peut ou faire avec.
C'est surtout ce dernier point dont j'aimerais parler. Aujourd'hui, telle la grenouille de mon compte, j'ai décidé de rentrer en Amazonie.
Parce que j'aime trop ma liberté.
En tant que combattante, je me bat, certes, mais pour moi. Pas contre les autres.
Impression de déjà vu : mon comportement déplait.
Mais voilà, il n'y a que moi qui peut changer ça. Et je ne vais certainement pas me transformer pour être conforme aux attentes de qui que ce soit.
Vous savez ce qu'est un "spoiler"? c'est une information importante qu'on a pas forcement envie de savoir.
Exemple : Dans le film roger Rabbit (Attention, ne lisez pas si vous ne l'avez pas vu !) le juge est un toon.
Voilà, c'est ça, un spoiler. Donc si vous voyez ce mot, vous savez que derrière, peut se rouver une info qui peut gâcher le plaisir de celui
qui préfère découvrir par soi-même.
Dans les relations amicales, c'est un peu comme en amour. Une fois que c'est cassé, ç'est pratiquement toujours inutile de reprendre.
Ca vous est déjà arrivé de faire ou de recevoir un copié-collé d'une conversation qui vous concerne?
Moi j'en ai reçu. J'en ai fait un aussi.
Deux cas différents... le deuxième concerne ma soeur. Elle voulait savoir. Elle a su. Je l'ai fait pour son info. Je ne suis pas une sainte.
Je comprends donc aussi celui que j'ai reçu.
Malgré tout, j'ai quand même un malaise.
Tout est question de priorité.
Est-ce que ma soeur aurais envie de dire à cette personne qu'elle sait ce qu'elle m'a écrit? surement.
Mais c'est ma soeur. Ma soeur chérie, je n'ai pas à me justifier une seule seconde. C'est clair qu'elle prime.
Alors, dans le premier cas.. moi aussi j'avais envie de dire à cette personne que je savais ce qu'elle écrivait sur moi. Pas pour passer l'éponge, c'est déjà fait depuis longtemps.
Ni pour impliquer l'autre personne. Je n'ai rien contre elle, absolument rien. On ne se connait même pas
Ma première motivation, c'était de me décharger de ce secret pesant.
Comme disait Clara, qui comprends toujours bien mes métaphore, il faudrait le dire immédiatement.
Je n'ai pas pu..les circonstances ne l'ont pas permis.
Si je voulais le faire aujourdhui, c'était pour lui dire de regarder, elle qui crois que cette personne est une presque sainte, qu'elle se trompes, elle peut être aussi humaine que toi et moi.
Quand à moi, à qui elle reproches tellement de choses, j'ai été capable de découvrir comment elle parlais de moi dans mon dos,(et c'était pas joli joli) et de passer par-dessus.
Je n'y arrive pas. Et plus encore, je vois que je me suis trompé. Je ne pourrais jamais être celle qu'elle voudrais que je soie.
Et ses reproches me fatiguent. Autant surement que mon acharnement à vouloir lui ouvrir les yeux.
Après tout ? qui suis-je pour lui montrer ce qu'elle ne veux pas voir?
Par contre, ce que je penses, ce que j'écris et comme je me comporte.. tout ça ne regarde que moi.
Paqr contre, si je continues d'accpter de jouer ce rôle, je ne pourrais m'en prendre. Je connait bien le scénario et sa scène culte qui se répête d'un film à l'autre.
Clap scène 1 de "pas assez bien pour moi".
La porte s'ouvre, grand sourire de la fille.
La femme entre, expose sa vie.
Fin de la première scéne.
Commentaire :
Les personnes qui ont des difficlutés à se remettre en question ont aussi de la peine à faire la différences entre les observations constructives et l'agressivité gratuite.
Ne se supportant pas elle-même, elles refusent de croire aux bons sentiments des autres à leur égard. Toute forme d'affection est donc immédiatement sanctionnée.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Parce que c'est ça, la différence profonde.
Et on en arrive à la scène finale, mais c'est un autre film, le mien.
Clap scène finale de "La Vie Continue"
La sanction.
La mienne vient de tomber. C'est fini. Et c'est mieux comme ça.
Dans ma vison de l'amitié, on accepte nos différences, mais jamais on ne cherche à blesser l'autre. Et là, je n'en suis plus à compter les coups.
Je ne veux pas me battre.
On se bat avec ou pour ses amis, pas contre. Ou alors exptionellement, ou alors il faut vraiment vraiment avoir des liens très forts.
Le pire, c'est celui ou celle qui répêtent vos fins de phrases et vous les relance avec une terminaison agressive.
Deux comme ça dans la même semaine, c'est trop. Cette façon de rabaisser chacune de vos paroles, c'est grave, c'est insupportable.
et si ça ne s'arrête pas, si ça se reproduit encore et encore..c'est qu'on vous cherche.
Alors, je repars pour l'Amazonie...
Pourtant je sais me battre, il me serais si facile d'invoquer les mots qui font mal. Ca serait si facile. Tellement que j'en aurais honte.
Le guerrier le vrai, ne se bat pas pour rien.
Donc, j'ai choisit la fuite. Pas par lâcheté, mais pour ne pas blesser quelqu'un qui l'est déjà assez pour que la douleur de ses blessures empiètent sur sa lucidité.
Et si je ne m'adresse pas directement à ceux qui m'ont traité ainsi, c'est parce que ce n'est pas pour eux que j'écris ça. C'est pour moi.
S'ils ne m'acceptent pas comme je suis, on ne peut pas aller plus loin,
C'est fini.
Et parfois, il y a des dommages collatéraux, des personnes que l'on doit zapper aussi, par précaution. Parce qu'elles sont trop proches de ceux qui tentent de nous blesser.
Franchement, quelqu'un qui sait que je suis malade, que j'ai la grippe, avec de la fièvre, que je suis avec ma fille enceinte et malade aussi qui a du retard pour son accouchemment
et qui m'envoie des messages pleins de reproches à ce moment précis..vous appelez ça comment?

Par mesure de précaution, je vais recommencer à controler mes commentaires. Donc, si ils ne paraissent pas tout de suite, c'est normal. Pas besoin de les rmettre,, je m'en occupe, ca peux prendre un jour ou deux mais soyez sur qu'ils y seront.

Gros bisous spécialement pour ma soeur, Babs, Clara, Daniela, Nermeeen et Gisèle et toutes les autres qui m'apprécient comme je suis,

04:31 Publié dans histoire vraie | Tags : grenouille, guerrier, film | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |