13/04/2010 | Nouveau départ et statistiques

J'ai pris cette photo au débarcadère de Bienne. Elle symbolise entre autre, le départ bien sûr, l'envie, la necessité de parir ou de repartir, dans sa vie, dans ses projets et les limites qui nous sont imposées, par nous mêmes ou par les autres.

Comme je l'ai déjà dit ici, je crois que nos rêves deviennent réalité. Que ce que l'on désire vraiment s'accomplit, même si ça n'est pas raisonnable, même si c'est un peu fou et surtout, si ça n'est pas dans les statistiques, ou si ça fait partie d'une minorité.

Parfois, je déteste les statistiques, en particulier celles qui négligent l'espoir, pour annoncer froidement que seulement 20 % des personnes ayant le cancer des poumons en réchapperont.(si je ne me trompe pas). Ou d'annoncer que telle ou telle opération à 50% de chance de succès, ce qui veut dire que elle risque de rater..je trouve ça scandaleux, dégueulasse, je n'ai pas de mot assez fort pour dire à quel point ça me révolte que quelqu'un qui à une "autorité" dans le sens "influence" médicale, se permettent de dire à quelqu'un d'autre que ses possibilité de vie sont calculées par avance. Comme si la personne ne souffrait déjà pas assez, comme si prendre la décision de se battre allait de soit et qu'en plus, il fallait accepter par avance la faible possibilité de s'en sortir...
Je me permet de dire ça, parce que j'ai souvent fait partie du petit pourcentage et ça ne m'a pas empêchée de réaliser mes rêves ou de mener ma vie comme je l'entendais. Par exemple, je fait partie des 1% de femmes qui ont accouché à la maison. 1%, c'est vraiment pas beaucoup. Je l'ai su après. Mais je me souvient très bien que beaucoup de personnes ont tenté de m'en dissuader, sous prétexte que ce n'étais pas dans la norme.
Je me permets aussi, parce que j'ai le grand honneur de connaitre une femme que j'apprécie beaucoup et qui malheureusement pour elle
est atteinte d'un cancer des poumons.Après une courte rémission, voilà que les ganglions réapparaissent et qu'il lui faut reprendre la lutte. C'est déjà tellement injuste, alors si en plus, elle devrait tenir compte des statistiques réduisantes d'espoir...ce qu'elle fera de toute façon puisqu'elles les connait, son combat ne sera qu'amplifié...et sa victoire plus grande. Parce qu'elle vaincra, je le sais. J'en suis intimement persuadée.Et si on m'obligeait à statistiquer ça, je dirait que 100% de moi est certaine que 100% d'elle sera guérie.
La, pourraient intervenir une catégorie de gens que j'appélerait "les temporisateurs". C'est-à-dire ceux dont le discours commence par "tu ne devrais pas..." ou prépare-toi à" ou "fait attention de..".Je pourrais les appeler aussi des "briseurs de bonne volonté". Ce qui serait curieux vu que c'est justement la bonne volonté qui anime les temporisateurs.Je me demande si ce besoin de prudence, équivaut vraiment dans les faits à une envie d'éviter des souffrances ou si justement, par sa négativité, il n'en rajouterais pas une couche...
A méditer..si simplement on répondait à l'espoir par l'espoir alors, cela donnerait positif plus positif égal positif.
C'est à ça que je veux croire. Plus il y a de personnes à vouloir que quelque chose arrive. et plus ça à des chances de se produire...

Mais...qu'est ce que je viens de dire?!! est-ce que ça ne serait pas une sorte de statistique?..

07:11 Publié dans reflexions | Tags : bienne, débarcadère, personne âgées, statistiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |